— NS ae TT a r 12, Le Soleil de Colombie, 14 juin 1974 Les boftes defleurs font plus, qu’embellir la maison et attirer l’attention des passants. Elles procurent un Ppasse-temps agréable_ et fascinant. Mais pour qu’el- les donnent vraiment satis- faction, il faut savoir com- ment procéder au tout début. Les boftes, en métal ou en bois, doivent mesurer au moins 8 pouces de hauteur, (& Vintérieur) et de 8 A 12 pouces de largeur. La _lon- gueur dépend de l’espace dont on dispose. On se sou- viendra toutefois qu’une trés longue bofte n’est guére fa- cile 4 manipuler; plusieurs boftes bout 4 bout font mieux l’affaire. Pour assurer |’égouttage, on fait des trous au fond de la bofte tous les 3 ou 4 pou- ces. On recouvre les trous de gros cailloux ou de tes- sons de pots de fleurs pour empécher le sol de s*échap- DES JARDINS MINA TORIES Les RE NIEMIRIES | A la bonne soupe! POUR per. Lesols’égouttera enco- re mieux si l’on place au fond de la bofte un pouce de gros gravier ou d’escar- billes. [1 existe aussi des boftes métalliques A double fond, lequel procure un ex- cellent égouttage. Les fleurs exigent du so-. leil, tandis que les plantes vertes s’accommodent de- l’ombre ou d’une lumiére ta- misée. L’orientation de vos fenétres vous guidera donc dans le choix des espéces susceptibles de réussir. A la pépiniére ou chez le fleuriste, on vous conseille- ra des plantes compatibles quant aux besoins d’eau ou de chaleur. Les géraniums, les pé- tunias et les pensées pous- sent 4 l’envie dans les bof- tes 4 fleurs. Leur soin n’est guére compliqué et leurs couleurs éclatantes déco- rent 4 merveille. Certains préférent les plantes ver- tes Ou grimpantes. C’est matiére de goft. Tout comme le sol du jar- din, celui de vos boftes 4 fleurs a besoin d’étre addi- tionné de fertilisant environ tous les mois. Un engrais préparé sous forme de com- primés peut étre utilisé ou, mieux encore, puisez 4l’ap- _ provisionnement d’Ever- green pour la pelouse. La quantité requise est si peti- te que le gazon n’en souffri- ra aucunement. Des cours de francais L’Université Simon Fraser offre, pour 1’été prochain, un cours gratuit aux étudiants des écoles secondaires dési- reux d’améliorer leur fran- cais parle. Ce cours sera donné qua- tre aprés-midi par semaine, du 27 juin au ler aoft 1974. Les étudiants intéressés peuvent communiquer avec le chargé de cours, Richard Glass, No. de _ téléphone 291-3555 ou écrire au dépar- tement de langues modernes de l’Universite. Les volcans a lorigine de la vie? , Des acides aminés auraient été découverts dans les cendres reje- tées par le Tiatia, un volcan de Yarchipel des Kouriles, entre le Kamtchatka et le Japon. Les aci- des aminés constituent la base des molécules d’albumine, l’un des principes immédiats des corps or- ganises. : Le professeur soviétique Evguéni Markhinine, & qui l'on doit cette découverte, doit pouvoir affirmer que ‘‘la nature a fait son premier pas dans la voie de la création de la vie sur notre: planéte, précisé- ment au cours des processus d’é- ruptions volcaniques”’. DEMANDE L’une de nos lectrice re- cherche les numéros de L’EXPRESS des 3 premié- res semaines de mai ’74, (Numéros #1190, 1191 et 1192) et est disposée 4 les payer. Téléphoner a- vant 10h00 au 261-6260. PRIX DE L'ACADEMIE FRANGAISE L’Académie Francaise vient de décerner, ces jour- ci, le Prix de la Langue fran- aise 4 Mme _ Geneviéve de a Tour Fondue-Smith, de Montréal, présidente de la Fédération des Alliances Frangaises du Canada, qui a également recu une médaille de bronze. Cet honneur mon- tre la haute estime dans la- quelle l’Académie Francai- se tient la qualité de la dif- fusion du francais assurée par l’Alliance Francaise au Canada. Le méme prix a été attri- bué au Secrétariat perma- nent du langage 4 1’Office de radiotélévision frangaise (O.R.T.F.). Quand les oeufs se parlent — Pourquoi les poussins d'une méme couvée sortent-ils presque tous en méme temps de leur coquille alors que les oeufs ont été pondus a plusieurs jours d'intervalle ? C’est parce que les oeufs se parlent entre eux et con- viennent, au cours d’une véritable conversation, de l’heure a laquelle ils décident d’éclore, affirment de trés sérieux biologistes de l’Univer- sité de Cambridge. En effet, l’oeuf qui est sur le point d’éclore émet vingt-quatre heu- res. avant une sorte de clic-clic dont on n’explique pas l’origine mais qui est perceptible a l’oreille. Ce signal stimule le processus dans ‘les autres oeufs et les encourage 2 se mettre au pas. Le tic-tac d’une horloge peut provoquer le méme phénoméne qui sera en revanche inhibé par la présence d’un oeuf -non fertilisé et donc ‘‘muet”’. ef coin de foffice de la langue francaise Ous mien V direz tant par Louis-Paul Béguin ‘‘Je vis de bonne soupe ét non de beau langage’’ écrit Moliére dans les Femmes Savantes, Toutefois, le Québécois moderne ne doit pas oublier qu’il fait partie d’un groupe international de gens qui .parlent la méme langue que lui. Son vocabu- laire, sa prononciation doi- vent se rapprocher le plus - possible de ceux des mil- lions de francophones. Point n’est besoin d’imiter la prononciation des