“page 16 NOS MOUVEMENTS... VISITE A PRINCE GEORGE Une soixantaine de convives se réunissaient autour d’une table de banquet, 4 Prince George, le 29 avril, pour les agapes canadiennes-frangai- ses auxquelles étaient invités le secré- taire-général de la Fédération Cana- dienne frangaise, qui prononca la conférence, ainsi que le R.P. Z. Bé- langer, S.S.S., M. et Mme Francois Coulombe, de Vancouver et Mme Pa- quette; M. Elphége St. Arnaud, agissant comme animateur, présenta le prési- dent du Cercle Canadien frangais de Prince George, M. Arthur Canu- el, M. Arthur Cheramy, vice-prési- dent de la Fédération, ainsi que les visiteurs dont le R.P. O. De Keyser, O.M.I1., curé de Giscome et le vicaire de la paroisse St. Mary’s de Prince George. Le secrétaire général de la Fédé- ration, Roméo Paquette, rendit hom- mage au groupe de travailleurs qui maintiennent la vigueur du groupe de Prince George depuis des an- nées. Il se dit heureux de la présence de représentants du clergé de la région, en particulier 4 la suite de la lettre collective des évéques du Ca- nada qu'il résuma et commenta quel- que peu en ce qui concerne les pro- blémes des Canadiens francais ca- tholiques de la Colombie: Il se dit personnellement froid a Vidée que d’autres paroisses nationales de lan- gue francaise soient fondées en Co- lombie, pour le moment. Sans con- tester le bien qu’ont pu faire ces pa- roisses ni leur nécessité dans le passé, nous traversons présentement une crise qui le fait hésiter. D’ailleurs, la preuve est faite que les Canadiens francais ne désirent pas vivre en ghettos ni en réserves. Ils souhaitent le respect de leurs droits nationaux dans la diversité et dans la dualité linguistique officielle. Puisqu’ils sont appelés 4 contribuer au bien com- mun au méme titre que tous les au- tres, qu’ils payent des taxes au méme gouvernement, qu’ils participent 4 ’é- dification de la méme Eglise, qu’ils sont soumis aux mémes lois, pourquoi seraient-ils obligés, quand il s’agit d’exercer leurs droits naturel: droit de la personne, droit des groupes a la dignité, 4 la culture, a Videntité, devraient-ils se retrancher sur eux- mémes et libérer l’état et les insti- tutions de leur devoir envers eux? Il est donc temps, dit-il, que les L’APPEL principes émis par la lettre collective des évéques — principes qui sont, en effet, une interprétation pour applica- tion canadienne de ceux qui ont été proclamés par Jean XXIII dans ses encycliques “Pacem in Terris” et “Ma- ter et Magistra” — soient étudiés et mis en pratique. Le secrétaire général a félicité le Club Caandien francais de Prince George de ne pas se diriger vers la fondation d’une paroisse mais d’as- surer tout leur support aux deux (pa- roisses territoriales de Vendroit. Il a fait le voeu que celles-ci_reconnais- sent cet apport des Canadiens fran- cais et réalisent en méme temps la merveilleuse contribution qu’elles peu- vent apporter au respect mutuel que doivent s’accorder les deux groupes linguistiques et culturels du pays. Le conférencier fut remercié par le R.P. O. De Keyser, O.M.I., qui en a profité pour dénoncer Vattitude né- gative du journal local au sujet du francais, et de tout ce qui touche a la francophonie. Les invités sont reconnaissants de Yaccueil chaleureux qui leur a été accordé a Prinice George; particu- liérement de Ia part de M. et Mme Arthur Cheramy et de M. et Mme Elphége St. Arnaud qui ont donné Vhospitalité aux visiteurs. PRIPPPPAILSA DORENAVANT: “LE FOYER MAILLARD” Au cours d’une assemblée générale spéciale des sociétaires de la Société Biculturelle de Maillardville, tenue a la bibliothéque Notre-Dame de Fa- tima, le 7 mai, il a été décidé de créer une raison sociale dont les fins exclusives seront la construction et administration du foyer pour re- traités, 4 Maillardville. Comme on le sait déja, il s'agit dun édifice de huit étages pouvant loger 128 pensionnaires, dont la cons- truction débutera probablement Pau- tomne prochain. La Société Bicultu- relle de Maillardville a pris Vinitiati- ve de ce projet pour lequel elle a lanicé une souscription populaire. La moitié, environ, de lobjectif pré- vu a été atteint: c’est-a-dire, un peu plus de $27,000 des quelque $60,000 qui représenteront 10% de la valeur totale du projet. Puisque la Société Biculturelle de Maillardville n’existe pas uniquement en vue de ce premier projet, il a été jugé nécessaire de créer une société a charte qui se nommera La Société Foyer-Maillard Society 4 qui les ac- tifs nécessaires seront remis pour réa- liser le projet en question. A la mé- me assemblée, il a été décidé que le Juin 1967 foyer pour retraités portera le nom de Foyer Maillard, en mémoire du curé fondateur de la premiére parois- se de Maillardville. Nous en profitons pour inviter ceux qui ne l’ont pas fait 4 contribuer a ce projet qui doit en étre un de toute la communauté de Maillardville. COURTE VISITE DE Me JACQUES-YVAN MORIN Nous avons profité des deux heures que pouvait nous consacrer Me Jac- ques-Yvan Morin, président des Etats Généraux du Canada frangais, pour lui permettre de rencontrer quelques- uns de nos délégués aux délibérations d’automne de ce grand forum. M. Morin était le conférencier in- vité par la “Law Society” et on lui avait de plus réservé des interviews a la radio et a la télévision, ce qui lui a permis de répondre a toutes sortes de questions sur le Canada francais et sur ses aspirations. Il n’y a pas de doute que notre désir de ren- contrer nos compatriotes du Québec est subordonné aux services encore plus grands qu’ils peuvent nous ren- dre en s’adressant 4 la population en général. Une agréable table ronde nous permit, toutefois, de brosser les élé- ments d’un document de travail que notre délégation devra préparer et étudier avant de participer aux sé- ances d’automne qui se tiendront pro- bablement en novembre. Nous en profitons pour inviter nos groupes, a travers la province, 4 nous faire parvenir leurs suggestions sur les sujets suivants: 1 — Comment prévoyez-vous le réle du Québec vis-a-vis le Canada francais, en général? vis-a-vis le gou- vernement central d’Ottawa? 2 — Quelles améliorations aime- riez-vous voir dans le traitement fait a la langue frangaise 4 l’extérieur du Québec? 3 — Comment envisagez-vous ]’é- galité de droit des deux langues offi- cielles au pays: deux unités géogra- phiques dont Tune frangaise et l’au- tre anglaise, ou, l’extension des droits a lune ou l’autre langue d’un océan a l'autre? Les réponses recues nous aideront a préparer un document fidéle aux aspirations des francophones de la Colombie Britannique. PIPPIPIPIAIAS GUIDES DE MAILLARDVILLE Les Jeannettes de Notre Dame de Fatima ont participé aux célébrations du 50e anniversaire des apparitions de Fatima, dans leur paroisse en as-