OCTOBRE 1994 Spécial informatique Les ordinateurs rendent-ils fou? Par OLMER CLEMENT Gare a |’informatique ! A haute dose, la nervosité qu’elle engendre peut mettre en péril la santé de ceux qui en font leur métier. La premiére machine a calculer du début du siécle tenait presque autant de place qu'un wagon de chemin de fer. Aujourd’hui, l’ordinateur, aux fonctions innombrables et mille fois plus puissant que son ancétre, se contente d’un modeste coin de bureau. Prodige de la technologie et de 1’informatique dont personne ne songerait acontester les avantages ! Mais la médaille ason revers. L’informatique progresse a une rapidité telle que ses spécialistes, bien souvent, ne parviennent Aen suivrel’évolution qu’au prix d’un «marathon» constant, préjudiciable a leur équilibre. Formation continue, recyclage, rattrapage, stage de perfectionnement... sont les maitres-mots d’une profession ot le savoir devient trés vite dépassé. Ce que l1’on enseigne a nos étudiants informaticiens n’a déja plus cours, bien souvent, lorsqu’ils débarquent sur le marché du travail, constate un professeur. J’avais appris a travailler sur une langue trés spécifique utilisée sur des machines IBM... qui n’étaient plus vendues quand jai trouvé mon premier «job», confirme Jean Bérubé, 28 ans, aujourd’hui programmateur chez Bull. Mon bagage était devenu aussi «utile» que le grec ou le latin pour un expert-comptable. Jean Bérubé a di retourner en classe suivre les cours du soir. Ils sont nombreux dans ce cas, explique un enseignant. Une enquéte établit en effet, que 43% des informaticiens sont astreints a au moins une nouvelle formation dans 1’année - contre 30% dans les autres professions. Pour gonfler encore plus ingénieurs et techniciens, les sociétés d’ informatique multiplient les conférences internes sur tel ou tel sujet pointu. Elles vont méme jusqu’a leur payer tout ou partie de leurs abonnements a des revues scientifiques. Tous les ans |’informaticien s’apercoit qu’,ici et la des techniques, des méthodes nouvelles pointent le nez et s’apprétent a détréner celles qui lui sont familiéres. Il faut, encore et sans cesse, apprendre a «saute d’un matériel a |’autre, d’un programme 4 |’autre et bien malin celui qui pourrait prédire qu’un tel langage informatique, ou telle machine va s’imposer sur le marché, car des phénoménes annexes, dont certain échappent au rationnel, interférent dans l’évolution de 1’informatique . La mode, par exemple : ainsi on a cru la BASIC enterré et 1’on constate aujourd’hui qu’il est encore trés utilisé .Enrevanche, L>ADA, dont on assurait qu’il deviendrait le langage universel des informaticiens, n’a jamais vraiment pris son essor. Le syndrome de I’adolescence A 40 ans, nous sommes déja considérés comme des «vieux», déplore un «quarantenaire», comme on les appelle dans la profession. Méme les meilleurs d’entre nous ne parviennent pas toujours a se recaser quand leur«boite» les «laches». Aussi les informaticiens vivent-ils dans lahantisede!’échec. Certains, victimes des nerfs, de l’angoisse, perdent pied et développent le «syndrome de l’adolescence. Un phénoméne en progression spectaculaire dans l’informatique , selon les spécialistes de la médecine dans le travail. Les jeunes qui choisissent ce métier aujourd’hui s’engagent sur un chemin qui n’est plus semé de pétales de roses, comme |’a été celui de leurs ainés, prévient un professeur. Méme si le marché reste a des niveaux élevés dans cette branche, les employeurs ne se disputent plus leurs futurs collaborateurs 4 la sortie des écoles. Et les rémunérations proposés ont tendance a se dégonfler. Les jeunes informaticiens ont un handicap par rapport aux littéraires, remarque un psychologue. Par exemple, il sont loin de posséder l’aisance de ces Semaine de la PME, du 23 au 29 octobre L'apport important des entrepreneurs 4 l'économie Par DENISE ARAB Montréal - Pour souligner l’apport des petites entreprises 4 l’économie du pays, la Banque fédérale de développement et la Chambre de commerce du Canada organisent la quinziéme édition de la Semaine de la PME, du 23 au 29 octobre. En Colombie-Britannique, la Semaine de la PME est parrainée par le Ministry of Small Business, Tourism and Culture. : Le théme de la Semaine de la PME 1994 est «Partenaires pour la croissance». Dans l’environnement d’affaires