Y) TIN ” "lj ) L\Om /) Mw 4 } j l) Y ra mi i fl!” tM ce YW Bulletin de la Chambre de Commerce Franco—Colombienne — y % Vol, 1, No.1 SS >] SS eS. SS) S| a Sn a Se ee ee es ee ee ee ee ee RADIO-CANADA, UN ALLIE La création de la Chambre de Commerce Franco- Colombienne est un ajout important, sinon essen- tiel, aux structures de la communauté francophones de cette province. La Société Radio-Canada étant I'un des plus Im portants employeurs francophones dans cette pro- vince, elle doit appuyer vigoureusement la for- mation d'une Chambre de Commerce et participer activement 4 son évolution. Notre réussite en tant que radiodiffuseur dépend d'abord et avant tout de la vigueur de notre clientéle, et, la présence d'un organisme dédié & son bien-8tre économique est pour nous un encouragement. Les buts que vous poursuivez, bien qu'orientés vers |"conomie, sont loin d'8tre &trangers 4 ceux de la Société Radio-Canada. L'appui que nous sommes heureux de vous proposer s'articulera de deux fagons. Sachez d'abord que vous trouverez toujours chez-nous des antennes généreuses dans la diffusion de I'information relatives 4 vos services. De plus, je vous rap- pelle que la Société Radio-Canada se préoccupe de plus en plus de !'&conomie. Vous serez a méme de le constater en écoutant Le Magazine économique, & CBUF-FM, le samedi de 12h00 a 14n00, et en regardant Le Sens des Affaires, le dimanche de 18h00 a4 18h30, Enfin, n'étant pas elle non plus, contrairement s & ce que plusieurs croient, 4 !'abri des pertur- bations &économiques, i! sera trés utile & son 2 équipe de gestion de cétoyer 4 |'occasion d'au- tres franco-colombiens qui font quotiennement face aux mémes défis et les relévent avec suc-. cés. Jacques Boucher, Directeur des services frangais de Radio-Canada en C.-B. NOTRE PORTE-PAROLE ECONOMI QUE EN COLOMB I E-BR I TANN IQUE ~ La rentabilité des associations porte-parole, telles la F.F.C. et la C.C.F.C., ‘n'est plus a4 faire, En effet, ces derniéres ont su démontrer le réle important qu'elles jouent dans la socié- +é canadienne. De plus en plus, les associations communautaires se font le porte-parole des intéréts des diffé- rentes factions de la société, Elles répondent a un besoin réel qui autrement ne saurait 6tre exprimé. Elles facilitent le travail des gou- vernements en permettant aux citoyens de se pro- noncer sur des points qui les préoccupent. Par conséquent, leur sentiment d'appartenance s'ac- croft, ce qui entraTne une plus grande producti- vité chez |'individu et dans la société en géné- ral. Bien que !'apport du bénévolat dans le Produit National Brut soit difficile 4 mesurer en termes monétaires, il nous est toutefdis permis d'af- firmer qu'il joue un réle essentiel, & un colt dérisoire, vers le mieux-8tre de notre société, 11 est Important aussi de tenir compte que nous avons tous le désir de participer & |'améltora- tion de notre situation sociale et économique, Pour ce faire, nous devons prendre en main !'autofinancement de nos organismes porte-paro- le, tout en jetant les fondements de notre déve- loppement &conomique. L'avenir des communautés francophones’ hors Québec repose en grande partie sur leurs infra- structures économiques. I! s'avére donc essen- tiel que des liens &troits solent établis et entretenus entre les différents niveaux de gou- vernement et les associations représentant les intér&ts des francophones de ta Colombie-Britan- nique, La Chambre de Commerce Franco-Colomblenne est done un outil indispensable vers le mleux-8tre _ 6conomique des francophones de cette province. Claude Roberge Agent politique et économique Pap 385