JANVIER 1997 ET he ProGrés Les contrats commerciaux et Parbitrage international PAR CHERI D. EKLUND Toute société qui souhaite étendre ses opérations aux pays 6trangers doit tenir compte de la globalisation, des facteurs écono- miques et du droit international. Ce dernier est primordial car, comme nous pouvons tous |’imaginer, le réglement d’un différend commer- cial devant une Cour étatique étran- gére risque d’étre long et fort coa- teux. Souvent, le résultat d’un liti- ge commercial international est dif- ficile a prévoir. Ceci est dQ au fait que les régles de droit international applicable aux transactions com- merciales privées deviennentde plus en plus complexes. II peut méme y avoir plusieurs juridictions pour un méme litige et donc, plusieurs sys- témes juridiques peuventavoir cours pour un seul différend. Des ressour- ces financiéres importantes peuvent &tre dépensées pour déterminer cet- te simple question, a savoir oi le différend sera tranché (c’est-a-dire, dans quel pays). De plus, si un con- trat international ne stipule pas la Loi applicable en cas de différend, le juge saisi du différend aura la tache difficile de déterminer quelle Loi est applicable. Par exemple, si une par- tie contractante est Japonaise, l'autre Canadienne et que |’objet du contrat est exécutoire en Indonésie, quelle est la Loi applicable a ce contrat? Le droit canadien, le droit japonais ou le droit indonésien? II est facile d’imaginer que toutes les parties pourraient étre convaincues qu’il serait 4 leur avantage d’exiger l'application de la Loi de leur pays, etnon pas celle de la partie adverse. {| n’est donc pas étonnant que plu- sieurs sociétés canadiennes soient réticentes a se lancer sur le marché international et 4 s’engager dans un contrat commercial si un litige potentiel peut éventuellement tre tranché dans un pays étranger, et ceci en appliquant les Lois d’un systéme juridique étranger. Heureusement, il existe plu- sieurs moyens de régler un diffé- rend international commercial sans faire appel aux Cours locales. Les parties peuvent, par exemple, faire appel a une tierce partie neutre - un arbitre international - pour régler le différend. L’arbitre sera chargé de prononcer une sentence arbitrale liant les parties et mettant fin au litige. U’arbitrage est un proces- sus juridique. La législation applicable a l’arbitrage commercial international au Canada prévoit un processus intégral par lequel les parties peuvent régler un différend sans jamais recourir a la Cour loca- le. La Loi accorde beaucoup de pouvoir auxarbitres afin qu’ils puis- sent prendre des décisions assez rapidement. La Loi reconnait et fa- cilite l’exécution des sentences pro- noncées par les arbitres et limite de fagon importante les causes d’ap- pel ala Cour. De plus, le Canada est signataire de la convention “United Nations (New York) Arbitration Con- vention of 1958” (la Convention de New York). ll y a prés de 100 pays qui sont signataires de la Conven- tion de New York. Cette convention internationale prévoit la reconnais- sance et l’exécution des sentences arbitrales. Si, par exemple, une so- ciété canadienne s’est engagée dans une relation contractuelle avec une société chinoise, leur contrat prévoit la solution des différends contractuels par voie d’arbitrage, et que la société canadienne ait gain de cause, la société canadienne aurait dés lors la possibilité de faire exécuter la sentence arbitrale con- tre les biens de son adversaire en Chine, méme si l’arbitrage s’est dé- roulé hors de la Chine. Cela est pos- sible car la Chine est signataire dela Convention de New York. Une sen- tence arbitrale internationale déci- dée au Canada peut donc étre re- connue en Chine pour les fins d’exé- cution. Ceci est un exemple simpli- fié mais, sachant a l’avance que la société étrangére avec laquelle vous souhaitez faire des affaires est si- tuée dans un pays signataire de la Le vérificateur général pourrait se pencher sur la question: Ou sont les milliards? Ottawa (APF) : Le