A ie 4, TELF-SOLEFIL, Le Soleil de Colombie. Vendredi ler Juillet 1977 _ Reflets d’un pays Le lundi 4 juillet 4 13 h 35 a la télévision de Radio-Canada, ‘Reflets d'un pays nous parvien- dra de Jonquiére. Les téléspec- tateurs pourront alors rencon- trer les Artisans de la rue Ra- cine. : ll sera d’abord question de la fabrication d'un bijou avec Pier- re Laroche, joallier. De son cété, Pierre Beaudoin nous entretien- dra du travail du cuir. Suivront: Suzanne Tremblay qui nous par- lera de poterie; Paule Lagacée, de peinture et de batik; Marc Morais et Jean-Pierre Chamber- land, de la création de meubles; Jean Desgagné et Benoit Sa- vard, de sérigraphie et, finale- ment, Alain Potvin, de la créa- tion de marionnettes. Animatrice: Lison Hovington; recherche: Louiselle Tremblay; réalisation: Claude Bérubé. Le mardi 5 juillet 4 13 h-35, Reflets d’un pays aura pour thé- me: /es Traversiers dans I'est du Québec. L’émission traitera des différentes traverses exis- tant dans cette région de la. province, reliant la Céte-Nord a la rive sud du Saint-Laurent et vice-versa. L’émission sera réa- lisée & Rimouski. Animatrice-recherchiste: Su- ‘zanne Saint-Pierre; réalisateur: Viateur Lavoie. Nos exilés: tel sera le theme de Reflets d'un pays, le .mer- credi 6 juillet 4 13 h 35, en pro- venance de Rouyn. : L'Abitibi vit depuis quelques années une stagnation si ce n'est un dépeuplement. A I|’é- mission, on tentera de voir avec des gens de I|’Abitibi qui sont partis, qui souhaitent revenir ou qui sont revenus, ce qui fait que les grands centres comme Montréal glanent une part im- portante du potentiel humain des région éloignées et souvent sous-développées économique- ment. Comment ces gens vivent cette situation et quels sont les problémes et les avantages qu'ils rencontrent en revenant en Abitibi. - Les participants seront: Su- zanne Brisebois; Ghislain Des- chénes, étudiant en biologie a . Denise Roussel l'Université de Montréal; Su- zanne Giroux, étudiante en édu- cation a |'Université du Québec a Rouyn; Robert Hiller, accor- deur d'orgues; Stella Hiller, mé- decin, et Diane Leduc, avocate au Centre communautaire juri- dique du Nord-OQuest. Animation: Camille Gauthier; recherche: Andrée _ Barrette; © réalisation: Marcel-F. Garneau. Le jeudi 7 juillet 4 13 h 35, Reflets d'un pays, qui nous par- viendra d'Edmonton,. présentera trois sujets se. rapportant a des ' sites historiques et touristiques. Ainsi va la vie Le mardi 5 juillet 4 23 heures, la télévision de Radio-Canada ‘présentera en reprise a Ainsi va la vie deux dossiers de la Semaine verte. Le premier s’in- titule /a Création du partum et a été vu pour la premiére fois le 2 janvier dernier. Pierre Perreault Désirant élargir un peu les cadres de la chronique d‘horti- culture dont elle s’occupe; Clai- re Villemaire, une des réalisa- trices de la Semaine verte, a songé a faire un reportage sur les parfums, leur fabrication et leur origine sur les lieux mé- mes, c'est-a-dire & Grasse, sur la Céte d'Azur, en passant par Saint-Paul-de-Vence, Monaco et la région -parisienne. Claire Vil- lemaire nous dit: «Le projet é- tant susceptible d'intéresser des milliers de téléspectateurs, la direction |'a accepté et nous sommes partis enthousiasmés: Denise Ouellet, notre horticul- teur-conseil; Ginette Hébert, ma script-assistante; Pierre Per- rault, animateur de la Semaine verte; Ronald Berthelet, notre caméraman, Daniel Renaud, son assistant, Paul Bouchard, pre- neur de son et moi. A Grasse > d’abord ol! nous avons passé le plus de temps, nous avons ren-: contré des directeurs d’usines, Denise Ouellet des maitres-parfumeurs que les gens du pays appellent des «nez»; des cueilleuses de fleurs; des employés de parfu- merie, etc. Le résultat de tous ces contacts permettra aux té- léspectateurs de faire une visi- te dans une parfumerie qu'on n'offre pas d’habitude ‘aux tou- ristes de passage 4 Grasse.» «Nous avons réalisé une émis- sion qui sera & la fois docu- ment, interview et images; ni l'un ni les autres séparément mais les trois ensemble. Nous présentons d’abord un bref his- torique de |'industrie du parfum, puis nous nous baladons a tra- vers les champs de fleurs de Grasse et des environs. Nous allons ensuite a I'usine ot! nous voyons comment on fabrique les parfums. Nous en profitons pour _-faire allusion aux industries connexes: la verrerie, les