eT a ee hide hedewenetee: & © de -Vancouver., sur. -la: bande. eden 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 4 Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.3 NO.24 Vendredi 16 mars 1979 Le plus vaste chantier au monde Nous avons tous entendu par- ler de la Baie James; mais qui sait vraiment que c'est le plus gigantesque chantier au monde? En effet, «au coeur du Nouveau- Québec, 4 plusieurs heures d’a- vion: de Montréal, dans une ré- gion vierge et. vaste comme la Grande-Bretagne, des hommes construisent le plus gros com- plexe hydro-électrique du mon- de». Le gigantisme de ces tra- vaux, l'ingéniosité de ces tra- vailleurs qui ont su s’adapter au froid et s'en servir, justifient dé- ja en partie l'intérét qu’on peut leur porter. Mais il est bien de savoir aussi comment s’organi- sent les excavations et les cons- tructions qui codteront aux con- tribuables québécois seize mil- liards de dollars. D’aucuns, qui y sont allés voir, éblouis par ce travail de titans, établissent d’instinct un paralléle avec certaines gran- _des entreprises du passé: les ‘pyramides, les cathédrales, etc. Le gigantisme des travaux a la Baie James dépasse |'imagi- nation, et les ingénieurs, tech- niciens, ouvriers spécilisés, tra- vailleurs de toutes sortes qui se pressent a l’ouvrage comme des fourmis consciencieuses, et ce par des froids sibériens, a de quoi soulever l’enthousias- me des plus blasés. Un documentaire passionnant Les téléspectateurs qui s’in- téressent a la grande aventure humaine de méme qu’a |’amélio- ration de nos conditions de vie ne devraient pas manquer le beau documentaire tourné sur les lieux mémes par Via le Mon- de Inc., aux Beaux Dimanches le 18 mars a 20h 30. Travaux d'hiver Les travaux d’hiver a la Baie James, par des températures entre —20 et —75 degrés centi- grades en moyenne, exécutés par des équipes relativement ré- duites, visent a tout préparer pour le gros travail d’été qui ne dure que trois mois. La plupart de ces travailleurs en surface, constitués en petites équipes le plus souvent trés éloignées les unes des autres, doivent s'adap- ter de bon coeur a un environ- nement extrémement difficile. Lors d'une tempéte, par exem- ple, le thermométre peut des- cendre jusqu’a —90° centigra- des. Aussi, a part quelques ex- ceptions, défense aux hommes de sortir. Ces équipes isolées qui ef- fectuent des relevés topogra- phiques ou des mesures di’ar- pentage sont en plein bois ou a la Baie James glacée. Certains se livrent a un travail de prépa- ration pour les barrages. Ils sont tous étroitement surveillés ‘par des hélicoptéres qui, au moins deux fois par jour, vien- nent prendre de leurs nouvel- les. Aprés nous avoir montré com- et qui sera présenté. Spécial Baie James ment se comportent les camion- neurs sur une grande route gla- cée de plus de 400 milles et de quelle facon on s'y prend pour «ériger» un pont de glace de neuf pieds d'épaisseur, le réa- lisateur nous fait participer a la vie des campements, les- quels sont installés a de-gran- des distances les uns des au- tres. ; Méme en plein coeur de I’hi- ver, qui dure presque neuf mois, on ne chéme pas a la Baie James. Travail d’été Dans la deuxiéme partie de son documentaire, le réalisa- teur Francois Floquet nous ren- seigne, il va de soi, sur les principales réalisations de ce chantier prestigieux: le gigan- tesque évacuateur de crue; les six barrages principaux; les di- gues; les prises d'eau et, sur- tout, l’inoubliable grande cen- trale souterraine laquelle, creu- sée a 400 pieds sous terre, sera sans doute la plus puissante en Amérique du Nord. Mais le facteur humain est de primordiale importance et nous verrons aussi comment les hommes {ouvriers et patrons) se comportent et manient leurs extraordinaires machines-outils. Et la vie dans les campements, dans les baraques ou villages de roulottes, on nous explique- ra comment elle est organisée pour le bon moral des travail- leurs. En revanche, seuls les cadres ayant droit d’y vivre avec leur femme et leurs enfants, la plupart des autres, il faut l’ad- mettre, souffrent constamment d'une certaine nostalgie. Le mo- tif principal de cet exil volon- taire: l’argent. La majorité des travailleurs de la Baie James y sont allés afin de s'amasser un pécule pour l’achat ou les paie- ments a termes d'une maison. D’autres s'y sont rendus faute de travail dans leur ville ou vil- lage. Quelques chiffres Cette merveilleuse entreprise de civilisation qu’est le Com- plexe la