eb pe rere oF 4 BR a x Academy 2”, _ commerce la Fédération des Se wep ieg se SS Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 VOL 18 No 1 VENDREDI 3 MAI 1985 Clubs-jeunesse Par Francois Bourboulon Depuis deux mois, les jeunes franco-colombiens ont leur _ journal. Celui-ci vient seulement d’&tre baptisé par les membres du club-jeunesse de Vancouver qui participaient & Pélaboration du numéro trois. _D’habitude, lorsque l’on crée un journal, on trouve d’abord un titre puis on en produit le contenu. Les membres du Club-jeunesse de Vancouver ont pour leur part suivi l’ordre inverse. Réunis dimanche der- _ nier pour le numéro 8 de leur _ journal (les deux premiers avaient été réalisés a Powell River et Kelowna), ils ont d’abord écrit leurs articles. siers’”’, l’un sur le film “Police : a avait fait deux “pa- pie Yautre sur le dernier disque de Phil Collins. Patrick s'est occupé trés scien- an tifiquement (?) de l'horoscope et Nicolas des mots cachés. ’était..elle aussi. Bier tie de commerce _essayée a la critique de rock (le groupe Chicago) et avait présenté les résultats de l’élec- tion du club-jeunesse. Quant a Ramine, marathorien du cra- yon, il avait répondu a l’abon- dant courrier des lecteurs, écrit l'article de premiére page et beaucoup participé verbale- ment, Le tout se passait sous l'oeil bienveillant et l’autorité trés relative de Jean Boudreau, responsable avec Yvon Boisvert de cette initiative a la E-E.C: “Le but de ce journal, explique Jean Boudreau, est d’essayer de regrouper les différents clubs jeunesse et » toutes. les associations. C'est Obj ectifs atteints Par Annie Granger Un nouveau bottin des gens d'affaires francophones de la Colombie Britannique, une nouvelle présidente, cent-quinze membres, la Chambre de commerce franco-colombienne va bon train, sans compter que grace a elle le quartier Saint Sacrement retrouvera son visage d’an quartier francophone. * Toutes les années - et cela depuis trois ans - on attend avec impatience la sortie du ‘nouveau bottin qui regroupe commercants, professionnels et organismes francophones: des dentistes, des médecins, des avocats bien sir, mais également des bijoutiers, des patissiers, des Cette année la liste est longue: on compte plus de huit cents noms. Ce bottin avait été l’un des objectifs de la Chambre de franco-colom- bienne lors de sa mise sur pied par l’agent politique d’alors de franco- / i “De gauche a droite, Pierre pa André Gagnon, Christine Pallascio-Bernard, nouvelle présidente de la Chambre de commerce, Luc Jacob et Patcice: Abrioux, vice-président. coiffeurs... . un visage de colombiens, Claude Roberge: Objectif donc atteint. Le lancement de ce bottin coincide comme toujours avec Vélection du Conseil d’admi- nistration de la Chambre de commerce. Cette année c’est un bureau de direction com- | plétement renouvelé qui vient d’étre voté. Pierre Lapointe, ° président depuis trois ans laisse son poste a Christine Pallascio- Bernard, pas totalement in- connue puisqu’elle avait la responsabilité des activités de la Chambre: lesuccés du gala de Noél, des déjeuners et des petit-déjeuners qui attirent en moyenne chaque vendredi ma- tin une trentaine de personnes, c'est elle. André Gagnon, vice-prési- dent sortanf, tout comme Pierre Lapointe, se consacrera plus intensément a la Société dhabitation de la Vérendrye, projet de logements pour une cinquantaine de francophones dans le quartier Saint-Sacre- ment (cf Le Soleil du 22 mars). Le nouveau bureau de direc- tion se lit donc ainsi: Christine Pallascio-Bernard présidente ; Patrice Abrioux, vice-prési- dent; Liliane Thériault, secré- taire, Angelo Toselli, tré- sorier; Luc Jacob, directeur aurecrutement; David Liden, directeur des relations publi- ques, Huguette LeClerc, ré- dactrice-en-chef du bulletin Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique. Les séminaires du Cameroun Il est rare de voir un pays africain venir se présenter a l’étranger dans l’unique but de développer de véritables rela- tions économiques. Pourtant, du 8 au 17 mai, une délégation du Cameroun composée de quelques soixante membres, dont trente dirigeants de so- ciétés privées, publiques ou para-publiques visitera succes- sivement Ottawa, Vancouver, Toronto et Montréal. L’ambassadeur du Cameroun, M. Yang, et le délégué économique et com- mercial M. Bekoumé étaient