OL EL eS aE a PT nc eT a Pt ea a ene nent ge apg cp negara 2— Le Soleil de Colombie, vendredi 12 novembre 1982 LE he L ve COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 “Le Soleil de Colombie” se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve — de corriger ou de raccourcir le texte s'il po tee doivent &tre accompagnées d’un numéro de téléphone et d'une adresse, afin que nous puissions, au , communiquer avec nos correspondants. Toutefois, & la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. | annuelle de 1 Croyez-vous a la survie de la langue francaise en C.B.? Encouragez les étudiants par vos dons Réduisez vos impéots ‘SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir étude et enseignement langue caise en Colombie britannique par l'intermédiaire de bourses, prix, etc... "La Fondation est administrée par un Conseil composé de: : Président: André Piolat, directeur du Soleil de Colombie Mad aber gg Juge Bruce Howard, cour d’appel de I “ Secrétaire-trésorier: Jean Riou, Entraide du Pacifique joint: Walter Herring, directeur dépt. des r . ‘a : 4 ~ Conseillers: Dr. Charles Paris, président Commission des _ droits humains de la C.B., avid Radler, président, Sterling Newspapers. : le début de sa eaepeane de soucription en mars 1979 jusqu’au 22 1982 — date de la réunion . la Fondation avait recueilli $8 638.70 et versé $3 000 en prix de francais. Le Conseil d'Administration de la Fondation lance une L’élection par quartiers @ Vancouver Cet éditorial, publié dans Le Soleil de Vancouver du 29 novembre 1968, demeure d’actualité. A l'occasion des élections municipales du 20 novembre, les électeurs vancouverois seront appelés a se prononcer, une fois de plus, sur cette question du systéme électoral par arrondissement. oo00 Que diriez-vous si, demain, le premier ministre du Canada, monsieur Trudeau, annoncait que, dorénavant, les députés ne représenteraient plus un comté, ne seraient plus élus par comté mais par les électeurs de tout le Canada et, qu’au lieu d’avoir a choisir un représentant parmi les cinq ou six candidats qui normalement se présentent dans chaque comté, vous soyez forcé de choisir 262 représentants parmi les mille ou douze cents candidats inscrits sur votre bulletin de vote? Absurde, direz-vous. Comment choisir des candi- dats que vous ne connaissez pas et conscien- cieusement voter pour eux? Comment un rési- dent de Terre-Neuve peut-il étre le porte-parole des intéréts de Vancouver? Oui; cela serait non seulement absurde, mais aussi impraticable. Si illogique que cette méthode puisse parai- tre, c'est celle dont les électeurs de la ville de Vancouver doivent se servir pour élire leurs représentants au conseil municipal. Cette méthode, logique dans un village ou tout le monde, vivant dans un cercle restreint, se connait plus ou moins intimement, est abandonnée dés que le village voit disparattre ce lien familial et intime, par suite de l’accroissement de sa population qui crée une diversité d’intéréts économiques, sociaux et culturels. — Pourquoicette marche arriére? Vancouver n’a pas fait exception a cette régle et jusqu’a 1935 les conseillers municipaux étaient élus ’ par arrondissement. En cette année 1935, a la suite ~ d'un référendum demandé par un groupe de commercants et de financiers de Ia ville, la méthode - systéme villageois d'élection par la totalité des électeurs de la ville. Pourquoi cette marche-arriére? La pays était encore en pleine crise économique. C’étaient les années sombres de la “dépression”. L’électorat troublé et inquiet devant le chémage toujours croissant, la vente de propriétés arriérées dans le paiement des taxes, la quantité sans cesse EDITORIAL ' des arrondissements fut abolie et remplacée par le _ Votez oui candidats aux élections de 1937 qui, munis d'une caisse électorale bien garnie, n’eurent, pour la plupart, que peu de difficultés a se faire élire. Depuis, le N.P.A. a gardé le contréle de I’hétel de ville. Rares sont les candidats indépendants qui réussirent a se faire élire. Voila plus de trente ans que ce systéme anachronique dure, trente ans qu’a chaque élection sortent les squelettes des pots-de-vin et du patronage pour faire peur a I’électorat qui réclame un systéme plus démocratique de choisir ses représentants. Admettre que le systéme d’arrondissement est synonyme de corruption est vraiment avoir une piétre opinion de l’honnéteté, non seulement des candidats au conseil municipal, mais aussi des citoyens de Vancouver. Est-ce que les villes de Montréal, de Toronto, de Winnipeg, de Saint-Boniface, etc., sont des villes ov la corruption est flagrante? Leurs conseillers municipaux sont élus par arrondissement. Qu'il y ait eu des abus il y a quarante ans alors que chaque conseiller municipal distribuait personnellement emplois et contrats dans son arrondissement, il n’y a pas de doute. Mais depuis, aussi bien aux niveaux fédéral, provincial que municipal, des réformes adminis- tratives ont été adoptées, les achats et les contrats sont adjugés par soumissions publiques, le systéme d’embauchage et de promotion des employés municipaux est réglementé par des contrats collectifs avec les syndicats. Le réle du conseiller municipal est changé; il n'est plus le distributeur d’emplois et de contrats. I est le représentant du peuple a la gérance municipale. Mais comment peut-il représenter des électeurs qu'il neconnaft pas?Et comment lui est-il possible de connaitre, méme une infime partie des quelque 400,000 citoyens, jeunes et vieux qui consti- tuent la population du Vancouver actuel, sans _ compter que si Burnaby se fusionne avec Vancou- _ ver, il y aura un autre cent mille citoyens de dont il devra faire la connaissance. Pour connaitre son représentant Son réle ne consiste pas seulement a participer aux discussions sur les grandes lignes des proble- mes de budget, de circulation, de pollution, etc., mais également sur les centaines de petits pro- blémes et griefs qui touchent la vie quoti- Le Soleil de Colombie ...... $1000.00 grandissante de gueux trainant dans les rues, di ; , e = ? s ell Fe ee Librairie Le Soleil ..... .. $1550.00 l'électorat commencait a regarder d’un oeil Te = cee . ss See dg oxbblamnés - Piolat André $500.00 favorable les,promesses des socialistes qui par- ditatteriema? hye P: , = ad oh ete eet Ste Seb ae : : i : des revendications qu’il ne peut régler a sa ; H Walter... ce.6d) sane $50.00 aes = P Y . ae se B° eeeticnn: satisfaction avec la bureaucratie de l’hétel de ville, . ——— Pethcia 63.5. 55, SS Ft $50.00 peer = ee ee a a = ae il doit pouvoir s'adresser 4 son représentant au