Le Soleil de Colombie, vendredi 11 mai 1984 La faune et la flore en C.b. Le merle américain Dans un musée ad Vancouver Par Vincent Martin de petits morceaux de bois. Par Joseph André Le merle américain (nom 2 ¢ 2 oe Taree aon = 3 «Bienvenue au _ célébre scientifique : Turdus migra- Oeuls et ‘incubation dure — Saint-Roch. -C’ést_ un’ navire torius), cet oiseau a la poi- trine rouge brique, au dos gris foncé ou noiratre et au bec jaune est connu de tous. Et pour cause; c’est un oiseau qui a bien su s'adapter a nos espaces urbains. Il est difficile de penser au merle américain sans penser au ver de terre. Mais ou le merle américain trouve-t-il les vers dont il raffole tant? C'est sur. ces vastes étendues her- beuses que sont les pelouses de nos parcs et de nos_ ban- lieues? Le processus d’urbanisation donc, si nocif a d’autres espéces, a beaucoup profité au merle américain en lui procurant un nouvel habitat. Il est bon de se rappeler que le merle américain était, a l'ori- gine, une espéce qui fréquen- tait surtout les bois clairs, les taillis ou les broussailles. Pourtant on aurait tort de croire que le merle ne mange que des vers de terre. En fait, le merle se nourrit principa- lement d’insectes, de fruits et de baies diverses. Et, on s’en doute bien, ce gout pour les fruits, tels les cerises et les raisins fait que le merle améri- cain n'est pas en odeur’ de sainteté dans certains milieux une quinzaine de jours. Une deuxiéme ou méme une troi- siéme ponte peut suivre la premére. Les petits quittent le nid aprés une quizaine de jours. Pour étre familier, le merle américain n’en est pas moins fascinant. Prenez le temps de observer. N’y a-t-il pas un nid a découvrir prés de chez vous? Reconnaissez-vous ses chants? En quoi le plumage des petits est-il différent des adultes? De belles découvertes vous attendent et chemin faisant, vous aurez peut-étre l’occa- sion de contribuer a nos connaissances sur le merle américain. Comment cela? Eh bien, un_ scientifique de l'Université de la Colombie, le Docteur J. Smith bague des merles américains sur le cam- pus depuis trois ans. Vous vez lui rendre service en ui téléphonant 4 228-3363 si vous voyez un merle améri- cain portant un bague a la patte. Le Docteur' Smith signale qu’on risque de voir des merles américains bagués surtout prés de l'Université mais il serait trés intéressé de savoir si on en a vu dans tellement célébre que, pro- bablement, vous n’en avez jamais entendu parler». C’est avec ces mots d’intro- duction que notre guide nous recoit. Une douzaine de per- sonnes font comme moi- et rient de_bon coeur. Nous ne pouvons qu’anticiper une visi- te guidée des plus inté- ressantes et amusantes. Marchand sur les rives de Kitsilano, je suis’ tombé par hasard sur un vieux bateau, le St-Roch, maintenant prison- nier d’une batisse et tour- nant son dos a la mer comme pour dire qu'il en a marre. Ce _ navire de moins de 32 métres de long fut le premier 4 tra- verser le passage du Nord- Ouest dans les deux sens et a naviquer autour du continent Nord-Américain. Le Saint-Roch, lieu _histo- rique national, est adminis- tré par Parcs Canada. Depuis bientét 10 ans, prés d'un million de visiteurs ont par- couru ses ponts et ont révé de voyages en mer. I] fut cons- truit 4 Vancouver en 1928 comme vaisseau. d’approvi- sionnement et de patrouille Un navire célebre Le Saint-Roch, de quoi s’ouvrir grand les yeux! (photo Joseph André). la Gendarmerie Royale du Canada ont patrouillé le Nord a son bord. i Une visite guidée d’une durée de trente minutes per- met a chacun de revivre quel- ques moments uniques dans les annales de l’histoire cana- plus, avec des effets sonores, _tel que le bruit incessant du moteur, le Saint-Roch réussit a transporter ses visiteurs au coeur du temps, plus préci- sément en 1944. Plusieurs personnes croient méme sentir le bateau bouger sous leurs pieds. chacun devrait. connaitre, le Saint-Roch vous attend au Musée maritime de Vancouver a l’angle des rues Ogden et Chestnut. Il est a noter que les groupes doivent réserver a l’avance et que des visites guidées en francais sont ‘disponibles sur demande. agricoles. Mais en méme_ 4d’autres quartiers de pour l’Arctique. Pendant 25 dienne. Les cabines recélent : Pour plus d'information com- temps on aurait tort dene pas Vancouver. ans, de courageux