Services des ministeres fedéeraux en Colombie-Britannique Les francophones n’en ont pas pour leur argent La Fédération’ des francophones de la Colombie- _Britannique (FFCB) dévoilait récemment les résultats d’une verification effectuée auprés de250 services gouvernementaux fédéraux quant a la qualité des services offerts en francais. Cette vérification, qui consistait a faire des appels et des visites en des points de services un peu partout dans la province, démontre que 40% d’entre eux n’offrent pas de services en francais comparables a ceux offerts aux anglophones. De cette proportion de services non-satisfaisants, 36 ont fait l’objet de plaintes. Sur cette liste, on remarque entre autres les ministéres du Patrimoine canadien, d’Emploi et Immigration, et de Revenu Canada, Impét. Dans le cadre de la vérification, les bénévoles ont quelquefois été confrontés a des situations courantes qui peuvent survenir lorsque des francophones tentent d’obtenir des services en francais. Parmi les raisons pour le service inadéquat, on invoque les réunions de formation, les pauses- café, les congés de maladie, etc,. | Mais ce genre de réponses ne constitue pas le seul probléme rencontré au cours de la vérification. La FFCB_ remarque également que la liste des points de services bilingues en Colombie- Britannique ne dispose d’aucun systéme de mise a jour efficace pour les numéros de téléphoneet le personnel bilingue, ce qui entraine la confusion lorsque les francophones désirent avoir accés aux services en frangais. Un probléme tout aussi important ‘mais plus complexe se situe au niveau de la Loi sur les langues officielles. L’Article 8 de la loi stipule que son application est la responsabilité du Conseil du Trésor. Cependant, la loi précise que le Conseil dispose d’un «pouvoir et non d’un «devoim en ce qui a trait a la disponibilité des services en francais partout au pays. Selon madame Nicole Hennessey, présidente dela FFCB, le Conseil du Trésor doit assumer ses responsabilités. Et pour s’assurer que le tout soit fait en convergence avec les intéréts des francophones de la Colombie- Britannique, la FFCB a décidé de soumettre au gouvernement fédéral cing recommandations qui selisent comme suit : «1. Que le gouvernement canadien oblige la mise en application de la Loi sur les langues officielles en Colombie-Britannique; 2. Quele Conseil du Trésor assume ses responsabilités tel que spécifié dans la partie 8 de la Loi sur les langues officielles : “qu’il donne des instructions pour application de la Loi; qu’il surveille et vérifie l’observation par les institutions fédérales des _ principes, instructions et réglements en_ matiére de langues officielles; qu'il évalue |’efficacité des principes et programmes des institutions fédérales sur les principes et programmes d’application de la Loi sur les langues officielles”. De plus, qu’il instaure des mécanismes efficaces pour mettre a jour la liste des points de services bilingues en Colombie-Britannique et qu’il fasse connaitre ces points de services par des moyens de promotion active; 3. Quele Commissaire aux langues officielles fasse de ses pouvoirs pour garantir l’offre de services adéquats et comparables aux services offerts dans la langue de la majorité. Il ne peut se contenter de faire enquéte suite a des plaintes, le Commissaire doit s’assurer que la Loi qu’il défend soit respectée dans |’esprit et la lettre; 4. Que le Premier ministre Jean Chrétien donne un signal clair aux Canadiennes et Canadiens quant au non-respect de nos lois, quant au non-respect de la Loi sur les langues officielles. Qu’il impose les sanctions requises et qu'il attribue les sommes réparatrices nécessaires au plein développement et épanouissement _ des communautés francophones en situation minoritaire; 5. Que les gestionnaires soient mieux informés de leurs obligations quant a l’offre des services en francais sous la Loi sur les langues officielles afin d’assurer une offre constante et comparable aux services offerts 4 la majorité.» «Je crois que le Conseil du Trésor