Grande, érigé par la Société d’énergie de la Baie James, pourra ajouter au réseau de I’Hydro-Québec, entre 1980- 1985: 10,190,000 kilowatts pour répondre a la demande d’éner- gie du Québec. Les travaux ont débuté en 1973 et on aura cons- truit, a la fin, 170 digues et barrages nécessaires a la créa- tion des réservoirs du comple- xe, d'une capacité de 145 mil- lions de métres cubes. Les tra- vaux auront demandé 12 ans d'activité intense de la part de 16,000 hommes durant les an- nées cruciales 1978-1979. Spécial Baie James: un docu- mentaire exaltant qui nous mon- tre le cété positif de l'Homme, travaillant luieméme a sa propre évolution. René Houle Fiche technique a IMAGES ....-.-02000 Jéréme dal Santo .. René Daigle Prise de son ... Carle Delaroche-Vernet Narration .........0+ Vincent Davy .... Anik Dousseau Recherches .... Francois Floquet ~ _.... Hubert Mace de Gastines Montage Pierre Larocque Etalonnage .. Didier Monie-Montrevel Laboratoire Mont-Royal Film Mixage .... Cinélume Productions Montage négatif .... Harry Gerke Direction de production ... Daniel Bertolino .. Michelle Raymond Secrétariat de production .. Carmen Henriquez Commentaires et réalisation . Francois Floquet Jean- Pierre “Ferland interpré- te: Vivre a deux. Production: Via le Monde Inc., ‘en collaboration avec la Société Radio-Canada et la participation de "Institut québécois du ciné- ma. «Le Mardi eras fain féter caa Rarlio:Conedas Les Beaux Dimanches du 18 mars invitent les téléspecta- teurs de la chaine francaise de Radio-Canada a célébrer le Mar- di gras, a Ottawa et dans la ré- gion, de 19 h 30 a 20 h 30. Sous le theme «Venez, venez féter le Mardi gras outaouais» d'aprés la chanson du composi- teur Marius Tremblay, d'Aylmer, les artistes et le grand public de la région de la capitale fédé- rale s’en sont donné a coeur joie le 27 février dernier. Dou- ze Pierrots: Jean-Jacques Thi- bault, Raymond Desmarteau, Roch Lafortune, Patricia Boe, Serge Paquette, Guy Perrault, Micheline Marin, Nicole Bilo- deau, Dean Dussault, Christian Vidosa, Mychéle St-Louis et Ruth Veilleux ont eu pour agréa- ble tache de propager la bonne humeur parmi les invités. Michel et Paul Séguin, de Hull, ont accueilli les travestis au son des tam-tam et du gong, avec les musiciens: Jean Beau- det, au clavier; Robert Villeneu- ve, a la basse, et Peter Gould, a la flate et a la clarinette. Sans oublier le violoneux Bobby La- londe, de Fournier en Ontario, qui accompagnait le folkloriste Jacques Labrecque. Entraient également dans le bal le gigueur Royal Dion et ses deux jeunes partenaires: Fran- coise Gauthier et Linda Clai- roux. Le roi et la reine de la soi- rée, désignés par les juges du comité pour les meilleurs cos- tumes, ont recu l’hommage de Sharon Leaming, au rythme d’u- ne danse endiablée. Devant le succés remporté par le premier Mardi gras de CBOFT I'an dernier, la direction a décidé de refaire la féte cette année. Le 27 février, des centai- nes d’auditeurs et de téléspec- tateurs du poste d’Ottawa se sont rendus, accompagnés de parents et d'amis, a la grande salle de bal du Chateau Laurier, revétus des costumes les plus originaux possible, pour célé- brer le dernier jour du Carnaval. Tous les invités ont défiJé de- vant un jury composé de Mme Marion Dewar, maire d’Ottawa; Francois Dompierre, Edgar De- mers et Yvon Dufour. Les créa- teurs des costumes les plus re- marquables ont mérité, dans l'ordre: un téléviseur-couleur, u- ne chaine stéréophonique et trois autres prix de valeur, Le bal des téléspectateurs La réalisatrice Kristina von Hlatky a enregistré au cours du bal populaire une heure de va- riétés pour les Beaux Diman- ches. Pour animer la soirée, elle a invité une des deux Coquelu- ches: Guy Boucher. Celui-ci pré- sentera au grand public Jes ve- dettes de ce divertissement: Mi- chel Séguin, Diane Tell, Maurice Paquin et Jacques Labrecque. Fiche technique Décor Caroline Price Maquillages ........ Michelle Price Régisseurs ...... Gérard Gauthier . Jean-Francois Woods Ensemblier Set Jean Malo Directeur technique ... René Meloche Prise de son ............ Peter Gauer .... John Chyurlia .. Henri Deslauriers Eclairages ........ Allan Donovan Caméramans .... Bruce Lefebvre .. Bernard Maguire .. Guy Ouellet ... Yvon Whissell .. Irwin Lichtinghage. Contréle de l'image .. Roch Sarrazin Magnétoscopie ........ Oscar Riel .... Jean Carpentier Directeur musical .. Fred Farrugia Script-assistante .... Lise Ethier Réalisatrice .. Kristina von Hlatky