mondial et concurrentiel que l’on connait aujourd”hui, les petites et moyennes entreprises réalisent qu’un partenariat peut constituer la clé qui leur ouvrira les _ portes de nouveaux marchés et d’une croissance soutenue. Une large gamme d’ activités est prévue, par exemple des ateliers, des remises de prix, des expositions commerciales, des déjeuners d’affaires et des conférences pour les entrepreneurs. Des événements spéciaux se tiendront également a l’intention des jeunes entrepreneurs, des femmes entrepreneurs, des propriétaires d’entreprises ethno- culturelles et des exportateurs. Les activités de la Semaine dela PME offrent aux entrepreneurs lapossibilité d’ apprendre des choses au cours des différents ateliers et séminaires, et d’élargir le cercle de leurs relations d’affaires. En échangeant de |’information sur des stratégies de gestion, des occasions d’affaires et les nouveautés du monde des. affaires, les entrepre- neurs pourront identifier des moyens d’améliorer le fonction- nement de leur propre entreprise. Lepoint saillantdela Semaine de la PME sera la remise des Prix de la BFD aux jeunes entrepreneurs pour 1994. Cette année, laremise des prix aura lieu le 24 octobre 4 Ottawa, en Ontario. LesPrixdelaBFDauxjeunes — entrepreneurs soulignent les réalisations de douze jeunes entrepreneurs exceptionnels, un par province et par territoire. La Banque fédérale de développement favorise la création et le développement des petites et moyennes entreprises du Canada. En sa qualité de société d’Etat, la BFD offre du financement spécialisé aux entreprises commercialement viables, notamment des préts a terme et du capital de risque ainsi qu’une large gamme de services de planifica- tion, de consultation et de mentorat. Cette année marque le cinquantiéme anniversaire dela BFD, cinquante années au cours desquelles elle a aidé les gens d’affaires a b&tir des entreprises prospéres. derniers qui savent mieux s’adapter a des situations nouvelles. Comme enfermés, confinés dans un systéme, ils montrent peu d’aptitude a la communication - si importante a présent dans les entreprises en pleine mutation. Aussi s’efforce t-on, a présent, de corriger le tir des écoles, en délaissant le principe de tout technique au profit d’une formation ouverte, plus large, plus POSSIBILITE D'INVESTISSEMENT A REGINA, SK diversifiée, qui le cas échéant, faciliteralereconversiondel’ éléve. La nouvelle génération des informaticiens comptera un nombre grandissant de jeunes gens a la double formation : gestion et informatique, médecine et informatique, droit et informatique... Ceux-la seront mieux armés pour affronter les aléas d’un métier a la stabilité AVANTAGES D’INVESTISSEMENT e Assurance h jusqu’a 85 % ¢ AUCUNE REGLEMENTATION DES LOYERS othécaire LNH couvrant e la valeur de la propriété (pour les acheteurs admissibles) MEDFORD MEWS 2 - 86, Nollet Avenue 136 ¢ 13 immeubles : 1 - immeuble d’appartements de 3 étages, 2 - 156, Gore Place sans ascenseur 160-310, Gore Place 12 -immeubles de collectifs sur jardin de REGINA 2 étages (SASKATCHEWAN) *294 logements : 9 - appartements de une chambre N° de Réfé: . 15 - appartements de deux chambres PE ae 80 - collectifs sur jardin de une chambre 470602717 / 14 - collectifs sur jardin de une chambre- 470602713 ane “fechage - collectifs sur jardin de deux chambres ¢ Réfrigérateur, cuisiniére et climatiseur mural dans chaque logement * 320 places de stationnement munies d'une prise de courant et revétues en dur 4 places de stationnement non munies d'une prise et revétues en dur ¢ Commodités foumies : clétures de bois a les cours des logements, terrain de jeux, piscine extérieure et court de tennis e Total du revenu mensuel possible : 124 357 $ Prix de vente minimum acceptable : 4 900 000 $ 410, 22° rue est, bureau 300 Pour obtenir plus d'informations, y compris un prospectus et les conditions générales, veuillez téléphoner ou écrire sans délai & fendroit suivant: La société canadienne d’hypothéques et de logement Saskatoon (Saskatchewan) S7K 5T6 Téléphone: Mme. B. Jamieson (306) 975-4008 Date limite: Les propositions doivent parvenir au bureau de la SCHL au plus tard le 19 octobre 1994, a 14 h, heure de Saskatoon. La SCHL collabore avec tous les paliers © du gouvernement, l'industrie et la société afin d'aider les ~ Canadiens a se loger. Canada