uns ou des autres. Le francais parlé au Québec a sa résonance pro- pre qui fait sa valeur et sa force. Il n’en faut pas moins éviter de déformer les mots par négligence de pronon- ciation. : Je m’explique. Pourquoi _ parle-t-on de lastic au lieu de l’élastique. Par paresse d’articulation. Examinons quelques-unes de ces fautes de prononciation. Dire vient pour vent peut faire que l’intercoluteur ne com- prendra pas. Non, chére ma- dame, méme si vous chan- tez; “j'ai un> beau lévier dans ma cuisine’’, sur l’air de ‘‘Deux grands boeufs dans mon étable”, cela ne vapas. C’est un évier qu’il vous faut chanter. Avoir une grosse allouance est un barbarisme qui vient de l’anglais allow- ance. Le mot allouance n’ex- iste pas. Cela peut étre al-— location, ou prestation. **On fait du galpinisme 4 tous les hivers’’ me dit une gentille émule québécoise de Killy. Non chére amie, vous faites de l’alpinisme cha- que hiver. Quel ostineux que cet homme, me déclare une épouse furieuse. Elle voulait dire ‘‘quel obstiné’’, jesais, mais peut-@tre qu’un jour elle dira cela devant des gens qui ne la comprendront pas. ; -- - Alors, faisons attention a notre prononciation. Qu’elle soit québécoise, so- lide et bien articulée. Lors- que je suis allé 4 Chicouti- mi, j’aieu l’occasion d’en- tendre une chanteuse de 1a- bas, dans une cave qui fleu- rait bon la chaleur animale et la joie de vivre. Cette trés bonne interpréte des oeuvres québécoises de Vigneault, Léveillée et Georges Dor, a- vait une admirable pronon- ciation. Le texte de ses chansonniers avait pris, grace 4 elle, une plus gran- de dimension, une plus gran- de envolée. La poésie de Vi- gneault émanait, pure et évo- catrice, de ses mignonnes lévres. Une soirée inoublia- ble. Et aussi la preuve que le frangais du Québec, avec son identité propre, peut s’intégrer dans l’universali- 'té de la langue francaise et l’enrichir. Le.mot redingote vient de Vvanglais riding-coat. Ce qui prouve que les mots passent constamment d’une langue A lautre et s’intégrent d’une fagon phonétique. C’est en somme de l’anglais arrondi sur les bords. En anglais, le méme phénoméne se pro-. duit: le vieux mot fleureta- ge s’est transformé en flirt -et nous revint ensuite dans son habit anglais. Signalons la tendance des Québécois 4 mettre au fémi- nin certains mots’ qui commencent par une voyelle. Ainsi, on entend souvent de la belle argent, une autobus, une organe, la grosse ouvra- ge. Tous ces mots sont du masculin. -Derniers vestiges du XVIle. siécle, les mots frette et drette. Evitons en parlant ce genre d’archaisme. Nous sommes au XXe siécle, disons donc froid et droit. A l’Office de la Langue francaise, nous sommes conscients que bien parler, c’est se respecter. Que sa- voir parler, c’est pouvoir communiquer. Et enfin, que savoir bien parler, cc’ est pouvoir convaincre. N’ oublions pas_ toutefois que la parole est un trésor que tout homme se doit de dépenser avec discernement et méme avec parcimonie. Parler trop, c’est souvent ne rien dire. Et parler pour ne rien dire, n’est-ce point aussi grave que parler mal. / C’est Sacha Guitry qui di- “sait: “Tl y a des gens qui parlent, qui parlent jusqu’A ce qu’ils aient trouvé quel- — y que chose 4 dire. ‘ LA PHOTO par Lucien BELLIN SE a Oh a] Avant de commencer, il est bon de vous conseiller d’étre prudent, car, lors- qu’on est en contact direct avec le soleil, ses rayons peuvent abfmer les yeux. Il faut employer la métho- -de que nous utilisons pour regarder une éclipse; il faut prendre un morceau de film blanc et noir qui a été complétement exposé et ‘le mettre devant la lunette de composition. : Les rayons du soleil sont assez puissants pour brf@- ler les tissus des obtura- teurs 4 rideaux. Vous pouvez utiliser un fil- tre de densité neutre sur votre lentille et alors vous ETTES étes préparé pour faire des silhouettes au soleil cou- chant et explorer toutes les possibilités. Les paysages, les villages sont aussi des sujets convenables pour des: silhouettes, chaque fois que vous pouvez mettre la lumié- re directe derriére 1l’objet ou 1’étre A photographier. La silhouette d’une barrié- re peut étre aussi intéres- sante que celle d’un édifice. Peu importe le sujet dés l’instant que les formes sont plus agréables 4 1’oeil. Maintenant, si vous aimez l’action, il faut vous prépa- rer 4 l’avance. Par exemple, au ord de- les villes, la mer et au soleil couchant, il y a presque toujours des “ bateaux A voile. Il suffit d’a-_ juster votre appareil, mettre la composition en valeur et attendre seulement que le bateau passe devant les rayons solaires. Par expérience, j’ai rare- ment attendu plus de vingt minutes pour obtenir ce genre de silhouettes. Au développement, vous ob- tenez l’?image d’un bateau, Gurtout si c’est un bateau & voiles) qui semble avoir été -peint, avec sa propre ré- flexion dans l’eau, Vous pouvez obtenir éga- lement des résultats inté- ressants quand une légére _,brume_ diffuse les rayons dusoleil. sans qu’il soit nécessaire d’employer des lunettes solaires. Vous avez alors des reflets trés doux. SAV LIBRAIRIE FRANCAISE | re Faye xe 1141-DAVIE- =" Vancouver. ae