vérificateur géné- ral du Canada, Denis Desautels, pour- rait peut-étre se pencher sur le Pro- gramme des langues officielles dans l’enseignement (PLOE) du ministére du Patrimoine canadien, qui est ac- tuellement remis en question par la Commission nationale des parents francophones (CNPF). Selon une étude sur la répar- tition des subventions dans le cadre du PLOE quia été dévoilée cetautom- ne, les fonds dépensés par le gou- vernement fédéral au cours des 18 premiéres années du Programme, ont surtout servi a |’enseignement du francais langue seconde au Canada et de l’anglais langue premiére au Québec. Intitulée OX sont les mil- liards?,\’ étude réalisée par M. Gérard Lécuyer pour le compte de la CNPF indiquait que le gouvernement fédé- ral avait versé prés de 5 milliards de dollars aux provinces et territoires entre 1970-1971 et 1995-1996 pour l’enseignement des langues officiel- les. Entre 1970 et 1983, 64 pourcent des fonds ont été accordés pour l’enseignement de la minorité anglo- québécoise, par opposition a 36 pour cent pour Ja minorité francophone hors Québec. Le ministére du Patri- moine a contesté les résultats de étude, laissant entendre qu’elle était tendancieuse et incomplete. La Commission nationale des parents francophones accuse aussi les provinces d’utiliser les sub- ventions fédérales pour des fins qui n’ont rien a voir avec |’éducation de la minorité francophone. A titre d’exemple; elle affirme que le gou- vernement du Yukon a profité du Programme pour acheter au cout de plus de 120 000$ un feu de circula- tion devant |’école Emilie Tremblay a Whitehorse! Les provinces auraient aussi utilisé les fonds fédé- taux pour payer les salaires de leurs fonctionnaires et réduire leur propre financement 4 |‘éducation. Dans une lettre en date du 22 novembre adresséea la Commission nationale des parents francopho- nes, le vérificateur général du Cana- da dit avoir lu “avec beaucoup d’in- térét” 1’étude Lécuyer. Méme si certains points soulevés lui sem- blent étre hors de la portée de son mandat, il écrit que d’autres tou- chent des domaines d’intérét pour son bureau. M. Desautels et le res- ponsable des travaux de vérification au ministére du Patrimoine canadien ont convenu “de considérer ia pertinence” des préoccupations de la CNPF, en rapport avec les travaux de vérification qui seront entrepris en 1997. Il est toutefois impossible de savoir si M. Desautels prévoit vérifier les livres du ministére du Patrimoine |’année prochaine.) Les préts hypothécaires a long terme redeviennent interessants OTTAWA - Selon le demier numéro de Tendances du marché hypothécaire, publié demiérement par la Société cana- dienne d’hypothéques et de logement (SCHL), les récentes baisses des taux d’in- térét et la faible inflation pourraient bientét faire en sorte que les préts hypothécaires a long terme redeviennent intéressants. «la plupart des établissements financiers offrent déja aux propriétai- res-occupants des préts pour des pério- des allant jusqu’a dix ans, avec des modalités aussi flexibles que pour les préts a court terme»,a déclaré Ali Manouchehri, économiste principal du Centre d’analyse de marché de la SCHL. «Les titres hypothécaires de la SCHL rendent ces préts 2 long terme plus viables et permettent aux établisse- ments d'offrir un, plus large éventail de produits hypothécaires», a-t-il ajouté. Deux articles de Tendances du marché hypothécaire portent su le pro- gramme des titres hypothécaire. L’un d’eux expose en détail les raisons pour lesquel- les les préteurs hypothécaires utilisent le programme et l'autre indique les change- ments proposés récemment et qui seront avantageux pour l'industrie du logement. «Ces recommandations visent |’établisse- ment de partenariats plus solides pour lexpansion du marché des titres hypothé- caires», a ajouté M. Manouchehri. Un autre article de Tendances du marché hypothécaire porte sur le lien qui existe entre les taux hypothécaires réels, les taux hypothécaires nominaux et les faibles taux