SAAR SRA NNN ASN yaa ae 2 Le Soleil de Colombie, vendredi 19 septembre 1980 LE ce ai L DE coLtomar LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE & Directeur: André Piolat Rédactrice: Huguette Décarie-Desjardins Journaliste coopérant: Claude Tronel Composition: Annie Granger Secrétariat: Héléne Desbiens PUBLIE PAR LE SOLEIL-DE COLOMBIE LTEE 3213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Abonnement: 1 an: Canada $10- Etranger $15 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 TF Association de la Presse Francophone Hors Québec Réduisez vos impéts avec un don 4 la Fondation Le Soleil de Colombie SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et l’enseignement de la langue francaise en Colombie britannique par l'intermédiaire de bourses, prix, etc.. La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée a Victoria, C.B. sous r'Acte des Sociétés et avec Revenu Canada Impot, qui I’'a autorisée a remettre des regus aux donateurs qui pourront s’en servir pour réclamer en déductions d’impéts les dons versés. La Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: it: M. André Piolat. ® Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville, Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de Vancouver. Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du département des langues, école secondaire Eric Hamber. Conseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M. | David Radler, Président Sterling Newspapers, M. Jean Riou, directeur général : L’année fiscale est terminée, au cours de laquelle $3,439.70 ont été recueillis dont $1,000 ont été offerts en prix. Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: aS Club F $ 20.00 Hurrard, Léon - Kelowna $ 5.00 S Librairie le Soleil - Vancouver $500.00 Auerbach, Julie $ 10.00 Girard, Gisdle $ 35.00 Christian Caméra Communication $ 10.00 Morrison, Arthur $ 10.00 Picard, Joseph - Vancouver $ 5.00 Howard Bruce, Juge $ 40.00 Boileau, Brigitte $ 20.00 enna cee ha $100.00 Sanschagrin, Jean L.- Shawinigan Piolat, 00 $ 1,835.00 ‘NOM Ae Re. Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Oui, je crois que l'avenir du francais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus a chéque au montant de ADRESSE. .....coseessssesse. Se SS | VILLE.. Stinos -PROV.... CODE POSTAL Les députés NDP effectuent une tournée en C.B. Les députés fédéraux NPD de la C.B. ont entrepris une tournée pour se renseigner sur les problémes des colombiens. Lundi dernier dans les bureaux du parti, ils recevaient les représentants des media ainsi que de nombreuses délégations d’associations. De Vancouver Mmes Pauline Jewet, Margaret Mitchell, MM. Jim Fulton, Lyle Kristiansen, Ted Miller, Syd Parker, Nelson Riis, Svend Robinson, Ray Skelly et Ian Waddell s ‘e diviserons en deux troupes et visiterons Victoria, Duncan, Nanaimo, Surrey, Kam- loops, Kelowna, Castlegar et Kimberley. EDITORIAL — Echec et victoire Si la conférence constitutionnelle a fini par un échec pour le pays, elle a été une victoire pour René Levesque, premier ministre du Québec, qui maintenant peut retourner chez lui et rappeler aux Québécois, qu'il les avait prévenus, au cours de la campagne référendaire, que les promesses de réformes des partisans du NON, particuli¢rement celles des premiers ministres provinciaux, les Bennett, Lougheed, Lyon. , etc., n’étaient que de la rhétorique hypocrite, que ces messieurs aprés une défaite du référendum, oublieraient vite leurs promesses. M. Levesque n’a pas malgré le résultat négatif de son référendum, abandonné son réve d’un Québec indépendant. Siau cours de la conférence il n’a pas fait de discours explosif, il a néanmoins fait son possible pour encourager les autres premiers ministres a faire échouer la conférence. Ne SOyOnS pas surpris, s’il profite du fiasco de la conférence pour étayer sa prochaine élection provinciale. A quiattribuer I’échecde la conférence? Les premiers ministres provinciaux essaient de mettre le blame sur M. Trudeau, premier Ministre du Canada, mais quiconque a suivi fidélement les quatre jours et demi des débats télévisés ,n’a pu faire autrement que de se rendre compte qu’a part MM. Davies d’Ontario et Hatfield du Nouveau Brunswick qui tout au long furent conciliants, les autres, se montrérent inflexibles dans leurs demandes, la plupart, devant bientét faire face & une élection, profitérent de la télédiffusion nationale des débats pour jouer aux chevaliers sans peur et sans reproche, défendant leur faible province contre l’ogre fédéral, espérant par leur inflexibilité, s’attirer les votes de leurs