Vextérieur utilisons actuelle- ment, pour compter ou pour mesurer, un systéme de poids et mesures qui, avec’ ses verges, ses pieds et ses pouces, avec ses livres et Nous ses onces, est un non-sens typiquement britannique. Il n’y a plus d’ailleurs, que quelques pays 4 tradition anglo-saxonne, la Grande- Bretagne, les Etats-Unis et le Canada par exemple, 4 utiliser ce syst@me. La trés grande majorité des pays ont en effet découvert depuis longtemps la simpli- cité et l’efficacité, pour ne pas dire la logique, du sys- téme métrique dont le seul défaut serait. . .qu’ila été -inventé par les Frangais. Mais, comme les Etats-U- nis et la Grande-Bretagne, le Canada en viendra bien- tOt au systéme métrique. Probablement dans dix ans. Et cela au coftt de presque $2 milliards, car il faudra changer, en méme temps que les habitudes, aussi bien les instruments de me~- sures que les machines-ou- tils, la signalisation routié- re, les manuels scolaires, etc. e eCtc. . etc. ee Nous suivrons donc bientdt l’exemple des pays europé- ens et asiatiques qui ont changé de systéme. | En effet, malgré 1l’autono- mie des pays, il n’en reste pas moins qu’il faut vivre 4 l’échelle de la planéte. La Mmajorité des transactions nnes.,.s’effectuent A du Canada. De- ja, plus de 90% de la popu- lation mondiale vit dans des pays ot le systéme métrique est en vigueur. On a dejA commencé, au Canada, A voir apparattre dans certains domaines,des correspondances entre le systéme actuel et le systé me métrique. Par exemple, sur les ‘‘pintes de lait en carton’’, les manufacturiers ont imprimé la correspon- dance: 1 pinte - 1.14 litre. Quand le systéme métrique sera appliqué intégrale- ment, tous en seront évi- demment touchés. Par exemple, au lieu de trouver dans. nos magasins des livres de beurre ou des demi-livres, on trouvera des 500 et des 250 grammes de beurre, ce qui représentera une augmentation de 10%. Les grosseurs ne seront plus tout 4 fait les mémes, ni les prix évidemment. Ainsi, un homme qui me- sure 5‘ 10-12’? mesurera, selon le nouveau systéme, 1 métre 79 ou 179 centimé- tres. (il y a 100 centimé- tres dans un métre). 12 on- ces a”un équivalent métri- que approximatif de 340 grammes. Le nouveau systéme métri- que sera plus facile dans ce sens qu’il permettra une comparaison des prix plus facile et plus rapide, puis- que les poids seront en rap- port direct les uns avec les autres. Il y aura certaine- ment, toutefois, des étiquet- tes libellées dans les deux systémes d’unités. D’autres exemples: Les lits’ seront probable- ment plus longs: leur lon- gueur ordinaire est actuel- lement de 75 pouces; elle sera sans doute de ‘2 mé- tres. (chiffre,rond) soit prés de 79 pouces. La largeur courante des lits jumeaux restera virtuellement la méme: . soit 39 pouces,puis- qu’un métre vaut environ: 39,4 pouces. La largeur des lits doubles passera de 54 pouces 4 1 métre et demi, ce qui représente 59 pouces de largeur. A V’épicerie, on pésera les produits en kilogrammes (un kilogramme équivaut 4 deux livres, trois onces et deux dixiémes. Les contenants de deux livres passeraient donc 41 kilogramme, un ki- WH pour abréger ou | kg. A la quincaillerie, les clous et les vis seront sans doute un peu plus courts que main- tenant, surtout pour les lon- gueurs qui dépassent un pou ce. Un pouce équivaut A 25,4 millimétres et il sera plus facile de remplacer une vis d’un pouce par une vis ‘de 25 mm. Il ne faut pas prendre peur. Le changement ne sera pas instantané. La transition se- ‘ra progressive. D’aprés les études qui ont été faites, il semble bien qu’il faudra en- core une dizaine d’années pour effectuer un tel chan- gement dans un pays indus- trialisé comme le notre. Le Québec est lui aussien- . gagé dans le méme proces- sus. Le 23 octobre dernier, le .comité interministériel, chargé de faciliterla conver- sion ausystéme métrique in- ternational, a tenu sa pre- miére réunion.Cé comité a- vait été créé au mois d’aout. Il doit voir 4 établir un plan ‘d’opération destiné 4 effec- tuer la conversion au sein du gouvernement québécois. Ladite conversion doit se faire 4 un rythme qui dif- férera selon les secteurs d’application. _ Répétons-le, il ne faut pas. s’en faire. On réussira bien 4 s’adapter rapidement aux métres et aux kilos. .. Et, de toute fagon, nos enfants qui apprendront le systéme métrique 4 1’école (avec moins de difficultés que nous, le systéme britan- nique), sauront’ bien nous l’enseigner. 