Qui es-tu Paul “Je suis né a Dunkerque Ch Odes “Une grande partie de mon enfanee se passe en Corse. Arrivé 4 Tage adulte, je nvVinstalle 4 Aix-en-Provence oti jessaic de me faire une place au soleil. Je cherche un emploi. Je ne trouve rien d’autre que celui de clere de notaire. “Cela n’était pas trés amu- sant, mais il me fallait gagner ma vie. “Moi c’était surtout les feux de la rampa qui m’atti- raient. Mais il y avait loin de ma place de clerc de notaire 4 la carriére artistique. Pen- ché sur mes dossiers sévéres, jen révais sans cesse. A tel- les enseinges qu’un beau jour, mon patron, qui remar- qua le peu de gotit que je montrais 4 mon travail, me déclara ce qui suit: “Vous semblez vous intéresser bien peu a votre tache. Vous étes distrait, absent, étourdi. Aus- si suis-je obligé de me débar- rasser de vos services.” “Je ne me le fis pas dire deux fois et le quittais sans aucun regret. Oui, mais il é- tait nécessaire de payer mon bifteck! “Pourquoi ne pas me consacrer a la chanson? On m’avait toujours dit que j’a- vais une voix juste. I] me fal- lait, néanmoins, trouver une - formule nouvelle afin de me ' distinguer des autres chan- ~ teurs. Je me mis a réfléchir durant quelques jours et, fi- nalement, la découvris. Je choisirais pour mon réper- toire les chansons les plus gaies et les interpréterais comme des Requiems! .. “Un impressario chez qui je me présentais eut un tel fou-rire en m’écoutant que je sus avoir gagné. En effet, je fus engagé dans plusieurs , musci-hall de la province et - obtins partout un succés en- courageant. “Je décide alors de partir Paris. La, je commence 4 ‘tenter ma chance comme, lauréat’ @un crochet radio- phonique. J’obtins la palme. C’est alors que je débute ERR comme “boy” dans une re- vue. Ensuite, je recommence mon tour de chant dans tous les cabatets de la capitale. “Un beau matin, je ren- contre Pierre Dac qui m’em- méne avec lui en tournée. Mais le jour que je dois mar- quer d'une pierre blanche cest celui oll, remarqué par Edith Piaf, celle-ci m’engage pour interpréter avec elle - “Le bel indifférent” de Coc- teau. Cela se passait en 1939. “La guerre éclate. En 1940, démobilisé; je joue “Trois jeunes filles nues” au thédtre Marigny. Mais c’est ~ Pannée 1941 qui marque mes débuts a lécran dans “Ne bougez plus” et “Montmar- tre sur Seine”, le premier film d’Edith Piaf.-. - “Dés lors, une longue série de films va jalonner ma car- riére. “Enfin, me voila arrive, et. bien lom des jours sombres de mon emploi comme clere de notaire 4 Aix-en-Proven- cel “Tous 4 tour, dans ma carriére, j'ai incarné un pré- tre, un professeur, un assas- sin, un officier, un policier, un touriste, Napoléon, un espion.... “Que reste-t-il encore? «.. Beaucoup d’autres j'espé- Toss erveilleux pource printem ous voulez cire au goutdu jour? Procurez-vous cet ensemble com- portant pantimint et cape reversible a capuchon realise par Modes Mlboquet Inc, de Montreai. Les couleurs: je noir et le jaune orange. be otssuoreumié tricot double bortret, ction de dix couleurs. polyester et lin. Hy a un Cet ensemble concu par Margaret Godfrey est fabriqué en coton cotelé. On eut le trouver en couleurs allechantes comme le miel. le sucre d’erable et le vert amande. Vous le retrouverez dans les tailles de 5 a 13. PomA~SCONOUFWhr — OREN NE NE IE ENE EEE ETE LE ST ENE <4, SUAS LA TAGES tente globale avec les syndicats. Car_un seul point déchap- pement justifierait la déclenchement de la gréve, souhaitée, voulue par les trois chefs syndicaux déja mentionnes, forts du vote du 9 mars dernier leur donnant ce droit sans avoir a revenir devant les syndiqués. Or, que dit un René Lévesque au sujet du vote du 9 mars? Il écrit dans le journai de Montréal “que 15 o/o des votes en faveur de la gréeve cest loin d’étre écrasant dans les circonstances”. Et il ajoute: un climat de gréve imminente et pour ainsi dire fatale, c'est u 90 o/o et davantage que ?a exige normalement. “(fin de la citation.) Qu’importe c’est avec un révolver dans le dos et malgré nous le répétons, une premiére concession importante que le gouvernement du Québec doit, négocier avec le front commun et il n’aura eu que huit jours pour satisfaire les ambitions immédiates des Pepin, Laberge, Charbonneau. En attendant les hépitaux continueront a restreindre le nombre des admissions et, par cette menace de gréve pour le 24, 210,000 fonctionnaires et leurs dépendants hésite- ront a faire des dépenses, des achats, 4 la veille de Paques, dt printemps, causant ainsi un tort énorme a l'économie du Québec. Et tout cela par la volonté et le machiavilisme de trois chefs syndiqués et le fanatisme d’une poignée de leurs lieutenants. eSGee MOTS GROISES i-2°3:-4°5 432 3 0a HORIZONTALEMENT 1—Utile pour conserver la santé. 2—Qui rappelle l'aspect de la lune. — Préfixe. 3—Inflammation des synoviales du poignet. — Vrille de certaines plantes. — Type représentatif des Etats-Unis. 4—Peigne du tisserand. — Ville des Pays-Bas. — Genre. 5—Paradis. — Tragédie. 6—Genre de plantes 4 feuilles purgatives (pl.) - Prétre de * St-Sulpice. — Pron. Pers. : 7—Sur. — Mises en circulation. 8—Préfixe. — Férocités. 9—Objet curieux. — Animal mou. 10—Os. — Unité de volume pour le bois de chauffage. 11—Ensemencer. — Colere. 12—Vente publique a lenchére. — Niais (pl.). VERTICALEMENT Abrév. de science. Métal. 1—Attouchement doux (pl.). 2--Se dit d'un des composés oxygénés de Viode. - 3—Symb. Chim. — Direction. Prén. masc. 4—Evangéliste. — Venu au monde. ~ Pierre fine de cou- leur sculptée en relief. 5—Polie. — On y entre une cle. 6—Retarde. — Perdre son poil. 7—Lieu ou lon bat le grain. — Nom vulgaire du petit de la pie. — Période. 8—Colére. —Sorties. 9—Note. — Manche au tennis. de certains muscles du visage. 10—Partie de la charrue. — Sans indulgence. 11—Attaque surprises. — Ils habitaient Ja Sérique. 12—Servent a soulager. — Réitération. Contraction convulsive LE SOLEIL, 7 AVRIL 1972, V