i, a : £92 >.% = =" WE x + a eee ; ‘ U8 RRO OS OV steteeaeet) i> toes ork 16 — Le Soleil de Colombie, 29 avril 1983 FR ns Ces Amé€rindiens, ces Esquimaux, Par Alexandre Spagnolo Le nom Esquimau provient du langage Algonquin, qui signifie “Mangeur de viande crue”. Les Esquimaux refu- tent cette appellation parce quils cuisent leurs aliments, ce que les Indiens désapprou- vent, parce que la cuisson détruit les éléments nutritifs. Ils n’acceptent que l’appel- lation de “Inuit”, qui signi- fie “le peuple” et “Inuk”, au pluriel “Hommes supérieurs”. Pour ne pas aller a contre- courant, nous suivrons le mot courant d’Esquimau, comme nous l’avons fait avec “Indien” au lieu de “Amérindien”, car la logique c’est une autre his- toire... C'est une population native des régions arctiques et sous- arctiques du nord-américain. Arctique, du grec Arktos “Ours” pays des ours. On inclut a cette population, celle vivant dans la Péninsule Chukchi, de la Sibérie, envi- ron 1600, mais prend le nom de “Yuit” pour dérouter les ethnologues... Les plus nom- breux Esquimaux se trouvent au Groenland, puis en Alaska, Canada. Les scientifiques sont ac- tuellement d’accord, que tou- te région dont la tempéra- ture moyenne, au mois de juillet, est de moins 50 degrés Farenheit est classée comme arctique. La population actuelle est estimée a environ 55.000 indi- vidus, quand elle aurait été de plus de 100.000 a une époque assez : Vingt-cing mille habitants du Groenland se mélangérent a la population blanche, mais le reste demeura, au cours des _ pure. En dépit de leur large dis- persion, les Esquimaux gar- dent curieusement I’uniformi- té de leur langage, leur aspect physique, leur culture, et comme groupe, ils se distin- guent des traits de tous leurs plusieurs centaines ne le sont Celui de Point Hope a toujours été habité depuis plus de mille ans. L’Alaska a Nome, Kotzebue, Canada, Aklavik et Nutak, Groenland a Thulé, God- havn, Angmagsalik. Suivant une étude poussée de Mary Bringle, dans “Eski- mos” édition Franklin Watts, New York. Pour la chasse ou la pé- Les Esquimaux che, les distances 4 parcou- rir sont parfois énormes, les Esquimaux toujours nomades, utilisent les traineaux a trac- tion canine, pour les cours d'eau, la mer le “Kavak” en peau de béte, léger et trés manoeuvrable entre des mains expertes, pour des groupes le “Umiak” plus long, plus large. Actuellement, le progrés s’y met, I'Umiak est €quipé d’un hors-bord... Un point a signaler, les Esquimaux vivent en groupes, en association volontaire et disciplinée, sous un chef re- connu seulement par sa supé- riorité évidente, son expé- rience, sa capacité a pourvoir aux besoins du groupe. Occasionnellement, y a-t-il des crimes? Oui. Y a-t-il des condamnations a mort? Non. _ La punition du coupable, c'est le ridicule a tous les ni- veaux. Continuellement ridi- culisé par ses pairs. I] est vrai que nous disons bien “II n’y a que le ridicule qui tue”... ou bien le contraire. Les Esquimaux ont la mor- _ phologie du Mongoloide, ce qui confirme leur origine asiatique, et de ce fait suivant certains nombreux scientifi- ques leur approche a celui des Indiens (Amérindiens) . Par contre, pour longtemps d'autres scientifiques-ethnolo- gues qui ont exploré 1]’Arcti- que ont débattu le fait: si ce peuple constituait une race séparée, distincte des abori- genes dits américains ou mé- me une branche de nos In- diens, qui donc ont été dans un autre unique environne- ment et avoir développé une propre caractéristique, langa- ge et mode de vie. Ala fin du XIXe siécle, les Européens ont pu approcher les imaux en Alaska, d'un cété et de l'autre au Groenland et méme au La- | brador, ils découvrirent la méme uniformité. Il parait que cela n’était pas vrai: il y avait des différences mar- quées, surtout chez ceux du Canada, qui a bien 1 5e de la population esquimaude. Des 55.000 Esquimaux, plus ou moins recensés, chiffre ci-haut mentionné, on est arrivé a