policiersde d’artéfacts des années 40. De Un navire «célébre» que posez le 732-4362. relever le fait qu'il joue sou- : vent un rdle bénéfique par son Lintérieur en est garni : goat pour certains insectes 4’herbe. Denis, nuisibles. Le merle américain est bien sir un oiseau migrateur et il quitte les régions a l’hiver rude en automne. Son retour (@habitude en mars) est attendu de tous car il est le héro du printemps par excel- lence. Chez nous, 4 Vancou- ver, notre climat doux lui Si le nid a une forme carac- téristique, son emplacement varie énormément. On en trouve bien sir dans les arbres (coniféres et feuillus) et dans ce Cas on verra souvent le nid @ quelques’ métres du sol dans une fourche. Mais le merle américain aime aussi les rebords de fenétres, les gout- Le jazz _au Québec. Suite de la page 1 que mineure qu’on fait «entre Suite de la page 1 un des meilleurs tireurs de Vancouver policier ne doit jamais permet d’hiverner. tiéres et tout lieu suscep- disques en trois ans, dont le amis dans un sous-sol enfu- d'un flic». Donc pour lui yendormir sur ses lau- 2s Et c'est au printemps aussi tible de lui fournir un abri dernier «You be easy» vient de mé>. Alors, UZEB envisage de l’'adoption de l'uniforme CG ieee ie policier de 2 que la femelle construit le nid sar. Onl’a vuse servir des nids sortir 4 Vancouver. Pourtant, s'en aller de Montréal. «Cela de la panoplie (pistolet, Wancouver fait de tout: de EA qui a la forme d'une coupe. de d'autres espéces telles le ces quatre garcons-la se refu- n’a rien a voir avec un mou- menottes et cartouches), ja contravention (particu- . Le nid est fait de boue mainatebronzéet le moqueur sent 4 étre le porte drapeau vement de colére, indique n'a pas été trop difficile. jjarement quand la ville est a mélangée de brins d’herbes et chat. d'un hypothétique jazz qué- Michel Cusson, mais nous «Les Canadiens ont du res- calme), il va au _ tribu- bécois. «Tout simplement avons besoin d’aller voir ail- pect pour leurs policiers, nal lorsque ses contraven- : * . parce que le jazz québécois leurs, de partir pécher un peu aucune comparaison avec tions sont contestées; il : I TOU e n’existe pas, explique Michel d’energie a New York, Los les Etats-Unis ot le port peut étre appelé pour des % a p Cusson, le guitariste, nous Angeles ou Paris». d'armes est autorisé dans disputes de ménage (trés Z sommes a mi-chemin entre les certains états». Au fréquentes,, pour des : 3 ~ Etats-Unis et l'Europe et notre Pourtant, Montréal posséde Canada, le métier de poli- bagarres, pour un meur- = ouera a ttawa inspiration vient des deux ala yn des plus grands festivals de cier est une profession, a tre, un vol a l’étalage, un 5 z : ’ fois». jazz du monde. Selon Michel son entrée il gagne 29 000 © yo] de banque a main es dollars par an. Chez nos 4 Et puis surtout, ils ont une dent contre le Québec. «Pas Cusson, ce festival a beau voisins du sud, on ne leur armée. Et récemment |’un F ; n’avoir que quelques années des collégues de Denis s’est a4 Suite de la page 1 répond _ Nicole-Marie contre le public, se dépéche Weaisecaiees 4 a edit deja apprend méme pas 4 con- fait Set blessé par ; passées. «Nous nous _Posons Rhéault, directrice artistique. de dine Michel@Gamont mals devige . kee ease dinreguavehiculen Id lebeeeeee ee ae évidemment des questions au les critiques montréalaises Montreux et Antibes, en. cours = durent= trois” “ans. qn fas Ae canon ste. sujet du spectacle des «Voi- Une création «Tout seul» p’ont jamais rien fait pour Europe. Mais si Montréal aprés avoir été filtré par Mais des situations com- : a réponse du —— a pour enfants écrite par nous ni pour le jazz en géné- attire début juillet la plu- examens écrit, oral, PUYaeeaeteelloocsantheurense % ne Tals pas suisan” Thérése Champagne, yal. Les meilleurs articles sur part des grands noms interna- sique, recherches d’antécé- nent tras rares, ce n’est : te pour ‘remplir les salles. Nous allons réévaluer _ les méthodes de publicité et essa- yer de trouver de nouveaux mécanismes pour sensibiliser notre public et augmenter l'assistance», explique Solange Bertrand, directrice adminis- trative. Les six représentations de Prévert, spectacle de poé- Fabienne Goulet et Maurice Meloche verra le jour fin octobre. Ce spectacle sera co- produit avec le théatre fran- cais du Centre National des arts