Soe tee concent meememeemmen Geer iierioemesat echeeerimmerieereneeieeiemmenetee rear eee Ee 2 - Le Souen ve CotomBie, veNoreDI 18 juin 1993 —NFormation Campbell 1ére Reine des élections, premiére femme au poste de commande d’un gouvernement fédéral canadien, Kim Campbell a, dans |’immédiat, apporté quelques notes positives dans la politique canadienne. Il est bien sir positif pour la Colombie- Britannique d’avoir pour chef d'état canadien, lune de ses citoyennes. Plus positif encore, le fait qu’une ouverture d’esprit salutaire se soit installée dans une grande partie de la société canadienne pour permettre l’élection d’une femme a ce poste. Ceci dit, tout reste a faire au lendemain d’un congrés, vaguement démocratique durant lequel les tractations de couloirs, les promesses de pouvoir etles échanges d’influences ont sans doute, eu une plus grande influence sur les résultats du vote, que la conviction profonde des délégués pour. des programmes nouveaux, la raison principale étant que les candidats ne sont pas sortis des _ banalités courantes expliquant ce qui va mal, promettant d’y remédier sans trop savoir comment. Au lendemain de la victoire et des félicitations d°usage, madame Campbell se retrouve membre du club international des chefs d’états, impuissants devant l’ampleur de la crise économique mondiale contre laquelle nul n’a encore trouvé de solutions. Ils n’en meurent pas tous, mais tous en sont atteints. Alors qu’ils proposent a leurs peuples des solutions auxquelles plus personne ne croit - a force d’entendre dire que le pays est riche alors que le peuple est de plus en plus pauvre. Le Canada n’échappe pas a la régle. Si Kim Campbell veut réussir, elledevra faire trés vite pour trouver un nouveau refrain, et convaincre, avant les élections automnales, lélectorat du pays qu’elle dirige pour |’ instant. Dur dur d’étre premiére ministre ! (A suivre avec intérét). Jacques Baillaut | pean ee ee oe en eee eee a ee Le Groupe parlementaire Robichaud L’ange gardien des francophones hors Québec Peu degens connaissentson existence. Sesactivitésne ®Uve™mement de l’Alberta et sontnisecrétes nisubversives, mais plutét discrétes. Le Groupe parlementaire Robichaud (GPR) préfére l'efficacité aux échelons les plus élevés de la politique canadienne, qu’une publicité tapageuse. Depuis toujours, les francophones hors Québec ont des amis, des protecteurs et des défenseurs au parlement canadien. Depuis un an et demi, ils ont I'appui du Groupe parlementaire Robichaud. Le GPR a wu le jour lors du dernier débat constitutionnel. Une idée du sénateur et ancien premier ministre libéral du Nouveau-Brunswick, Louis Robichaud, qui s’inquiétait de la place des communautés francophones et acadiennes dans la réforme de la Constitution canadienne alors en cours. Le GPR est un groupe multipartisme, informel, qui regroupe des parlementaires du Sénat et de la Chambre des communes. Vingt-deux parlementaires représentant des hors Québec, ou ayant d’importantes communautés francophones, sont mis au courant de ses activités. Personne ne sera étonné d’apprendre que le député libéral de Vanier, Jean-Robert Gauthier, et le sénateur conservateur du Nouveau- Brunswick, Jean-Maurice Simard, participent activement aux activités du GPR. Les Néo- démocrates, malgré les invitations répétées, n’ont cependant jamais participé aux activités du groupe. Quelques Québécois, comme le sénateur Pierre de Bané, sont aussi de la partie. Il y améme un député anglophone libéral, Robert Kilger, qui représente la circonscription de Stormont- Dundas dans |’Est ontarien, ow il y a une forte concentration de francophones. L’ex-commissaire aux langues officielles, d’Iberville Fortier, agit comme secrétaire. Le sénateur libéral Roméo Leblanc du Nouveau-Brunswick préside actuellement les destinées du GPR. Quand on lui fait remarquer que ce groupe agit un peu comme lange gardien des intéréts des Francophones hors Québec, M. Gauthier ne rejette pas la comparaison. “C'est pas faux. Unange gardien qui se préoccupe de sensibiliser les autorités des deux cétés de la