est conscient de sondevoin», dit Mme Hennessey. Elle ajoute qu’ilesttoutdemémeimportant de lui faire part des préoccupations des francophones de la province. Outre ces efforts de sensibilisation auprés du gouvernement, la FFCB désire également faire campagne auprés des francophones de la Colombie- Britannique afin que ceux-ci réclament leur di et qu’ils portent plainte lorsqu’ils n’obtiennent pas satisfaction acetégard. A cet effet, trois annonces publicitaires ont été congues et sont diffusées aux heures de pointe, A la télévision de Radio- Canada, depuis le 23 juin dernier. Maintenant, reste a voir si les résultats d’une enquéte similaire, menée par le Commissaire aux langues officielles, M. Victor Goldblum, concorderont avec ceux de la FFCB. Genevieve Gouin | Debats nationaux A Winnipeg, 4 la fin d’avril, Kristi Kenyon de l’école Port Moody Senior, s’est placée deuxiéme au niveau national dans la catégorie francophone. Kristi est une étudiante de onziéme année et est inscrite dans le programme de Baccalauréat International. NFORMATION Le SOLEIL, VENDRED! 1ER JUILLET 1994 - 3 RAP ROnI orn ‘Mme Bernadette Guzik enseigne a Merritt depuis le début de notre Programme cadre, en septembre 1981. La premiére année, elle enseignait a neuf éléves, entre la 3e et la ‘Se année. Quelques-uns comprenaient et parlaient le frangais, mais la plupart n’y comprenaient pas un mot. Nous n’avions aucun livre, et A c’était elle qui planifiait les cours et Bernaderte décidait comment implanter le Guzik curriculum. C’était une tAche énorme, mais elle y est parvenue - avec succés. Madame Guzik est enseignante pour la lére et 2e année Immersion et Programme cadre depuis dix ans. Ses éléves, et méme ceux qui sont diplémés depuis plusieurs années, viennent souvent lui endre visite. Nous serons tristes de la voir partir mais nous lui souhaitons une bonne retraite. Madame Guzik est née en France en 1934. Elleyapassé sa jeunesse et y a commencé sa carriére comme professeur. En 1963, elle a déménagé au Canada avec son mari Jean, et ses deux garcons : Jean-Paul et Alexis. Le plus jeune, Vincent, est né au Canada et étudie présentement au University College of the Caribou a Kamloops. L’ ainé, Jean-Paul, travaille dans le domaine de la construction et habite 4 Montréal. Alexis est dans le service militaire canadien, posté a Victoria. Madame Guzik prend sa retraite le 30 juin de cette année. A l’occasion de sa retraite, la Commission scolaire a organisé une féte et un souper et lui ont offert le livre The wey of Not Working ainsi qu'une valise. Madame Guzik al’intention de quitter Merritt etd’ aller vivre 4 Marmande, en France, ou sa mére habite encore. Elle y a aussi une soeur. Elle gardera un appartement au Québec, prés de ses fils et de ses trois petits-enfants, ou elle reviendra chaque année. Nous espérons qu’elle vienne souvent nous voir a Merritt par la méme occasion. Denise Williams Offre d'emploi L'hebdomadaire fransaskois, L'Eau vive est a la recherche d'un.e rédacteur.trice en chef. Ce poste consiste a : - assurer la publication hebdomadaire du journal, - coordonner le contenu rédactionnel du journal, - assurer la couverture des événements pouvantintéresser les fransaskois, - recruter, coordonner et offrir le support nécessaire aux pigistes. Qualifications recherchées : - la capacité de travailler sous pression, - la capacité de travailler en équipe, - formation académique et(ou) expérience de travail en journalisme, - maitrise du francais et bonne connaissance de l'anglais, - expérience de mise en page par ordinateur (Page-Maker), - expérience en prise de photos, - connaissance de la francophonie en Saskatchewan ou de la francophonie minoritaire. Salaire : a négocier. Lieu de travail : Regina (Sask.) Entrée en fonction : le 18 juillet ou le plus tot possible. Faites parvenir votre curriculum vitae au plus tard le 4 juillet 1994 a: Francis Potié, Directeur Coopérative des publications fransaskoises : : 2606, rue Central, Regina (SK.) S4N 2N9 Téléphone : (306) 347-0481 - Télécopieur : (306) 565-3450