d’Ottawa. «Le Centre des arts nous enverra un metteur “en scéne, un scénographe, un. directeur technique, on se partagera les frais de la tour- nous sont venus de Toronto. Pas étonnant. que le jazz. n’arrive pas a décoller au Québec». _ Selon Michel Cusson et Alain Caron, les journaux de - Montréal veulent confiner le jazz dans des limites presque folkloriques, 4 le considérer seulement comme une musi-, tionaux, il y a peu de place. pour les Canadiens en géné- ral et pour UZEB en par- ticulier.» Pour le festival de 1983, raconte Alain Caron, nous avons été le premier groupe a afficher complet pour nos concerts. Les jour- naux en ont a peine par- ler ...» 2 3 dents sur le postulant bien sir mais sur sa famille aussi. Les cours se répar- tissent en cinq sections: dix semaines de droit cri- minel, de droit municipal, et code de la route, secou- risme, maniement des armes a feu, conduite de _ véhicules ... Ensuite sept quand méme pas un métier a grands risques», témoigne Denis. Ce n’est pas non plus la télévi- sion! Travailler a deux comporte des échappatoi- res, comme lorsque Denis ~ appelé sur les lieux d’un incendie avec son collégue, fenétres ouvertes, il s'est sie n'ont attiré qu’une moyen- née», ajoute , Nicle-Marie semaines de pratique, «on dirigé vers une borne- ro ne de 32 spectateurs, «mais Rhéault. Car «Tout seu’ _ ne sort pas encore fontaine - dans l'intention : nous.avons touché un nouveau parcourra la Colombie bri- seul.» Retour a l’académie = marché, le public universitai- re et le marché étudiant niveau secondaire.» L’année 84-85 s’annonce déja avec la contribution de la tannique, mais ira également a Ottawa pour étre joué au Centre des Arts. Les subven- tions du Secrétariat d’Etat ur cette nouvelle année: Etudiants pour cet été La Chambre de commerce du tourisme en francais de la de police- pour dix semai- nes. Ces stages complétés, le policier est lancé dans les rues. Pendant l'année sui- vante, il devra encore de mouiller son collégue. Une autre plaisanterie qui fait raler le conducteur : 4 un feu rouge, son collégue attrape les clefs de contact Troupe au Festival interna- fiscale diminueront sensible-- franco-colombienne cherche Colombie britannique et retourner potasser les nou- wire jettent sur le trot tional pour enfants et au ment : 60 000 dollars en 84 cing étudiants pour un projet d’Expo 86. velles lois qui changent : Festival de Victoria du 21 au au lieu des 64900 l'année d’été de préférence langue souvent, se perfectionner Revenons aux choses 26 mai ot la Troupe de la derniére. «Le Conseil-des arts- maternelle francaise pour tra-, Envoyez vos C.V. a dans le maniement d’ar- Plus sérieuses. Le crime a seiziéme animera de nom- breux ateliers. Se: _. Les ateliers pour adultes, ceux d'imitation d’art drama- nous donnera le méme mon- tant 8 000 dollars». La Troupe n’augmentera pas le .nombre de _ représentations, vailler du 4 juin jusqu’au 24 aoat.. Ces étudiants se ren- dront et travailleront' a Québec du 23 juin au 24 aout. Normand St-Denis, FFC, 104, -853, Richards, Vancouver, V6B.3B4 ou téléphonez a Lise Ménard au 669-5264 pour mes a feu. Méme, aprés neuf ans dans la police, je retrouve les bancs de |’éco- le.» L’écusson avec deux augmenté a Vancouver ces derniéres années. «Cela suit l’accroissement. de la population et le marasme tique, la, mise sur pied d'un, mais étendra'ses tournées. Ils devront faire la promotion Tenseignements. révolvers et une couronne €conomique.» Il est cer- : théatre communautaire pour que vous apercevez sur sa tain que les policiers ont — g amateur et les spectacles sont manche indique que Denis lus de contact _ avec les presque devenus réalité. La h est. l'un ~des meilleurs indésirables quavec la = go Ss . une ee U moOur — Oh, l'eau est tireurs de Vancouver. «Un Suite en derniére page uvrages de dames» de_ J. => F Claude Danaud qui tournera le N ges sont enneigées, bougrement froide! one ae dans la province fin septem- Pour féter le Nou- — Oui. Heureuse- «Comme vous je suis et qui charie des gla- cons. Il y en a un qui dit a l’autre: me et mortel, et comme vous ‘il peut m'arriver d’oublier». Ais F Mahomet. vel An, deux fous se baignent dans une rivigre dont les ber- ment qu’on a mis un slip en laine, on le supportel bre, début octobre. «Nous irons jusqu’a Prince George grace a Pacific Contact»,