d'inflation.O Convention de New York peut offrir beaucoup plus de sécurité. Si vous tes de l’opinion qu’il serait prudent d’inclure une clause d’arbitrage dans votre contrat com- mercial international, il existe plu- sieurs aspects importants qui de- vraient alors 6tre pris en considéra- tion et inclus dans la cause d’arbi- trage; des stipulations telles que la langue dans laquelle l’arbitrage se déroulerait, le lieu de l’arbitrage, la Loi applicable, le nombre d’arbi- tres, etc. Avant de s’engager dans un contrat, il serait avant tout, pré- férable de consulter un avocat, par- ticulisrementdans un arbitrage d’af- faires international. Dans le cas d’un arbitrage international, une once de précaution vaut mieux que de gratids remédes. Pour celui qui est amené, par les circonstances, a faire valoir ses droits |égaux devant une Cour étrangére, le reméde risque bien souvent d’étre bien pire que le mall A-3 Revenu Canada a besoin de benevoles Chaque année, danslecadred’un programme coordonné par Revenu Ca- nada, des bénévoles consacrent géné- reusementleurtemps et leur énergie en aidant les personnes 4gées, les familles A faible revenu, les nouveaux Canadiens etles personnes handicapées physique- ment et mentalement a produire leur déclaration de revenus pour fins d’im- pot. Pour toutes sortes de raisons, cer- taines de ces personnes sont incapables deremplirelles-mémes leur déclaration etellesn’ont pasles moyens de payer les services d’un expert. Il existe un Programme communautaire de bénévoles dans tous les bureaux de district d’imp6t au Cana- da. Une fois de plus, nousavons besoin de bénévoles pour fournir cet important service a la collectivité. Sivous étes disposé a participer au Programme communautaire en ma- tiére d’impét, nous vous invitons a pren- dre part a l'une des deux séances de formation offertes : le mardi 11 février, de 9ha15h 30 pourles débutants et le jeudi 13 février, de 9h a midi pourles plus expérimentés. Vous apprendreza remplir les déclarations simples et vous recevrez une trousse de documents de référence. Pour plusde renseignements composez le (604) 669-3362. Agente ou agent de liaison — recouvrement Revenu Canada Bureaux de services fiscaux de Vancouver et de Burnaby-Fraser Vancouver et Burnaby (C.-B.) Vous planifierez et organiserez la perception en priorité des arriérés d'impét de personnes et d'entreprises, ce qui vous aménera a déterminer leur capacité de payer, anégocier avec elles des modalités de réglement, ainsi qu’a les contraindre a payer en engageant des poursuites et en répondant a des enquétes publiques. Vous toucherez un salaire annuel variant entre 29 562 $ et 36 201 $. Vous devez posséder un diplome d'études secondaires ou une équivalence approuvée par CFP. II vous faut aussi avoir acquis une expérience vaste et récente en recouvrement, notamment dans les activités précitées ainsi que dans un travail oul vous deviez retracer des transactions. La maitrise de I‘anglais est essentielle. Vous devrez également réussir Examen de compétence générale, Niveau II (ECG-II). Notez que seules les personnes présélectionnées seront invitées a passer I'ECG II. Une vérification approfondie dela fiabilité sera effectuée avant la nomination. Vous pourrez vous procurer un formulaire de demande d'emploi au bureau de la CFP de votre localité. Veuillez I‘acheminer ainsi qu’un curriculum vitee détaillé démontranit clairement que vous répondez aux critéres exigés ci-dessus d'ici le 5 février 1997 (le cachet de la poste en faisant foi), en indiquant le numéro de référence $-97-71-R-72- 927-NAR, ala Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Télécopieur : (604) 666-6808. Nota : Priare de ne pas téléphoner. La préférence ira aux personnes de citoyenneté canadienne. Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour la prochaine étape. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d’emploi. This information is available in English. ivl commisgion. de la fonction publique Public Service Commission - of Canada { q