cos- métiques, le savon et les pro- duits de beauté qui relévent tous plus ou moins de I'indus- trie du parfum.» F.C. En premier lieu il sera ques- tion du Parc National de Elk Is- land qui a joué un réle unique dans la conservation du bison. Marc Trudel, naturaliste du parc, nous décrira l'entretien d'un troupeau de bisons et le cycle de vie de cet’ animal. ll sera ensuite question du Fort Edmonton, détruit vers 1920, et qui vient d’étre reconstruit. Uhistorien James Dunlap évo- quera, en interview, le réle his- . torique du Fort. L’archéologue Don Steer ter- mine cette année un projet de fouilles entreprises depuis 15 ans. Ces fouilles ont mis a jour les vestiges de tous les forts de Rocky Mountain House et © précisent la chronologie et les réles des comptoirs de traite dans les Rocheuses. Animatri- ce: Eve Marie; réalisation: Mau- rice Olsen. Le vendredi 8 juillet 4 13 h 35, Reflets d’un pays aura pour the- me /es Arts et parviendra de Jonquiére. : L’émission nous permettra de rencontrer: Mme Ghislaine Per- ron qui enseigne le violon a un groupe de 110 enfants dont lage varie entre 4 et 14 ans; Frank Perron, un jeune altiste de Chicoutimi qui se destine a une catriére professionnelle; Russel Bouchard, historien et collectionneur d’armes, et, fina-— lement, des membres du Club de photo amateur de Chicoutimi qui se réunissent réguliérement pour parler des différentes tech- niques de la photographie. Animatrice: Lison Hovington; recherche: Louiselle Tremblay: L’émission sera complétée par . un dossier Sur les maraichers qu'on a pu voir a la Semaine verte le 14 novembre dernier On rencontrera alors un produc- teur de légumes: Lionel Beau- det. Réalisation: Gilles Perron Commentaires: Jean-Guy Roy. Carcajou et le péril blanc «Les Indiens comme les Qué- bécois sont des colonisés qui ne portent pas leur nom de colo- nisés. Mais pour ce qui est des Indiens, leur condition de pos- session est encore plus grave: ils n’ont presque rien, et ce qui leur reste, on le leur enléve progressivement. Les _ Indiens, en fait, ce sont les Québécois mais au point limite, au degré zéro: le bien-étre social pour ‘tout le monde. Je souhaite donc que mes films soient pour eux des films-reflets de cette condi- tion tragique, des films «cons- cientisants», des films qui. par- ticipent a une certaine politisa- tion des Indiens. Il y a plu- “sieurs Montagnais qui travail- lent avec moi et j’espére pro- fondément qu'ils pourront con- tinuer ce travail par eux-mé- mes, c’est-a-dire faire leurs pro- pres films.» Ainsi s’exprime le cinéaste Arthur Lamothe dans un article “de Richard Gay, paru dans Ciné- ma-Québec, vol 4, no 6, et inti- tulé Carcajou et le péril blanc, Arthur Lamothe le cinéma direct et les Montagnais. Le 3 juillet 4 21 h 30, la télé- vision de Radio-Canada _ entre- prendra la présentation, en re- prise aux Beaux Dimanches, des sept épisodes de Carcajou et le péril blanc, du cinéaste Arthur Lamothe, qui se veut une fres- que la plus compléte possible de la vie des Amérindiens de la Céte-Nord du Québec et plus © particuligrement des _ Indiens Montagnais. Le premier épisode a pour titre Mistashipu (la Gran- - de Riviére) et constitue une sorte d'introduction générale a univers bien particulier qu’est celui des Montagnais. Sous le titre: Evénement dans le documentaire québécois, An- dré Leroux écrit dans Le Devoir du samedi 27 mars 1976: «Je ne’ pourrai jamais oublier le boule- versant témoignage de Christi- ne Vollant dans Mistashipu, le premier film de la série, car on sent, chez cette noble Indienne Propos et confidences Dans tes siécles passés, les ’ hommes de notoriété publiaient a la fin de leur vie des ouvra- ges quiils intitulaient Confes- sions. Ce fut le cas d'Alfred de “Musset, de Jean-Jacques Rous- seau, et l'on pourrait reculer jusqu’a saint Augustin. De nos jours, la coutume est a la confidence et le public se montre friand des révélations - que font, des choses cachées de leur vie, les hommes ou les femmes qui ont acquis de la célébrité. dans les sciences, les lettres, les arts, la philosophie et la religion. A la suite des Propos et con- fidences de notre dramaturge canadien Marcel Dubé, c'est Francois Périer, comédien fran- cais, qui vient ressusciter pour nous le monde d'une grande époque théatrale en France, celle des Sacha Guitry, des Fresnay, des Jouvet, des