sca 4 as ‘ Un terrain arable aux allées mal soignées Suite de la page 1 Certes, le Secrétariat d’Etat est convaincu des acquis du passé, ow s’enracinent les pro- messes du futur. Mais il ne va pas financer a fonds perdus des opérations qui peuvent se révéler viables, pourvu que l'imagination, l’intelligence et la solidarité prennent le pou- voir, pour l’instant trop sou- vent détenu par le verbe creux, la mesquinerie et linefficacité. On a jeté trop vite. aux orties les bénévoles, en assimi- lant le sérieux et la compé- tence avec l’argent. Pourtant, et le Secrétariat d’Etat s’en rendra compte bientét, des expériences communautaires aussi convaincantes que “la Francophonie and You”, “l’Apéro”, la série “Mardi soir chez le poéte” au Centre Culturel Colombien, I’action des “Dames Auxiliaires de la paroisse St-Sacrement” ne re- posent que sur des bénévoles. Sans parler des nombreux clubs provinciaux qui sans la participation de ces anony- mes du dévouement s’écrou- leraient comme des statues vides. Le probléme de la franco- phonie locale, tel que j'ai pu le cerner pendant ces qua- torze mois, c’est qu'elle ne sait pas assez encourager et inté- grer les bonnes volontés qui se manifestent — parfois sans mesure, parfois de maniére brouillonne — sans se sentir menacée dans ses équilibres fondamentaux. Traditionnel- le, conservatrice, elle a du mal a laisser sa place a l’imagina- tion, qui est parfois critique. D’ou cette dualité malheu- reuse trop souvent observée: entre une francophonie sub- ventionnée.. et. quelque peu _ féodale et des francophones aux mains vides mais pleins diidées. Liissue n’est que trop clai- re: ces derniers, 4 force de crier — et de créer — dans le désert finissent par se décou- rager et raménent la voile en se jurant bien de ne plus remettre les pieds dans la galére francophone. Si tous les décus de la francophonie — autrefois enthousiastes et créatifs — se donnaient la main... on connait la suite. La force des bénévoles, qui ne sont en fait que des fran- cophones concernés, est une mine. Il n’y a qu’a regarder avec quelle vitesse ils contri- buent présentement a la réfec- tion des nouveaux locaux du Soleil. Encore faut-il se méri- ter ce soutien précieux, savoir Vaccueillir et le faire pros- pérer. Il faut que la franco- phonie locale, tout simple- ment, apprenne a devenir communautaire. Et le jardin, alors, refleurira. Réunion du C.P.F. L’Association “Canadian Parents For French” tiendra sa septiéme conférence natio- nale a Regina du 27 au 29 octobre. Le théme en sera: “Apprendre le frangais: c’est une affaire de famille.” Le Secrétaire d’Etat, Serge Joyal, y sera l’invité d’honneur. , Max Yalden sera le modé- rateur de ces trois jours. Ceux-ci seront ouverts par une conférence de M. André Obadia, de l'Université Simon Fraser. Etudiez comme si vous deviez vivre toujours; vivez comme si vous deviez mourir demain. | Saint Isidore [ de Séuille}. Les fautes des autres, c’est toujours réjouissant. André Gide. Le Soleil de Colombie, vendredi 16 septembre 1983 — & Patrick, journaliste de l’A.F.P. Suite de la page 1 ricaines _ :]’'Associated Press ou AP, UPI (Uni- ted Press International), Tass, agence soviétique, se trouvant hors con- cours. En descendant vers les autres agences internationa- les, on trouve l’agence alle- mande DEPE, |’espagnole EFE et l’italienne, ANSA.... Ensuite nous avons les agen- ces nationales, comme la Presse Canadienne (PCou CP). Gros supermarché de l'information Située place de la Bourse, a Paris, l’Agence France Presse compte deux mille employés, dont la moitié se trouve sur le sol frangais. Cing cents journalistes ren- dent compte des nouvelles sur l’hexagone lui-méme. L’AFP est présente dans cent soixante-sept pays. Cété historique, l’Agence France Presse s’est autre- fois appelée, jusqu’en 1967, Yagence Havas. Et cété clientéle, 61% de ses reve- nus proviennent du gouver- nement francais. “L’Agence France Presse est un gros supermarché de Vinformation”. Comme au- cun journal ne peut avoir ses propres correspondants dans tous les coins du monde entier, l’agence est la pour procurer un produit fini. Le journal ou magazine qui est abonné recevra des articles complets.accompagnés de titres et surtitres. Suivons un article écrit par Patrick, pourquoi pas sur la francophonie de notre pro- vince. Sur son télescripteur, Patrick tape son texte qui ’ @crivez au: K1A 0C9 [de Cape Corporate Affa ; ral fairs Canada Canada _MIUF Programme d'aide aux propriétaires — _ c'habitations isolées a la MIUF Nouvelle date limite d'inscription le 30 septembre 1983 Si votre habitation est isolée a la mousse d'urée-formaldéhyde et si vous désirez obtenir l'aide du gouvernement fédéral, vous devez vous inscrire au Centre sur la MIUF avant la fin de septembre. Le Programme sur la MIUF vous offre: — les plus récentes informations médicales et techniques sur la MIUF — une contribution financiére maximale de 5 000$ non-imposable Pour de plus amples informations, Centre sur la MIUF Hull (Québec) Canada est envoyé a Paris. La, en plein Paris, il arrive “en gare de triage”. Il sera sélection- né selon Il'intérét' de ses abonnés. Il est certain que la visite de Lady Di et du Prince Charles au Canada n'interessera pas les pays arabes. On assiste de plus en plus a une sécalisation. “Gra- ce a l’ordinateur, les dépé- ches sont sélectionnées. et acheminées directement vers les abonnés. Par exem- ple, prenons un magazine sur le sport automobile. Celui-ci ne recevra que des nouvelles sur cette discipli- ne” explique Patrick Cram- pont. “Tous les matins, le client abonné recoit sur son télescripteur le menu de la journée avec heures GMT(*) et sujets.” L’équivalent de 65 éditions L’article de Patrick sur la francophonie sera renvoyé par satellite vers l’Amérique du Nord. Il reviendra sur le télescripteur de Patrick et “L’Agence émet de Paris, tous les jours I’équivalent de 65 éditions (a 40 pages l'édition). Elle émet en fran- cais, en anglais, en espagnol et en arabe. Sur l’Amérique du Nord, les deux langues d’émission sont le francais et anglais. Dans un pays arabe Comment devient-on jour- naliste de cette agence de presse? “J'ai appris sur le tas.” Aprés une licence d’écono- mie et une d’anglais, Patrick Crampont postule et entre en 1976 a YAFP, dans le service économique. Jus- qu’en 1980, il est au pupitre de ce service. “Je relisais et corrigeais les dépéches en- voyées par nos correspon- dants” explique Patrick. I fait ensuite du reportage pendant un an, toujours pour le service économique. Plus tard, il suit les affaires sociales de la France; gré- ves, patronat, syndicat... Et c’est en mai 1983 qu’aprés poste ouvert a Ottawa, il arrive dans la capitale fédé-. rale. Aprés deux ans au Canada, ce sera sfirement Paris. Et ot aimerait-il aller si, magiquement il pouvait choisir? “Dans un pays arabe.” Du reste il parle cette langue couramment. Pour la petite histoire, dans la langue arabe, les chiffres que nous employons et que nous appelons “chiffres ara- bes” ne sont pas ceux que Patrick utilise dans cette langue sémitique. [*] GMT : Heure du Méri- dien de Greenwich. humour Montrez-moi . un homme _ parfaitement satisfait de lui-méme — et je vous montrerai un parfait raté. Client de restaurant ‘qui commande un steak: — Saignant, trés sai- gnant... Redonnez-lui - simplement la chaleur sur ceux du Canada. avoir entendu parler d’un animale. A ae 3 Royal Commission on the Commission Royale sur le Ocean Ranger Marine Disaster Désastre Marin de lOcean Ranger Canada l'automne. celle-ci aura recus. physique; . Toute précision concernantla pourra étre fournie par M. Grenville. La date et le lieu pour la tenue des audiences publiques prévues dans la deuxiéme partie seront annoncés. ~ . Lapremiére partie du mandat de la Commission prévoit que celle-ci doit | faire enquéte sur le naufrage de I'Ocean Ranger. Les preuves de nature technique recueillies pendant l'enquéte seront déposées au cours dela . derniére serie des audiences publiq Selon la deuxiéme partie de son mandat, la Commission doit mener une enquéte sur les pratiques et les procédures relatives au milieu marin et aux travaux de forage au large de la céte est du Canada. Cette enquéte, qui sera menée parallélement a celle susmentionnée, utilisera principalement trois sources d'information: les dépositions concernant le naufrage de I'Ocean Ranger, les résultats des études en- treprises pour la Commission, ainsi que les mémoires et documents que La Commission s'est fixé pour objectif de déterminer des moyens pratiques d’accroitre la sécurité des employés travaillant sur les plates-formes de forage au large de la cote est du Canada. Les études réalisées a cette fin touchent principalement les questions suivantes: @ le milieu — évaluation des critéres relatifs 4 la conception et ala mise en application des modes d’exploitation compte tenu du milieu e le matériel — conception, construction, classification, approbation et équipement des unités de forage utilisées au large des cétes; @ lasecurité — tout ce qui concerne la sécurité des travailleurs en mer (sauvetage, hygiéne, accréditation et formation des travailleurs et ‘des membres de |’équipage); @ laréglementation — régles et directives régissant les travaux de for- age, et leur pertinence en ce qui trait a la sécurité du personnel. La Commission invite les personnes et les organismes bien informés qui voudraient contribuer a ses travaux a lui adresser leurs mémoires d'ici le31 decembre 1983, al’adresse suivante: David M. Grenville ’ Secrétaire dela Commission Commission royale sur le désastre marin de l'Ocean Ranger C.P. 2400 Saint-Jean (Terre-Neuve) - A1C 6G3 _ eee. Newfoundland/ Terre-Neuve ues, lesquelles reprendront a présentation et le contenu des mémoires