ee 16 Le Soleil de Colombie, vendredi 19 janvier 1979 L’heure des bilans ey} j Zi Bernard WILHELM . président de la FCFC Régina, Sask. ll arrive durant les fétes un moment de saturation au cours duquel le Canadien n’aspire plus qu’a la tranquil- lité; plus de “White Christ- mas” sirupeux, plus de Pére Noél grotesque, plus de grands repas indigestes, de fausse gaieté, d’éclats de lumiéres, mais un instant de réflexion, seul, face a l'année qui se termine et a celle qui s'annonce. Passe alors dans son es- prit le défilé des occasions manquées: les conférences interprovinciales qui tourne- rent en queue de poisson, les efforts vains du gouverne- ment pour juguler une infla- tion persistante, les achats massifs de devises pour ten- ter d'enrayer |’hémorragie du dollar, les efforts de tant de bonnes volontés cher- chant A combler le fossé entre Anglophones et Fran- cophones réduits 4 néant par un seul article de journal vengeur ou un seul geste maladroit de politicien, la révélation de scandales pe- tits et grands, qui montrent hélas chez nos concitoyens un got immodéré pour ce que les Allemands appellent le “profitieren”, ce mutant visqueux issu de notre socié- té de consommation. Avec l'aide d’un bon verre de whisky (canadien bien entendu), les pensées moro- ses se tassent peu a peu au fond de la mémoire, et des souvenirs plus agréables surgissent: des péches mira- culeuses dues a |’extension des zones de péche cétiéres si notre Canadien vit dans les provinces maritimes, un pays bien géré s'il est québé- cois, une métropole de plus en plus imposante s’il est citoyen de Toronto, du pé- trole, de uranium, de la potasse et encore du pétrole se convertissant en centai- nes de millions de dollars dans les coffres des provin- ces de la Prairie, un cli- mat exceptionnel en Colom- bie-Britannique. Dieu que le Canada serait un pays aux possibilités infinies et ot il y ferait bon vivre, si seulement ses ha- bitants l’acceptaient tel qu'il est, en reconnaissant les droits linguistiques des uns, et les réalités économiques régionales des autres. Et si les Amérindiens retrouvaient leur fierté et | Onmne devient pas prenaient en main leur desti- en forme née, et si le chOmage dimi- en en parlant. nuait, et si, et si, et si... Sur les bords de la Was- cana, en Saskatchewan, des oies qui étaient habituées a hiverner dans une crique chauffée par les eaux d’une \_ PaRNCPAatrion canadien du bien- < =, a Vente de Fermeture Permis No.50953 Stock et accessoires Vétements pour femmes, toutes tailles 25% a50% de réduction Betty’s Boutique 3495 Cambie, Vancouver Tél.: 872-2421 usine thermique furent ]’au- tomne passé conviées a s’en- voler ailleurs, l’usine fer- mant ses portes. Le Canada tout entier se passionna pour ces oies patriotiques et obstinées, et ouvrit des pa- ris. Partiraient, partiraient pas? Il est réconfortant d’ap- prendre aujourd'hui que les quelque mille oies de la Wascana ont eu le dernier mot. L’usine thermique a df se remettre 4 fonctionner pour faire fondre la glace de la crique, et les oies, en leur latin discordant, célébrent leur victoire. Ces oies refusant le “srand dérangement” per- sonnifient l’esprit de revan- che du Canadien moyen con- tre la société actuelle. En ce début d’année, le “sit in” vainqueur des oies de la Wascana est de bon augure. langue frangaise. ee - La réunion du Conseil National de la Fédération Canadienne France-Canada se tiendra 4 Vancouver les 24 et 25 février 1979. Bernard WILHELM. Avis aux candidats intéressés L’Ecole de droit de |’Université de Moncton offre le programme de baccalauréat en droit coutumier (Common Law) entiérement en : L’Université accepte présentement les demandes des candidats intéressés a poursuivre des études en droit coutumier. Les personnes qui désirent plus de renseignements ai : li désire ; s ainsi qu’une formule de demande d’admission sont priées de s’adresser au: : Date limite des inscriptions: le 1er juin 1979 LOLUE (TE (TR TESTE WE GOREN Bureau du registraire Service de |’admission Edifice Taillon Centre universitaire de Moncton Moncton, N.-B. E1A 3E9 Téléphone: 858-4113 Bg Postes supplémentaires Services auxiliaires Décision du C.R.T.C.... (suite de la page précédente) Etant donné que le service résidentiel de postes supplémentaires fournis sous contrat est beaucoup plus facultatif que le service résidentiel de ligne individuelle, les augmentations de tarif pour les services de postes supplémentaires doivent étre plus élevées que pour les services de base. Le C.R.T.C. autorise donc une augmen- tation de 10 p.c. pour les postes supplémentaires des résidences et hotels, et de 15 p.c. pour les postes supplémentaires des établissements commerciaux. Les services auxiliaires comprennent une gamme étendue de services comme le PBX, les frais de millage Autres modifications tarifaires Le C.R.T.C. ordonne que Bell Canada dépose les tarifs nécessaires