ee eee ee ee ee ee ee eee ae eae a a a co — ae i a ; ae : : a — I ee Oe Ce ee ne Oe 12— Le Soleil de Colombie, vendredi 30 septembre 1983 Ed Broadbent a Vancouver Suite de la page 1 de donner cette résolution a Mulroney et moi-méme la semaine prochaine. Nous avons indiqué qu’en principe nous étions pour cette action. Pour notre parti, dans le gou- vernement du Manitoba, concernant le gouvernement du Canada, c’est désirable, comme M. Pawley I’a indiqué, d’avoir une résolution qui ait lappui des trois partis, et je suis d’accord avec ¢a». Il ajouta qu'il ne croyait pas que M. Pawley, premier mi- nistre du Manitoba, se laisse- rait influencer par les résul- tats des référendums des mu- nicipalités et maintiendra lentente prise avec le Secré- taire d’Etat et la Société Franco-Manitobaine. Une centaine de personnes assistaient dimanche aprés- midi, dans l’auditorium du Vancouver City College, a Vancouver, 4 une réunion pour choisir le candidat qui représentera le Nouveau Parti Démocratique dans le comté de Vancouver-Est aux pro- - chaines élections fédérales. Un seul nom fut proposé, celui de Mme Margaret Mitchell, actuellement député de ce comté a Ottawa. Soumettant le nom de Mar- garet Mitchell, Mlle Shirley Chan rappela son dévoue- ment, alors qu'elle était tra- vailleuse sociale, non seule- ment auprés de la population non-anglophone, mais aussi avec tous les groupes et per- sonnes dans la nécessité, les vieillards, les méres de famille délaissées, les enfants et tous ceux dans le besoin, travail qu’elle a continué sans cesse depuis son élection comme député du comté a Ottawa. Dans son discours d’accep- tation, Mme Mitchell fit l’élo- ge de son chef Ed Broadbent et parla du travail de ses collégues a la Chambre des Communes. Sa demande qu'un télégramme soit envoyé aux députés provinciaux du N.P.D. les félicitant pour la résistance quils ménent contre la dictature du gouver-: nement créditiste 4 Victoria, fut secondée par une ovation. La réunion était rehaussée par la présence du Chef du NPD fédéral, Ed Broadbent, ainsi que par celle de. la doyenne du NPD en C.B., Mme Grace McGinnis, an- cien député de Vancouver- Kingsway qui, avec sa verve habituelle, présenta Ed Broadbent, démontrant que si larthrite l’a handicapée phy- siquement, son esprit est aussi mordant qu’au temps ou elle faisait trembler ses adversaires \ la Chambre a Ottawa. Derniere heure Tino Rossi est mort Tino Rossi est décédé du- rant la nuit du 26 septembre a la suite d’un cancer du ieurs décennies. ste de la chanson rd enregistra plus de 2000 disques dont plus de 200 millions Peeapleires se ven- dirent non ‘seulement en France mais également dans le monde-entier. En rép@nse au chef du syndicat #les employés du gouvernement, M. Bill Bennett a déclaré qu'il ne céderait pas aux menaces de gréve et qu’a la fin du présent contrat, son gouvernement commencera 4a licencier un certain nombre d’employés. Le syndicat parle de gréve générale si un seul employé est mis a pied. - Parents, - ne lachez pas! Suite de la page 1 rare donc de rencontrer dans une classe du programme- cadre un enseignant et des éléves de maternelle, de pre- miére et de deuxiéme années. Prenons l’exemple de Camp- bell River ot 25 enfants sont inscrits actuellement au pro- gramme-cadre de francais, deux professeurs enseignent a deux classes, l’une de douze éléves, l'autre de 16 éléves. Le premier a des enfants de la premiére a la troisiéme année, le second de la quatriéme année a la septiéme. Donc, si cette formule est adoptée, le ler janvier pro- chain, on trouvera un seul enseignant pour une classe de 28 éléves avec sept niveaux ou sept années.’ A Surrey, les cinquante- quatre éléves de la maternelle a la septiéme se partageront deux enseignants. Odette Brassard, agent en éducation a la F.f.C., expli- que dans une lettre d’informa- tion aux parents que “Bien que le nouveau systéme de gestion financiére n’entre en vigueur qu’en janvier 1984, son impact se fait déja sentir sur le programme-cadre a Powell River. Au _ départ, vingt-six enfants étaient ins- crits, mais puisqu’ils ne pou- vaient avoir qu’un professeur de la maternelle a la septiéme année, les parents concernés par la qualité de l’enseigne- ment ont décidé d’envoyer leurs enfants de 6¢me et 7éme dans le programme anglais.” Et c’est ce qui peut trés bien se passer dans les différentes commissions scolaires, si les. parents francophones n’usent = de leurs droits constitutionnels — pour une qualité de l’ensei- gnement. Le Secrétariat d’Etat, par l'intermédiaire de son porte- parole du dossier éducation, Claudette Deshaies est trés ferme: “L’éducation est une juridiction provinciale, mais le gouvernement fédéral a ~ enchassé les doits linguistiques dans la ‘Constitution, et le Secrétariat d’Etat est respon- sable des langues officielles.’ $135 annuels par enfant Le gouvernement canadien verse aux provinces, au titre de programmes formulaires (ce que le Secrétariat d’Etat nomme le 9% des dépenses scolaires) 135 dollars par enfant et par année. Mais comme le coat annuel par enfant dépasse certainement ce montant, la province verse le reste. A ce 135 dollars, s’ajoute la . formule du 1,5% pour les frais d’administration, a titre de programmes hors formule a ajouté Mme Deshaies. Mais cet argent versé par le Secrétariat d’Etat et destiné au programme-cadre, se fond dans les caisses du ministére de l'éducation, et l’on en perd la trace. Parce que les enten- tes signées entre 1970 et 1979 entre gouvernements fédéral et provinciaux ne permettent pas de distinguer les sommes. De plus le Secrétariat d’Etat, | avec son programme des com- munautés de langues officiel- les “appuie les groupes dans leurs efforts pour obtenir les institutions qui leur sont pro- pres. A ce titre, il fournit de l'aide aux groupes pour faire leurs représentations auprés| des instances concernées.” Le Secrétariat d’Etat va méme plus loin, il aide tout orga- nisme ou tout :individu a présenter devant le tribunal des cas types ou l’on vérifiera les droits garantis par la Constitution. Ne pas abdiquer A la Fédération des kranco- Colombiens comme au Secré- tariat d’Etat, la réaction est la méme: “les parents ne doivent surtout pas abdiquer devant cette nouvelle situation qu’af- fronte le programme-cadre de francais. Situation un. peu différente, car les parents auront désormais 4 se diriger plutét vers le ministre de l'éducation plutét que vers les commissions scolaires. Dans le projet de loi 6 qui devrait passer devant l’Assemblée 1é- gislative ces jours-ci, il y est stipulé que “le ministre peut n'importe quand avant le ler mai, émettre des directives pour établir le montant du budget ou une partie du budget, y compris pour des programmes d’éducation spé- ciale. Le ministre peut égale- ment obliger une commission scolaire 4 ne pas dépasser son budget ou une partie de son budget. Mais il est toutefois trés. possible que les commissions scolaires puissent racler ,le'si: fonds de tiroir, soient plus “généreuses selon leur capacité de lever des fonds supplémentaires et ne suppriment pas. le ler janvier des classes et professeurs” explique Mme Brassard. La balle se trouve mainte- nant dans le camp des parents qui, par leurs démarches in- cessantes auprés du minis- tére de l'éducation et de leurs commissions scolaires, évite- ront certainement de voir ce programme s’évanouir. Une grosse responsabilité! Pierre, directeur d’usine Suite de la page 1 nous-mémes dessiné cette usine et nous avons tenu compte de _ |’environne- ment autant a |’intérieur qu’a l’extérieur.” En effet odeur et bruit sont estom- pés considérablement. “En 1977, Ferranti Pac- kard avait acheté une usine a Burnaby et jusqu’en 1982 date de l’achat de notre nouvelle usine, nous avons travaillé dans des conditions peu efficaces et pas trop agréables” souli- gne Pierre. Ainsi depuis juin 1982, -les transformateurs sont fabriqués a Surrey, mais c'est depuis 1979 que Pier- re est en Colombie britan- nique et depuis presque dix ans qu'il travaille par- mi l’équipe de cette entre- prise dont la maison-mére est en Grande Bretagne. C'est a l’age de dix mois qu'il quittera Trois Riviéres et a lage de 18 ans qu'il retrou- vera cette ville. Entre temps il aura vécu a Témiscaminge. “Aprés mon cégep, je suis entré a l’Hydro Québec com- me technologiste.” Deux ans aprés il est chez Ferranti Packard. Tout en travaillant, il poursuit ses études et sa formation par des stages dans l'Ontario, aux Etats-Unis. En 1979, le bureau de direction en Ontario décide d’ouvrir une usine en Colombie britan- nique. Pierre quitte le Québec et arrive sur la céte ouest, il est nommé sous-directeur.Six mois aprés, il prend les rénes de la direction de l’usine. Parlons un peu plus techni- que. Les transformateurs que jai devant moi permettent de transformer du voltage dange- reux, c’est-a-dire 14 000 volts, en voltage plus facile a isoler et que nous recevons chez nous, du 120 volts. Voila en gros a quoi servent ces transfo. A l'intérieur de ces derniers on trouve une bobine en alumi- nium ou en cuivre et un noyau en acier siliconé. Ces deux morceaux sont installés dans une cuve ou noyés dans de Vhuile (qui ainsi refroidit le transfo) les voila préts a fonctionner. Sur sa Harvey Davidson Sorti du bureau, Pierre re- joint sa petite famille., et souvent, pour Oter tout le stress de sa charge de direc- , teur, il prend sa grosse moto, ~ une Harvey Davidson, et fuit, en compagnie de Claire, son épouse, sur les routes. Nathalie, sa petite fille de quatre ans, ira, l’année pro- chaine, al’école Anne Hébert. Organisez vos voyages en frangais Appelez Anne-Marie S00 386-7574 Harbour Square - 910 Government St. Victoria, BC V8W 1X3 “Jai fait toutes mes études en francais, je parlais anglais a l’extérieur de 1l’école et de la maison, je suis donc parfaite- ment bilingue. Je ne veux pas que Nathalie ait l’expérience de notre petite gardienne qui, fille de francophones et qui n'a été qu’a l’école anglaise, comprend le francais mais ne peut le parler!” explique Pierre. Retournera-t-il au Québec? “Cela me prend parfois, j'ai envie de retourner chez nous, mais Claire, qui est venue ici 2 D> 0 <0 D 0) ED 0) sans un mot d’anglais, me rassure et se trouve trés bien ici. Mais quelle différence de mentalité ici avec celle du Québec. Au Qué- bec, j'ai souvent entendu les ~ employés raler et dire a leur patron de manger de la m..., ici je ne sais pas ce qu’ils pensent.” A Colette, qui lui confes- sait: «J’aime aimer!>: —Moi, j'aime étre aimé. Edouard HERRIOT 689-0461 Vancouver V6C 1A5 0 <> 0

0 <> 0) ~ 0