4 cdtelettes de pore (épaule) fraiches ou congelées Vy ¢. & thé de sel d’épices ble. nez les cdtelettes une La BONNE CUISINE Cotelettes de pore au cari Y, tasse de céleri coupé en dés Parez les cdtelettes de tout le gras possi- Faites fondre dans une cocotte ou un poélon une noix de margarine. Brunissez les cdtelettes des deux cdtés et videz le poé- lon de la sauce grasse. Salez la viande et recouvrez-la de céléri et de salade aux fruits assaissonnés de cari et de sauce Worcester- shire. Couvrez et laissez cuire 4 feu doux 45 ou 50 minutes (359 deg. F. au four). Retour- et découvrez 5 minutes avant la fin pour ré- duire .le jus de fruit. Servez avec une pomme de terre cuite au four et des petits pois rele- vés de jus de citron. Pour 4 personnes. Ca- lories par “portion: 279. Yo ¢. & thé de sauce Worcestershire Vo c. & 1c. & thé de cari- 1 boite (8 oz) de salade diététique aux fruits fois durant la cuisson SI vous aimez dépenser pour des choses qui se voient, offrez-vous ‘des aliments riches. ‘la seuie de la province. | BEST TAI Foon % 638 Ey Hastings BOUCHERIE. CHEVALINE bien achalandée ‘des ‘prix fm & Tél.; 25467515 Tél.: 683-4622 MERE OLR _ Lucien Bellin 1212 rue DENMAN bs VANCOUVER Une bonne habitude 4 pren- dre que celle d’ajouter une pincée de sel A l’eau que vous voulez voir bouillir ra- pidement. Le sodium accé- lére le processus d’ébulli- tion. = Pour faire de délicieuses crépes au sucre: En fin de cuisson, alors que la cré-. pe est encore dans la poé- le, Saupoudrez-la de sucre et laissez blondir et cara- méliser. C’ést aussi jolique bon. Le Soleil de Colombie, 22 février 1974, 13 Déja l’on parle du printemps et, dans le domaine de la mode, l’on constate la popularité des costumes pou- vant @tre utilisés de diverses fagons. Les deux modéles portent des ‘‘toppers’’ (partie supérieure d’un vétement) abrégés; l’une des jeunes filles porte un pantalon tandis que l’autre porte une jupe. Ces vétements sont de Dacron, un matériel largement utilisé. pour les vétements de loi- sirs. On remarque que ces modéles portent des créations provenant de la boutique Marty K. de Montréal. Le Batik par Catherine. Prichard Le batik, fort peu connu en Occident il y a encore quelques années, nous vient de Malaisie of c’est un art pratiqué depuis des siécles. Parmi les. techniques d’im- pression sur tissu, le ba- tik tient une place un peu a part, car son procédé est une teinture et non une pein- ture. Le principe le plus simple consiste 4 plonger le tissu dans un bain de teinture claire, puis, aprés séchage, A en recouvrir certaines parties avec de la cire chau- de. Ces parties ‘‘réservées 4 la cire’’ ne prendront pas les teintures suivantes et resteront de la couleur ini- tiale. On peut faire ainsi plu- sieurs bains de couleurs dif- férentes en appliquant en- tre chaque bain, de la cire 4 certains endroits détermi-. nés. Au fur et A mesure, le. dessin se complique, se compléte et se nuance, - les teintes se superposent: cha- cun venant modifier la cou- leur précédente. Au cours des manipulations, les cou- ches de cire se craquélent, laissant la teinture impré- gner les fibres 4 l’intérieur de ces brisures et faisant ap- paraftre en fin de travail, lorsque la cire est enlevée, un réseau de craquelures foncées sur les couleurs claires: ces craquelures sont ~ vraiment le signe distinctif du batik (batik si- gnifie ‘‘brisures’’ en Ma- lais). HISTOIRE DU BATIK - Originaire de l’fle de Java, le batik est connu depuis fort longtemps en Chine et en In- de. Pour teinter les étof- fes, on employait alors des colorants naturels tirés de racines, d’écorces, de fleurs ou de fruits. Par exemple, le jus de cadou 4 l’état pur donnait une couleur jaunatre, additionné de lait de buffle, le jaune virait 4 l’orange. En ajoutant du jus de limon et selon la quantité, on ob- tenait une gamme de cou- leurs allant du vert au brun. La garance était extraite d’ une racine, dissoute dans de l’eau de source acide, puis dans un mélange d’eau et de fiente de mouton, les cou- leurs obtenues variaient du rouge 4 l’orange ou au brun. Pour obtenir le noir, on jetait des barres de fer rougies au feu dans l’eau qui avait servi 4 cuire du riz. Exposé a l’air, le métals’o- xydait et donnait un colorant Aa l’oxyde de fer trés solide. Dans notre société d’abon- dance, nous n’avons plus be- soin de lait de buffle ni de fiente de mouton; on peut se procurer des colorants chi- miques dans des magasins spécialisés, c’est certaine- ment plus facile mais beau- coup moins exotique....! (suite la semaine prochaine) Savez-vous: - Quelle est la chose qu ’on augmente quand on la con- tracte. - Une dette. - Un ttouriste hollandais 4 Montréal tombe en arrét de- vant Notre Dame et dit: ‘*Tiens, une église comme chez nous’’. Et comme le guide s’étonne, il s’explique: -En Hollande, nous avons Amsterdam et Rotterdam.