4, Le Soleil de Colombie, 3 Septembre 1976 Appellez-moi *CLAIRE” — par Michel Monnet. - **Comme c’est merveilleux’’, dit Claire Obscure, en s’extasiant devant l’immense clavier sur lequel la secrétaire du Soleil de Colombie, dactylographie le journal, ‘‘et comme c’est moderne’’. - ‘*Comment’’, s’exclame Mme. Batut, en s’arrétant de pianoter, ‘‘vous n’en avez pas encore sur la Lune’’. - **Non, nous, nous sommes en retard, nous dictons seulement ; A une machine qui, 4 son tour, appuie sur des touches, mais si l’on crie trop fort, le journal est troué. Et of en est l’actualité aujourd’hui. ’’ - **Les Jeux Olympiques continuent’’, dis-je, ‘‘tant qu’il reste des pays concurrents; on a méme découvert une épée qui marque des points toute seule’’. ANNUAIRE ITALIEN - **J’ai vu’’, reprend Claire, ‘*que les Italiens du Grand Vancouver ont un merveilleux annuaire téléphonique, couverture cartonnée, imprimerie de classe eten vente dans de trésnombreux magasins. Qu’attendent les fran- cophones pour en faire autant’’. - **Sans doute n’y ont-ils pas pensé, car je suis sfir que tous sont préts 4 mettre leur nom... .’’. - **En 6tes-vous bien sfir’’, m’interromt Claire, puis elle enchaine: CULOTTES PRINCIERES tt J*ai maison de confection, lu dans un journal, les ouvriéres ont failli se bat- qu‘a Londres, dans une tré pour pouvoir coudre la tenue que porte ,aux Jeux Olympiques, le Prince Philippe’’. - **Quel amour de la famille royale, j’espére qu’au- cune couturiére, dans son émotion, n’oubliera une ai- guille. Quelle tendresse!’’ - *fAbsolument’’, renchérit Claire, ‘‘pas un brin de va- nite 14-dedans, mais on en parlera longtemps, les soirs 4a la veillée, entre deux commerciaux 4 la télévision. BOURREAU EN CHOMAGE - **Puisqu’au Canada, il n’y a plus de pendaison, avez - vous, Miss Obscure, une idée pour trouver du travail au bourreau, cela serait triste de l’envoyer au . ché- mage’’. “‘Trés simple, le Gouvernement n’a qu’a en faire son représentant 4 tous les enterrements des citoyens et policiers assassinés; il sera trés occupé’’. ECART ENTRE GENERATIONS - **C’est un fait’’, dis-je, ‘‘que nous sommes différents des époques précédentes et les jeunes d’aujourd’hui ne nous ressemblent pas; la preuve en est que si l’on de- mande 4 un jeune de 15 ans quelest le héros 4 quiil voudrait ressembler plus tard, ce n’estplus un général ou un grand politicien, ni mémeun athléte connu, mais une vedette‘‘ Pop’’. ’”’ - **Sans oublier que certains ont méme cité parmi leur modéle (si l1’on peut dire), Linda Levelace ‘‘porno star’’ et Charles Masson, assassin célébre’’. MARIAGE DE DERAISON - **Quelque part dans l’Orégon, un homme d’age canoni- que, 79 ans, vient d’épouser une jeune ‘et agréable per- sonne de 17 ans. Qu’en pensez-vous’’. - ‘*On peut étre sfr’’, sourit Claire, ‘‘que s’il ne l’aime pas longtemps, il a des chances de l’aimer toujours et, que l’an prochain, ilsera Papa’’. BIGOTERIE - **M. Lewis vient de donner son avis sur l’anti-bilin- guisme en’ Colombie et il n’y va pas de main-morte; son article est 4 lire et 4 relire.’’ - ‘*Et aussi A méditer, avant de nous mettre au travail’’. lettres HEUREUX CELUI QUI COMME ULYSSE ... M. le Rédacteur, Mine Iréne Pouliot, de la ville de Québec, que j’a- vais rencontrée en 1974, était en voyage avec un groupe de 48 personnes du Québec, A travers le Cana- da et les Etats-Unis, ce modis-Ci. Pendant le séjour de te groupe A Vancouver, (5-8 Aoat) j’ai été trés heu- reux de recevoir cette da-- me chez moi. Cela m/’a fait bien plaisir et j’ai invite trois de mes_ voi- sins 4 particip2r a son accueil. C'est ainsi que tous les 5 nous avons passé une soiree trés agreable pour la grande joie de tous. ~ Durant cette bonne cau- serie, j’ai parle 4 Mme Pouliot du seul bon jour- nal francais en CB et lui ai suggéré que lorsqu’elle BONS SOUVENIRS Le Soleil, Je faisais partie d’un groupe de 48 personnes, qui a visité l’OQuest canadien et américain. Nous avons beaucoup aimé Vancouver et Victoria. Nous n’avions pas assez de nos yeux, pour admirer lasplendeur des Rocheuses et des Parcs Jasper, Banffet Yel- . lowstone. Nous gardons de bons sou- venirs deces merveilles et