dénombrer ce qui suit: Groenland: 26.000 (en 1956) Sibérie: 1.300 (en 1926) Alaska: 16.000. (en 1957) Canada: 11.700 (en 1959) Partout cette population semble en augmentation assez sensible, excepté, peut-étre en _ Sibérie. Un Esquimau seaint pen harpon. A lVexception des Esqui- maux du Centre-Canada, ils sont essentiellement un peuple des littoraux, il leur faut la mer. A suivre Un Franco Manitobain décoré de la Légion d’honneur Alfred Monnin Un francophone du Mani- toba vient de se voir nommer a la plus haute instance judiciaire- de la province. Alfred Monnin, juge ala Cour d’Appel, est devenu le 16 avril dernier, juge en Chef de la Cour d’appel du Manitoba. Pour les Franco-Manito- bains, Alfred Monnin évoque bien plus qu'un juge. Il incarne véritablement le mili- tant qui s'est toujours battu debout pour ses droits de francophone. Et c'est son engagement a défendre les droits des francophones qui vient de le faire Chevalier de la Légion d’Honneur, un ordre créé par Bonaparte en 1802 pour récompenser les services militaires et civils. En 1938, a l’Age de 18 ans, Alfred Monnin participe a son premier congrés de l’Associa- tion d’éducation des Cana- diens-francais du Manitoba. En 1957, il devient juge. Le juge Alfred Monnin ter d’étre francophone. Ll dit volontiers: “la francophonie m’a servi et je lui ai servi.” Professionnellement,. _—ce franco-manitobain de _ nais- sance n’a jamais eu 4a regret- Pour un futur qui promet il n’y a qu'un seul choix. Nous nous y connaissons L’automne dernier, nous avons exposé un Plan pour le Redressement Economique de la Colombie britannique. Un Plan permettant de créer immédiatement des milliers d’emplois, d’offrir des i d’emplois a long terme, et de restaurerla confiance. A partir de ce Plan, une économie saine pour la C.B. est en voie d’étre forgée. Et tous les résidents de la Colombie britannique en bénéficieront. Des emplois immédiats En vue de satisfaire le besoin immédiat d’emplois, nous avons mobilisé des ressources variées pour servir de - complément aux prestations d’assurance-chémage, partager le coat de nouveaux emplois, et créer des milliers d’emplois grace a des programmes d'aide immédiate a l’emploi et de travaux publics accélérés. La petite entreprise Le Programme LIFT (Low Interest Funding Today) répond d’une maniére positive et efficace aux besoins de la petite entreprise. Plus de $60 millions en préts ont déja créé ou sauvé quelque 6,000 emplois. La vente des Bons de développement de la C.B. permettra a LIFT de continuer a se développer. On ne peut pas risquer d’avorr un gouvernement NPD qui rejetterait tout cela. | Quand vous y songez.... Iin'yaqu’unseul choix le5 mai. Votez pour le gouvernement de Bill Bennett, Z British Columbia h. Social Credit Party L'habitat Le Programme Logement de la C.B. et les nouveaux logements pour les personnes de l’Age d’Or et les personnes handicapées stimulent d’une maniére importante l'industrie de la construction domiciliaire de la C.B. En offrant de l’aide aux hypothéques et aux taxes — sur la propriété, le Gouvernement a contribué a restaurer la confiance dans le marché du logement. De gros projets Le programme du Gouvernement de projets majeurs planifiés sera une source de profits pour la C.B. et crée des emplois dés maintenant. Ces projets sont aussi la garantie de bénéfices futurs pour tous les résidents de la Colombie britannique: B.C. Place, Expo 86, Transport rapide, Charbon du S.E. et du N.E., Expansion des ports et du réseau ferré, Usine Toyota a Delta, Ecole des Sciences et Ingénieurs a l'Université de Victoria. Le potentiel La Colombie britannique compte 3 projets d’envergure qui attendent l'approbation finale et le financement: l’usine de Dome LNG, le pipe-line de gaz naturel de ]’Ile Vancouver, l'expansion de la fonderie Alcan a Vanderhoof. Ces projets créeront plus de 30.000 mnes-années de travaux de construction et fourni- ront prés de 5.000 emplois permanents. 4