pour que les clients du service résidentiel, qui possédent des téléphones a fiche, puissent tirer partie des frais de service inférieurs rattachés aux téléphones supplémentaires et aux autres travaux, s’ils choisissent de profiter des installations Téléboutique / Phonecentre. Il ordonne a Bell Canada, lors de la réduction des tarifs des courtes distances pour le service des canaux téléphoniques inter-circonscriptions, de déposer des révi- sions de tarifs qui maintiendraient sa relation tarifaire _ avec les tarifs des messages interurbains automatiques. _ Conformément a la méthode employée dans le cas du millage local, il demande a Bell Canada de réviser ses tarifs pour qu’une hausse de 10 p.c. s’applique dans le cas complétes ou inadéquates de la part de la icine) etc., toutes choses contraires aux objectifs du processus de réglementation. Le C.R.T.C. se propose donc d’élaborer, a partir des dossiers des requétes de hausses tarifaires qu’il a enten- dues, un ensemble exhaustif des questions écrites, qu’il entend publier en meme temps que ses directives sur la ‘procédure relatives aux requétes de hausses tarifaires. Commentaires dans les médig Il est nécessaire que les parties imposent une cer- taine retenue a leurs commentaires a caractére ‘par- tisan des questions étudiées 4 une audience publique. Car leurs intéréts ne sont pas servis par le débat, con- ‘ j duit trop librement dans la presse, des mémes ques- b tions qu’ils présentent Simultanément, avec grand soin, et en conformité des régles de droit administratif et de justice naturelle, 4 l’audience publique. Ceci s’ap- plique a toutes les parties qui ont également intérét a local, l’assistance annuaire et les téléphones Contempra. Bell Canada a proposé une augmentation de tarifs de 28 p.c. pour la plupart d’entre eux. En raison du fait qu’il s’agit de services commerciaux ou facultatifs, le GRE: approuve une augmentation de 15 p.c., sauf les deux cas suivants: le traitement des frais de millage local sera semblable a celui des lignes commerciales individuelles, et donc les augmentations ne seront que de 10 p.c.; quant a l’échelon A des services SL-1 et Pulse, il approuvera des tarifs selon l’année du début du service qui, basés sur une augmentation uniforme de 15 p.c., seront déposés a nouveau par Bell Canada. Frais de service frais de service, tout en soulignant les deux points suivants: les nouveaux frais proposés de $17 pour une modification a l’inscription dans l’annuaire téléphonique sont un tarif raisonnable, car Bell Canada encourt des coiits additionnels pour assurer ces services; il accepte la proposition de Bell Canada visant A éliminer complete- ment les frais de service pour un changement du service interurbain planifié 4 temps plein (WATS) au service Le C.R.T.C. approuve les tarifs proposés pour les” des canaux locaux de téléimprimeur et de données. Conformément a la méthode adoptée dans le cas des lignes PBX, il exige que Bell Canada présente des révi- sions de tarifs qui donneront lieu 4 des augmentations de 15 p.c. dans le cas des lignes d’accés de systemes d’informatiques. Questions de procédures et questions connexes Le processus d’information — Les audiences sur les tarifs supposent nécessaire- ment la divulgation d’une grande quantité de renseigne- ments sur lesquels se fonde le C.R.T.C. pour tirer cer- taines conclusions: les documents se trouvant dans la demande, les documents d’appui, les réponses de la re- quérante aux questions écrites, les notes sténographiques des délibérations y compris les dépositions des témoins, les piéces déposées aux audiences. Or trop souvent il y a chevauchement des questions provenant de différents intervenants, des réponses in- ce que soit préservé le climat de calme et de réflexion de l’audience, condition essentielle pour que soient ren- dues les décisions justes et défléchies. L’adjudication des frais, Méme si le projet de nouvelles régles de procé- dures du C.R.T.C. présenté au début de 1978 n’avait pas recu l’approbation finale, le Conseil a décédé de mettre en application l’une des Clauses du projet. En vertu de cette clause, le Conseil a décidé d’accorder l’adjudica- tion de leurs frais a certains intervenants a condition qu’ils représentent un nombre considérable d’abonnés, qu’ils aient participé a l’audience de fagon sérieuse et aient contribué 4 une Meilleure compréhension des questions étudiées, et qu’ils ne possédent pas les fonds leur permettant de participer a l’audience. Ainsi, le C.R.T.C. a Ordonné a Bell Canada de rem- bourser les frais en tout ou en partie de 1’Association des consommateurs du Canada, de la Wa-Wa-Ta Native Communications Society, de M. Carlyle Gil- mour, du groupe Action Bell Canada et de l’organisa- tion anti-pauvreté, Inuit Tapirisat du Canada, Ta- quamiut Nipingat Inc. et M.S. A. Rowan. aes \ _' Ges textes sont fournis par le’Secrétariat d'Etat.