constituants. . Aprés cet échec, que va-t-il se passer?Une autre conférence? A quoi bon, voila 53 ans que I’on essaie dans maintes conférences d’arriver a un consensus sur le rapatriement et mode d’amendement. de notre constitution, toujours sans succes. D’autres conférences seront aussi vouées A un méme échec, que les précédentes. Ilincombe donc a M. Trudeau de rappeler le Parlement en session, obtenir le droit de la majorité parlementaire d’agir unilatéralement. De présenter au Parlement d’Angleterre, les amendements contenus dahs ce que M. Trudeau appelle “La chartre des droits”- [droits partout au Canada, a I’éducation dans Tune ou l’autre des deux langues officielles, a la liberté personnelle, liberté de pensée, d’expression, de presse, de rassemblement etc...] enfin tout ce qui est inscrit dans la chartre des droits de homme. Une fois ces droits inscrits par le parlement britannique, ramener au Canada notre constitution et laisser ade «4 futures conférences les discussions sur le partage des pouvoirs, réforme du Sénat, etc... Ce sont des sujets aléatoires qui peuvent attendre. Par contre nous ne pouvons laisser plus longtemps aux caprices ou lubies des politiciens nos droits fondamentaux. Nous avons une confiance limitée en certains de ceux que nous avons maintenant. Dieu seul, sait ce que l'avenir nous réserve. André PIOLAT lecteurs...C Le drapeau franco-colombien Dans la parution du Soleil du 12 septembre dernier, Claude. Tronel, journaliste: signe un article intitulé: “Les Franco-colombiens auront leur drapeau.” L’article rend justement les détails du concours-drapeau franco-colombiens, détails pris d’un communiqué de presse, envoyé aux médias de la province. Toutefois, au _ point du lancement du con- cours, il faut signaler que Varticle n’est pas tout a fait ‘conforme au communiqué. Le concours est lancé par le comité organisateur des quatre organismes provin-. ciaux: la F.J.C., la F.F.C., le C.C.C.B., et la Sté Histori- que. Ce comité a été formé _ d’aprés une proposition: adoptée par les membres du conseil général de la F.F.C. La F.F.C. ne lance pas le concours en collaboration avec les trois autres organis- mes. Ceci est une précision que le comité tient 4 apporter a larticle. Nous vous remcercions de Y'attention que vous apporte- rez a notre précision. Micheline BRODEUR, Comité organisateur Fédération ‘des Colombiens. franco- L'abonné de la semaine... Notre journal peut se vanter d’avoir parmi ses abonnés une réelle mosaique d’ethnies. Aujourd’hui, c’est une famille originaire des pays de I’est qui recoit le Soleil. Nous vous présentons monsieur et madame Shishkoy et leur fille de 8 ans’/z, qui sont arrivés a ee Madame Shishkov, Lui, d’origine bulgare, elle d’origine russe, ils se sont connus a Moscou et se sont établis ensuite en ulgarie, et un beau jour, ily aenviron 4 ans, avec la petite Anna et le pére de Mme Shishkov , ils ont quitté leur pays pour’ l’Autriche, et la ont demandé, au Canada, Vasile politique. Ils ont vécu trois ans 4 Montréal, mais M. Shishkov, ingé- nieur forestier, n’a pu trouver un emploi dans sa ‘branche. Mme Anna Vancouver en juillet dernier. * sa fille Anna et une de ses petites amies Shishkov, du Conserva- toire de musique de Moscou a enseigné le piano au Conservatoire de Musique du Québec a Montréal. Quant au pére de Mme Shishkoy, il est toujours 4 Montréal ov il enseigne la littérature russe dans les universités McGill et de Montréal. M. et Mme Shishkov parlent la langue frangai- se qu’ils ont apprise a Montréal et ils ne veulent pas la perdre . Anna est a l’école St- Sacrement a Vancouver et ’ elle suit, tous les samedi, des cours de russe ; sa mére ne veut pas qu’elle perdre son héritage cultu- rel russe. Trés beile petite fille, Anna est aussi a l'aise en piano qu’en ballet classique. Mme Shishkov, outre le bulgare, le russe et |’alle- mand, parle le frangais et maintenant s’attaque a l'anglais. Son plus vif désir est de donner des cours particuliers de piano, en frangais. “Nous aimerions retour- ner dans notre pays, si le régime devenait plus souple. Nous avions la-bas deux identités, la vraie et celle dont nous nous parions pour |l’extérieur. Nous avons quitté la Bul- garie pour cette raison, et surtout pour notre fille, car déja ala maternelle, la “propagande commence.” M., Mme Shishkov et leur fille se plaisent a Vancouver avec l’inten- tion d’y rester. M. Shishkov travaille pour le gouvernement de Colombie britannique. Nous leur souhaitons la bienvenue a Vancouver et dans leur nouveau pays. Annie GRANGER = | .| = | a g | ¢g a | EI . i . | > | | PRS