Coc- teau. Homme de théatre et vedette de cinéma, Francois Périer nous raconte mille et une anecdotes touchant les plus grands noms de la scéne avec l'art achevé du bon. conteur. Certaines de ses confidences sont pleines d'humour, d'autres émouvantes et d'autres encore du plus grand comique. Le tout assaisonné du meilleur esprit. En exemple, cet- te répartie qu'il eut & son exa- men d'admission au Conserva- toire a l'age de 17 ans. A Jouvet qui avait condescendu 4 |’en- tendre dans les Fourberies de Scapin et qui l’avait jugé en ces termes, «Moliére a da se retourner dans sa tombe aprés vous avoir entendu», il répondit: «Alors, monsieur, il doit se trou- ver a l’endroit puisqu'il vous a entendu hier dans /'Ecole des femmes». Les Propos et confi- dences de Francois Périer se- ront diffusés cette semaine a Radio-Canada du mardi au ven- dredi-& 18 h 30. ‘cs ene Le samedi 2 juillet & 20 heu- | res, on verra a la télévision de Radio-Canada la premiére d’une nouvelle série d’émissions inti- tulée Défi. Le cinéaste Daniel Bertolino, jusqu’é maintenant, a 6té surtout attiré par la vie fascinante des peuples primi- - tifs. Récemment, il s‘est attardé au Québec et cet été nous pourrons ‘le suivre — lui et son équipe de Via le monde Canada — dans sa découverte de l’ex- traordinaire. !| a trouvé ici mé- me, dans notre coin de pays, de quoi exalter tous et chacun. d'une soixantaine d’années, la vigueur, la joie de vivre, la séré- nité d'une femme qui, malgré une existence souvent difficile, est demeurée fiére de son ap- partenance a4 la race. C’est, sans contredit, le plus beau por- trait de femme que nous ait of- fert TOUT le cinéma québécois. Lamothe ne se contente pas de nous familiariser avec ceux qu'il filme; il nous les fait connaitre intimement et nous fait partager pendant de précieuses minutes, leur passé, leur présent et leur futur.» Et, plus loin, André Le- roux ajoute: «Dans Mistashipu, la caméra épouse, pendant un long moment, le mouvement du train, nous faisant ainsi décou- vrir l'immensité et la grandeur d'un paysage qui n’appartient plus a ceux qui, originellement, lhabitaient en parfaite harmo- nie avec toutes ses composan- tes. Certains Indiens ont lutté et continuent a se battre pour retrouver les considérables étendues qui leur ont été vo- lées, mais la présence destruc- trice de l'homme blanc si'affir- me partout.» Arthur Lamothe a de plus réalisé les courts métrages sui- vants: Bicherons de la Manoua- ne (1962); De Montréal a Mani- couagan (1963); /a Moisson (1966) Je Train du Labrador (1967) et les longs métrages intitulés: /a Neige a fondu sur la Manicouagan (1965); Ce soir- la, Gilles Vigneault; Poussiéres sur la ville (1967) et Je Mépris n'aura qu'un temps (1970). Pour Carcajou et le péril ‘blanc: réalisation: Arthur Lamo- the avec la collaboration de Ré- my Savard; production: Arthur Lamothe; scénario: Arthur La- mothe et Rémy Savard; images: Guy Borremans;.musique: Jean Sauvageau; montage: Nicole Ro- drigue et Francine Saia; son: Serge Beauchemin; interpréta- tion: les Indiens montagnais de . la Cé6te-Nord du Saint-Laurent. C'est une production des Ate- liers audio-visuels du Québec. L'émission Défi met en vedet- te des jeunes Québécois et Québécoises exceptionnels qui ont décidé que leur vie quoti- dienne serait un perpétuel défi. Et ce dans tous les domaines, de la culture a la science en passant par l’agriculture, |'ex- ploration, la technique, le brico- lage et autres. Le premier invité de Défi sera Gaby Duguay. Il a 25 ans. Toute l'année, il se prépare a |'événe- ment sportif: le marathon de Boston, la course la plus répu- tée et la plus importante au monde. Plus de 3,000 coureurs . participent 4 cette course de 26 milles. Gaby ne gagnera jamais le marathon de Boston, mais il. ~ espére se classer le 300e ou le 400e tout en parcourant cette distance en un temps raisonna- . ble: moins de trois heures. Son défi, c’est cette préparation quo- tidienne, été comme hiver, qui l'astreint 4 un nouveau mode de vie. Les téléspectateurs le sui- vront, de Noél a avril, jusqu’a la ligne d’arrivée du marathon de Boston. . ; Réalisation: Earnie Reid. Baseball Directement du Fenway: Park de Boston, Baseball présentera, le mercredi 4 19 h 30, la joute disputée entre les Blue Jays de Toronto et les Red Sox de Bos- ton. Commentateur: Guy Fer- ron; réalisateur: Michel Quidoz. Kaj