e PAGE 8 La parole est aux éléves de Kelowna Secondary School ... LE FLEAU SILENCIEUX, LA MONDIALISATION par Kristine Byers la mondialisation est Est-ce que désirable? Le monde est un tout et nous ne pou- vons plus l’ignorer, mais cette unifica- tion ne justifie pas que nous devons to- lérer une autocratic; la planéte dirigée par une superpuissance ou méme une oligarchie; la planéte diriger par quel- ques superpuissances. En observant no- tre systéme nous nous apercevons qu’en réalité nous vivons dans une dictature. Dans ce contexte, nous devons protéger Vindividualité culturelle. Avec la mon- dialisation la souveraineté des pays di- minue jusqu’au point ot ces pays de- viennent simplement des marché dans la machine mondiale, au lieu d’un peuple ou d’une culture unique. La mondialisa- tion n’est pas désirable, elle est simple- ment une facon de contréler le monde sans que le publique en générale le re- marque. C’est un monopole économi- que. En effet c’est la dictature des mar- chés mondiaux. C’est une injustice en- vers les pays moins développés et moins puissants. La mondialisation est un fléau qui infeste le monde silencieusement, alors évidemment la désirabilité n’est pas haute. Qui est affecté par l’intimidation? La mondialisation est fragile comme les émotions. Nous ne savons jamais com- ment nos actions ou mots peuvent affec- ter quelqu’un d’autre alors nous devons toujours y penser d’avance. Les politi- ciens eux aussi doivent y réfléchir car dans plusieurs cas ce n’est pas seule- ment d’une nation dont ils parlent mais de plusieurs en méme temps. Les vrais intimidateurs de la mondialisation- sont les sociétés multinationales qui infligent leur culture et mode de vie sur les pays vulnérables. Ici au Canada par exemple, Statistiques Canada a reporté en 1999 que « 10% des plus riches Canadiens détenait 53% de toute la richesse, les 50% les plus riches détenaient 94.4% de toute la richesse canadienne. » Mais qu’est-ce qui reste, seulement 5.6% par- tager pour les autres 50% du pays. Mais ce cas est ici au Canada. Le plus grand intimidateur du 21*°™° siécle sont les Etats-Unis. Ils dominent 1’économie multinationale et contrélent plusieurs monopoles industriels en créant la peur. Les Etats-Unis se sont-il transformé en dictature fasciste? Ils imposent la crainte en essayant de dominer 1’écono- mie mondiale. Il y aura sans doute de plus en plus d’opposition en Asie, en Russie et au Japon mais j’imagine que ces quatre entités formeront un pacte. C’est quatre pouvoirs sont les intimida- teurs du passé, présent et probablement du futur. Comment est-ce qu’on peut éviter intimidation internationale? L’intimidation en général est un pro- bléme social, quand on l’observe sur le front international c’est vraiment ef- frayant de voir le pouvoir que les indivi- dus ou méme les pays individuels ont sur les autres pays. La solution pour ce probléme est I’éducation. Une éduca- tion humaniste de tout les citoyens afin que les victimes se sensibilisent et déve- loppent un sens critique face a la propa- gande et qu’ils apprennent a l’interpréter pour qu’ils puissent faire leurs propres décisions et non pas celles qui leurs sont suggérées. En diversifiant 1’éducation et en donnant aux peuples les points vue des autres pays il verront qu’ils y a plus qu’une fagon de vivre leur vie. C’est leur choix et I’éducation est la solu- tion. Protégeons notre liberté de choisir. Est-ce que la solitude est désirable? Certains peuples décrivent la solitude comme l’isolation. Pour plusieurs elle est désirable car elle les incite spirituel- lement 4 la découverte d’eux méme. Depuis des centaines d’année c’était le cas dans les anciens temples de la Chine oui les moines s’isolaient. Au 21" sié- cle la solitude n’est pas la norme et dans plusieurs cas presque impossible. Avec les compagnies multinationales qui in- festent tous les coins du monde, 1’isole- ment devient une idéologie du passé. En I’an 2000 on a vu une démonstration a Millau, France ot environ 30 000 per- sonnes ont protesté contre la mondiali- sation commerciale des puissances mul- tinationales, principalement celle des L’ANSE-AU-SABLE Etats-Unis. Cette manifestation n’était pas la premiére au monde mais une des plus grande. Elle en a réveillé plusieurs. La désirabilité de la solitude dépend en premier de l’individu et puis la culture du pays, mais c’est pas toujours le choix de l’individu ou méme du pays. Comment est-ce que le libre-échange aide ou n’aide pas les pays? Le libre-échange est un concept que je considére un peu bizarre. D’un cété elle bénéficie au pays car il ne doit pas payer les taxes protectionnistes sur leurs produits importés ou exportés. Mais elle peut aussi étre un désavantage si un pays doit faire face 4 un autre puissance politique, économique ou méme mili- taire. Car le pays dominant aura l’avan- tage d’avoir des prix plus bas sur les marchandises et impose ainsi une com- pétition injuste sur le marché car les consommateur qu’importe le pays choi- sissent les produits au prix les plus bas. La compétition n’est pas juste dans un tel cas. L’effet est que le pays le plus fort devient encore plus puissant. Alors lV’efficacité du libre-échange dépend sur la confiance que les pays ont avec leur partenaire. L’éducation affect-t-il les des peuples et pays? Pour prendre des décisions bien réflé- chies, nous devons avoirs une connais- sance complete de notre environnement. La difficulté nait de notre perception de Villusion de notre vie. Le public, en général dans leur vie quotidienne ne re- connaisse pas la propagande. Comment est-ce qu’on peut combattre un ennemi qu’on ne voit pas ! Par conséquent la mondialisation devient l’intimidateur de Vindividualité personnelle et culturelle du 21°" siécle. En envahissant nos marchés la mondialisation nous définit comme consommateur au lieu d’indivi- du. La seule fagon de ralentir ce fléau inévitable c’est en éduquant le public et renforcir l’individualité. Nous devrons nous demander sur qui retombe la res- ponsabilité de questionner la propa- gande et les actions de notre gouverne- ment face a la mondialisation? C’est nous, la société, et nous seule. décisions