la semaine derniére 4 Vancguver pour présenter ces “Séminaires économiques et commerciaux du Cameroun”. Tous deux ont insisté sur le caractére spécifi- que de ces rencontres: cette fois, insistent-ils, un pays africain ne vient pas demander de l'aide, mais désire se poser en véritable interlocuteur, en vrai partenaire. Si lexpérience a déja été tentée en Europe, il s’agit d’une premiére en Amérique ‘du Nord. Ces séminaires se- ront dirigés par plusieurs membres du gouvernement camerounais. Officiellement bilingue (francais et anglais) comme le Canada, _ le Cameroun se targue de présen- ter une croissance économique exceptionnelle (6,5%) et.sur- tout une auto-suffisance ali- mentaire unique en Afrique noire (il exporte méme une partie de sa production). Le Cameroun est de- venu le premier-partenaire du Canada en Afrique noire francophone. Afin de dévelop- per encore des relations, le gouvernement canadien a ou- Suite page 2 Un journal pour les j -s jeunes Economie Initiative 30 cents l’occasion de motiver chacun, de donner a tous une raison de participer, en particulier cer- tains clubs de la province qui se sentent parfois un peu isolés”. Le journal est tiré a 500 exemplaires et l’abonnement en est gratuit. Entiérement rédigé et illustré par ses jeunes journalistes, il est tapé sur ordinateur et sorti sur une machine a traitement de texte. Il est ensuite envoyé aux 250 abonnés qu'il compte déja, ainsi qu’aux coordinateurs du programme-cadre, du pro- gramme d'immersion et dans tous les clubs-jeunesse. Quant 4 son contenu, il a été élaboré Un Coin accueillant Par Annie Granger Le Coin, un petit mot a retenir surtout pour tous ceux et celles qui arrivent pour la premiére fois 4 Vancouver. Le Centre d'orientation et d’in- formation des nouveaux venus (C.O.I.N.) est en bonne voie, il y a les idées et il y a les personnes pour les appliquer. il ne reste plus qu’a trouver le local et l’'argent pour le payer. Un comité de travail est déja en place: plusieurs volontaires travaillent d’arrache-pied; ce mardi aprés-midi, ils n’étaient que cing: Héléne Gagné- Irving, Marie Hébert, Nadjid Nacer, Thérése Jourdan et — Nadine McDonnell de la Fédé- ration des franco-colombiens. On discute ferme, les bonnes volontés et les bonnes idées sont 14; mais comment trouver l’agent pour les appliquer? Les idées sont mises en vrac sur papier pour ensuite les sou- mettre le 9 mai au vingt-cing autres volontaires qui forment actuellement le comité fonda- teur, des volontaires qui pro- viennent de partout, du milieu francophone comme anglo- phone, du monde des affaires, comme de celui de 1l’éduca- tion: “People Law School”, ministére des Ressources hu- maines, centre d'emploi, ser- vice correctionnel... C'est bien beau avoir de la bonne volonté, mais il va falloir trouver un lieu physique, un local, une porte a laquelle les Québécois, les Franco- phones qui arrivent pour la premiére fois dans la mé- tropole pourront frapper: un loyer donc, une facture de téléphone... “Nous contactons actuellement tous les paliers de gouvernement: fédéral, pro- vincial, municipal, gouver- nement du Québec” explique -Héléne Gagné-Irving, qui as- sume actuellement la prési- dence en attendant les élec- tions qui auront lieu le 9 mai. Des idées de levées de fonds sont avancées: diner-bénéfice, cartes de membres, bingo... On envisage également un logo. Alors si vous avez des talents petits ou grands, vous pouvez soumettre votre dessin au Coin, Centre d'orientation et d'information des nouveaux venus, suite 104 - 853 rue Richards, Vancouver, V6B _3B4. Il faudra évidement que le mot “Coin” et sa significa- tion (Centre d’orientation et d'information des nouveaux venus) y figurent. Et si vous voulez offrir vos idées et participer 4 ce projet télé- phonez a Nadine McDonnell au 669-5264. L’école francaise de Victoria L’école Brodeur sur la base militaire de Victoria accueillera a la rentrée prochaine cent soixante- dix éléves qui suivront le programme-cadre de fran- cais dont une trentaine provenant de _ l'école Uplands qui, jusqu’alors, offrait le programme- cadre. Cela a pris six ans pour que la Défense na- tionale accepte enfin de changer sa _ juridiction. Mais l’école ne sera pas entiérement réservée aux éléves du programme- cadre puisqu’elle conti- nuera a accepter les enfants des militaires anglophones. Te