cléture”, car la partisannerie politique n’a pas sa place lorsqu’il est question des langues officielles. La spécialité du GPR: tenter de limiter les dégats occasionnés par une politique gouvernementale qui heurte de plein fouet, ou par ricochet, les intéréts des communautés francophones. Lorsque le gouvernement a annoncé des coupures de 10 pour cent aux subventions aux organismes et aux associations, le GPR a cherché a convaincre la secrétaired’ Etat, Monique Landry, qu’il fallait éviter a tout prix de couper les sommés allouées aux Francophones dans le cadre du programme des langues officielles dans l’enseignement, qui a été renouvelé il y a quelques semaines pour une autre période de cing ans. Jean-Robert Gauthier raconte qu’ il fallait alors expliquer a la ministre qu'il était injuste de mettre sur un pied d’égalité la situation des Francophones et des Anglophones en éducation. “Eux se servent des fonds alloués pour enrichir l’éducation de leurs enfants, nous, pour offrir l’essentiel anos enfants. Ily aune différence. ” Mme Landry, assure le député Gauthier, a compris la nuance. Méme chose lorsque le gouvernement a décidé d’abolir le Programme de contestation judiciaire. Selon Jean-Robert Gauthier, cette décision ne visait pas, contrairement 4 ce qu’on aurait cru, les Francophones hors Québec. Elle visait, affirme le député, les autres groupes minoritaires comme les homosexuels, qui harcelaient le LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS En diffusant, jour aprés jour, les meilleures émissions de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, du Québec et d'Afrique, TV5, c'est le tour du monde en francais. Une vision internationale et vigilante de l'information. Une présence internationale dans le monde des arts, des lettres et des sciences. Un calibre international dans l'univers des variétés, des téléfilms et du théatre. Tout un programme a TV5, cable'35*: * * * * * LA TELEVISION INTERNATIONALE >) Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. TOUT UN PROGRAMME! utilisaient le programme pour contester les lois provinciales. Puisque le Parti réformiste sétait promis d’abolir le Programme de contestation judiciaire une fois au pouvoir, le gouvernement fédéral, poursuit le député Gauthier, en a profité pour prendre les devants. “Par ricochet, cela a touché les Francophones.” Depuis quelques semaines, indique M. Gauthier, les députés déposent a la Chambre des communes de nombreuses pétitions del? APEC (Alliance pour la préservation de l’anglais au Canada), du Parti réformiste et du CoR (Confederation of Regions, qui est l’opposition officielle au Clin d'oeil, Nouveau-Brunswick) contre la Loi sur les langues officielles. L’APEC réclame que cette loi fasse 1’objet d’un référendum national. Les députés n’ont pas le choix : ils doivent déposer toute pétition qui leur est adressée, méme s’ils ne partagent pas le point de vue des signataires. Et selon Jean-Robert Gauthier, aucun député ne dépose ces pétitions avec le sourire aux lévres : “Pas un libéral en tout cas. Ilmangerait un maudit coup de pied au derriére !” Mais tout partisan qu’il soit, M. Gauthier reconnait que le GPR aura toujours sa raison d’étre, méme si les libéraux prennent le pouvoir aux prochaines élections. APF ro. LAISSE A _ LESOIN DE ME Président-directeur : Jacques Baillaut Rédacteur en chef : Frédéric Lenoir Administration et gestion : Noélle Mathis Journaliste : Pierre Longnus Infographisme : Suzanne Bélanger Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Jean-Claude Boyer, Catherine Lannoy. - Collaborateurs Arts et spectacles : Marie-Louise Bussires, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet, Claire Bédat, Louis Anctil. Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi : ‘Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, C.-B., V6A 2W3. Tél : (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax : 683-9686. L'abonnement annuel cofite 25$ au Canada, 30$ 4 l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Le seul journal en frangais de la Colombie-Britannique L'HISTOIRE a at ne —