Il fallait entendre M.le Cure “tonner™ en chair qu’il fallait parler francais sinon on perd notre identité, notre fierte et méme notre foi. Il fallait aussi voir les petits francophones rester apres les heures de classes regulieres et le samedi, pour se preparer aux examens de 1’Association Canadienne-Francaise de 1’Alberta et de la Saskatchewan. Rappelons brievement les sacrifices de nos parents afin de financer une station de radio fran¢gaise a Saskatoon durant les années de la "crise". Qui, la lutte renforcit les esprits et les coeurs et sans doute cette lutte acharnée pour conserver notre langue et nos coutumes nous permet d’étre fiers de nos ancétres et de continuer cette lutte. Est-ce que nous en 1988, alors que notre constitution et notre charte des droits nous permet de revendiquer nos droits linguistiques, allons laisser i’ anglophonie nous engloutir? Je crois qu’il faut s’inquiéter sérieusement de la survie du frangais parmi les francophones a Kelowna. Est-ce que nos enfants seront des Leblanc ou White, Boisvert ou Greenwood, Roy ou King, Beaulieu ou Beloo, Boulanger ou Baker? Notre histoire doit nous enseigner que sans lutte, c’est la mort. Ou sont les Louis Riel, les Pere Lacombe, les Monseigneur Blanchette? J.W. Le mardi 9 fevrier & 10.30h Brian Bowden de Tillcan Financial Corporation sera ici au Centre Culturel afin de répondre a vos questions concernant vos fonds de pensions et vos impots. Un homme qui lit son journal se tourne vers son copain: “Ecoute ca, dit-il il parait que quand on rit, il ya plus de cent muscles qui travaillent.-Tu te rends compte, répond l’autre, avec tous ces maniaques de l’exercice, on ne peut meme plus rigoler tranquille.