TE eT ee ee ee ILE M i -__ VOL.13 No3 VENDREDI 9 MAI 1980 Spécial F.F.C. Le supplément de quatre pages sur le 35éme Congrés de la F.F.C qui se tiendra les 17, 18 et 19 mai a Vancouver. p. 9 Riviére ou fleuve ? Quelle est la différence entre une riviére et un fleuve? C’est ce que vous propose le professeur Vinay dans sa _ chronique. p.5 Bonne Féte Maman! — “Bonne féte, maman!” Huguette Décarie-Desjardins rappelle que cette féte annuelle remonte 4 1907. p.15 A la une cette semaine... nye mae » ans, un jour, francophone du Manit toba, - de St-Boniface prend son baluchon et parcourt les Maritimes, le Québec les états de l’est américain pour . chercher un endroitous’établir.Arrivé & Vancouver, il voit 2 passants qui attendent le tramway, l'un, des skis sur I’épaule, l'autre des batons de golf. I] se dit: “Si ces gars montent dans le tramway, je peux m’établir ici et je suis toujours la.” eo Voila Monsieur Raymond Pallard, notre abonné de la semaine. M. Pallard, pére de sept enfants et deux fois grand-pére, exerce l'un des métiers les plus utiles, plombier. — soos M. Raymond Ps Quand je !’ai vu, il était trés occupé, son épouse, Mme Giséle Pallard, aprés avoir fait une mauvaise chute, ~ avait les deux bras dans le platre. M. Pallard me parle du Vancouver d’avant. “Quand je suis arrivé ici, me dit-il, la rue Cambie s’arrétait a la 29eme avenue et ensuite c’était un chemin de terre. Les “‘gratte-ciel” de l’époque n’avaient que 5 étages!” Je lui demande s'il a quelque anecdote se rapportant 4 son métier, 4 nous raconter. “Oui, un jour, me dit-il, je suis appelé par une de mes clientes qui avait laissé tomber des cailloux, des roches, dans ses toilettes. Rien d’exceptionnel a cela, si ce n’est qu’aprés plusieurs instants, j’ai enfin compris qu’ils s’agissaient de diamants bruts gros comme le pouce”. Monsieur Pallard a une clientéle en majorité d’anglophones, mais il me spécifie bien que la _ communauté francophone d’icil’a toujours aidé et supporté. “‘J’ai certains clients depuis 28 ans.“ Pendant treize ans, tous les jours de Noél on m’a appelé: “La dinde est au four, le four ne marche plus, _viens la finir”. Il me rappelle aussi que “depuis 30 ans, dans la plomberie, les méthodes de travail ont bien changé.” . Annie Granger - Ni-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE: DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE ‘SECOND CLASS MAIL - COURRIER DE 2e CLASSE La télévision francaise G Dawson Creek ... ‘No. 0048.” 25 CENTS: En attendant Prince Rupert Claude Tronel C’est en fin de semaine qu’a été célébrée Pouverture officielle de la télévision francaise a Dawson Creek. Pour cet événement plusieurs personnalités étaient présentes dont le Consul de France a Vancouver, M. Bazin, le Maire de Dawson Creek, représenté par son conseiller municipal, M. Georges Hartford, et le directeur de Radio-Canada 4 Vancouver, M. Jacques Boucher. Pour les francophones de Dawson Creek, cette mani- festation constitue un bilinguisme. Jusqu’alors, cette région n’était pas _ desservie par la télévision | francaise... aujourd'hui, c’est. chose faite. — Devant prés d’une centaine | dex e personnes, M. Bouton, président dé la F.F.C., a prononcé un discours dans lequel il soulignait l’impor- ’ tance de cet événement pour les franco-colombiens de Dawson Creek. Ila précisé que la télévision frangaise permet de rapprocher cette communauté du reste dela province. - Dans une interview accor- dée au “Soleil de Colombie” il . y a quelques semaines, M. nouveau pas dans le sens du © Boucher notait que cette inauguration entrait dans un programme appelé plan accéléré de rayonnement. Ce i plan veut que toutes les communautés regroupant au scale aeiiesaea deux langues officielles soient desservies par Radio- Canada dans sa langue maternelle. Toute la province n’est pas encore desservie par Radio- Canada. A Prince Rupert, ia population commence a se mobiliser pour obtenir la TV en langue francaise. Une par 245 personnes pour réclamer la télévision fran- caise 4 Prince Rupert. La-bas aussi, le francais prend une envergure assez ~ importante. cette année, le francais est enseigné comme langue seconde dans 7 écoles élémentaires 4 358 éléves. Au Congrés Libéral des 2,3 et 4 mai Pour Tan prochaia, is espe- rent atteindre 750 éléves. Pour !’instant les enfants ne peuvent pas mettre en prati- que cette langue frangaise... ils peuvent d’autant moins Vutiliser qu’ils n’ont pas la possibilité de regarder et d’écouter la TV en langue francaise. Suite p.2 Le Parti est toujours vivant Le Parti provincial libéral qui, dans le passé, a été soit le gouvernement , soit l’opposition, a subi au cours de la derniére décennie un déclin rapide, au point qu’aujourd hui, pas un seul député libéral ne siége a la législature & Victoria. Le Parti est-il mort? Non, disent plus de 250 délégués venus de tous les coins de la province, pour participer au congrés ‘annuel tenu a l’hétel Harrison Hot Spring, sur les bords du Lac Harrison. Dans un discours vibrant d’optimisme, le Sénateur Ray Perreault, rappelle aux délégués qu’en 1958, lorsqu’il en a accepté la direction, la situation du parti n’était guére meilleure, mais grace au travail et a la tenacité, en 1968, le Parti a connu une résurgence, lui-méme a rem- porté la victoire dans Burnaby-Coquitlam, contre Tommy Douglas, ex-premier ministre de la Saskatchewan et ex-chef du Parti NPD fédéral. “Le parti peut rede- venir ce qu'il était’’- leur dit-il- “‘non pas par un miracle, mais par le travail de tous les électeurs qui croient a la nécessité, pour le bien de la Colombie, de donner a l’électorat un choix autre que la droite conserva- . trice du Crédit Social et la gauche socialiste du NPD, ce choix, seul le parti Libéral, traditionnellement le parti du centre, peut l’offrir’. Le manque de coopération. entre les organisations libé- rales, provinciales et fédéra- les, est critiqué par plusieurs délégués qui accusent l'organisme fédéral de favori- tisme envers le Crédit Social de Victoria. L’un d’eux, M. Geof Andrew, déclare qu'il est temps que l’organisation fédérale appuie sans équivo- que le parti provincial “méme”-dit-il- “au risque de voir temporairement le NPD reprendre le pouvoir a Victoria”. Offusqué par l’'unilinguisme ‘des documents de travail, Mme Rollande Paquet-Lane, déclare “ Je suis une bonne libérale, la preuve, j’ai payé $186.00 pour représenter North-Vancouver-Seymour au Congrés, au lieu de parler de bilinguisme, ce serait beaucoup mieux de le mettre en pratique et de fournir des documents de travail bilin- gues pour que chaque délé- gué puisse les lire dans la langue qui lui est la plus familiére”. La rémunération du Chef du Parti Parmiles discussions qui ont eu lieu dans les différents ateliers, la plus importante pour l’avenir du partia été sans aucun doute la rémuné- rationdu chef du parti, le chef actuel, M. Tothill, oeuvrant bénévolement. Il a été aussi décidé qu’une réunion sera tenue cet automne pour, ou confirmer le chef actuel, ou choisir son remplagant. André Piolat ae