des personnes rencon- trées, entre autres, M. John Landysheff, M. & Mme Frank Hamilton, ainsi que M. Bill Ervachnuik. Mme I. Pouliot, Québec. sera retournée au Québec, d’écrire un bref carnet de voyage et de vous l’envoy- er pour le passer dans les colonnes du ‘‘Soleil’’. Je vous inclus une lettre de Me Pouliot, que je viens de recevoir avec une bréve note sur son voyage. Peut- étre pourrez-vous la pas- ser dans le journal. Ro Aide Ges Veuillez agréer... John Landysheff, Delta - MEIJLLEURES SALUTATIONS Québec, 19 Aoftt - ‘Cher M. Landysheff, Je m’excuse du retard 4 vous donner les nouvelles de mon retour. J’ai fai: un magnifique voyage, sans accident, car nous avons roulé 7.380 milles; je n’étais pas fatiguée; quand. on est jeune, rien ne vous fatigue, ah! ah! Maintenant je veux vous remercier du bel accueil regu chez vous, j’en ai été trés tou- chée, je n’ai pas eu trop de brdlures d’estomac, d’avoir parlé l’anglais. .ah! ah!. Maintenant je vous en- voie l’article pour faire pa- raftre dans le Soleil, car j'ai perdu l’adresse que vous m’aviez donnée; je m’excuse et vous. dis merci. Vous présenterez mes a- mitiés & M. & Mme Ha- milton et a M. Bill. Je garde. un beau souvenir des merveilles que jai vues dans ce beau voyage. Amicalement I. Pouliot, Québec CANADIEN’ SANS FRONTIERES dresserai, de temps en temps, des lettres auxré~+ dacteurs du Soleil depuis ces endroits, dans l’es- poir qu’ils les trouvent. di- gnes de publication. C’est le 10 Septembre, 4 peu prés, Chére Mme Soucieite, Il n’y a aucunement™ lieu de me remercier, ‘car ce que je fais est motivé, non pas par une sainte gentil- lesse, mais par unprinci- pe auquel je nesaurais me soustraire. S’ils’agissait que je pars pour l’Est des d’une communauté de lan- Etats-Unis, puis pour Pa- gue hongroise, languedont fis. je ne sais que 4 mots, mon . attitude serait la méme. Non, il né s’agit Pas prin- cipalement du francais, ni méme du bilinguisme; il s’agit du droit de l’-homme - d’étre ce qu’il veut étre, pour peu qu’en 1l’étant, il ne nuise pas a autrui. Le Bon Dieu sait que les fran- cophones de 1’Quest, en parlant leurlangue mater- nelle, ne font aucun mal aux anglophones..-Au contraire, ils leur font du bien, que ceux-ci- en soient cons- cients ou non. Bref, pour recourir & mon anglais maternel, I do it because I cause I wish to, I do it be- cause I must. C’est moi qui vous remer- cie, Madame, de m’avoir accueilli dans les rangs ca- nadiens. Ironiquement, aussitOt devenu canadien, je pars. pour-un séjour a l’étranger, principalement en France, mais, aussi en Grande-Bretagne, en Bel- gique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Japon... J’a- Agréez... Leon HURVITZ de bien paraitre. AU PRIX LE:'PLUS BAS METTEZ DE LA VARIETE DANS VOTRE ORDINAIRE, Lactivité! 3 : ; : 3 RESTAURANT Une f pice ie Secale | BIG T FAMILIAL — _dispendieuse RICK LEGENDRE, Prop. CACHE CREEK, B.C. Chaque repas un regal Province de Colombie- Britannique ‘Change of Name Act”’ (Section 6) AVIS DE DEMANDE DE CHANGEMENT DE NOM Avis est par les présentes donné qu’une demande de changement de nom sera faite au Directeur des Sta- tistiques vitales en vertu de l’Article 6 de la ‘*Loi sur le changement de nom’’ par moi-méme: Esaie KLAPHOLZ, rési- dant au 811 E., 4léme ave- nue, Vancouver, VOW I1P7, province de Colombie- Britannique, comme suit: Changer monnom, de ESAIE KLAPHOLZ en ISI ESAIE EREZ et le nom de mon épouse de DINA CLAUDINE KLA- PHOLZ en DINA CLAU- DINE EREZ Daté 4 Vancouver, C.B. ce 28 Aott 1976 Esaie Klapholz. SCOUTS DE KITSILANO - UNE FRANCAISE.... A L’HONNEUR - Une récompense la ‘*Gil- well Award’’ a été décer- née 4 Mme Monique Riou, au cours du récent diner annuel des Scouts, pour son role de ‘‘Akela’’ lea- der de la 128é. ‘‘ Cup Pack’’ &.la Paroisse St-Sacre- 44. ment. Cette récompense est en remerciement de son tra- vail dans le milieu Scout et de son dévouement pour tous les Jeunes. - - P.S. - Les inscriptions 4 ‘*Cubs’”’ ou ‘*Scouts’’ doi- vent étre faites au 874-3636 (Rév. P. Lemire) ou au 736-0959 (Jean Girouard), et ce, au plus tdt. - Le plus gros ‘burger en ville. En forme...pour mieux vivre! Pte Ce FR ae pe ' BEA ae