en nn eee CE nr ance nn ene eee a an et A A tN A A A A Nf A A 16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 12 juin 1987 La chronique GRC La prévention du crime par le développement social Depuis toujours nos sociétés occidentales se contentent de réagir aux actes criminels. La question primordiale est de savoir habitudes de vie de maniére 4 empécher les gens de commettre des crimes... Cette situation semble vouloir “Liaspect développement social de la prévention du crime a deputs longtemps été éclipsé par directement ou indtrectement empreinte au cours des vingt derniéres années est en train de si nous pouvons faire quelque chose, s'il nous est possible de changer. Comme Chris Nuttall, s Sous-solliciteur général adjoint, société et mos ]’a souligné dans son allocution : les stratégies de prévention 2 crime, mais pro-active”. Vattitude réactive et défaitiste dont la justice pénale a été défensive céder la place a une attitude plus Des études menées a court terme auprés de 400 enfants LE BIEN-ETRE DE TOUS LES COLOMBIENS BRITANNIQUES DOIT PASSER AVANT LES INTERETS PERSONNELS. Le renouveau économique est - nécessaire pour chacun d’entre nous. Cela veut dire travailler en commun. En tant que Colombiens-Britanniques, nous devons agir avec esprit d’équipe afin de créer de nouveaux emplois et gravir le nouvel échelon dans la prospérité. La Loi 19 fait partie d'un programme positif afin de créer plus de possibilités ici en Colombie-Britannique. Nous avons rencontré les syndicats, les hommes d'affaires et des citoyens dela Colombie-Britannique, ensemble nous avons modifié la législation pour le meilleur. Tout ceci améne a une facon plus positive d’atteindre une stabilité industrielle et une sécurité d’emploi pour tous. Nous réussirons seulement si nous agissons de concert, ce qui veut dire coopération et non pas confrontation. Cependant, certains groupes ont pensé, dans un but personnel, qu'il fallait enfreindre la Loi, incommoder leur concitoyens de Colombie-Britannique et extorquer un droit élevé a notre économie. IL N‘ETAIT PAS NECESSAIRE D'ENFREINDRE LA LOI. . . Nous avons changé le réle et les pouvoirs du Commissaire aux Relations industrielles afin d’assurer les responsabilités car les décisions clés sont du ressort du ministre du Travail et des autres fonctionnaires élus. Nous avons aboli une clause qui laissait supposer “qu’une mise a pied sans raison” pouvait se produire. Nous avons fait le nécessaire afin d’éviter que des travailleurs embauchés alors qu’un débat était en cours, puissent voter sur une motion de collectivité. Nous nous assurons que dans le milieu syndical l’embauche d’éléves ou d’apprentis soit garanti par des accords collectifs. Nous nous portons garants que les employés qui doivent faire face aun conseil disciplinaire a cause de leur refus de reprendre le travail, auront le droit d’exprimer leurs griefs et de demander une procédure arbitrale. «Faisons de notre mieux pour que la Loi 19 progresse.» Nous avons fait une mise au point sur une clause considérée comme empiétant sur les droits légitimes des syndicats de soumettre leurs membres a un conseil disciplinaire. La Loi 19 nous apportera une stabilité industrielle, de nouveaux investissements, et le plus important de tout, des ouvertures d’emploiet la sécurité d’emploi pour les Colombiens-Britanniques, si par chance certains groupes qui pensent plutét a leur intérét personnel mettaient au premier rang votre intérét, l’intérét public. Lyall Hanson, MINISTER OF LABOUR AND CONSUMER SERVICES pee reconnus difficiles ont démontré que la violence et les autres crimes se prétent au changement. La plupart des enfants avaient comme dénominateurs communs l'incompétence parentale, des difficultés d’apprentissage, une longue suite de changements de résidences et la dislocation de la famille. D’autres études britanniques ont démontré que les garcons ‘ appréhendés ou condamnés en trés bas age ont tendance a devenir les plus endurcis et les plus tenaces dans la voie du crime. D’autres éléments tels que le dénuement économique, une éducation lacunaire et l’existence d’antécédents criminels chez les parents peuvent permettre de prédire les risques de récidive. Un colloque fut tenu a Hull (Québec) en février dernier pour discuter de la prévention du crime par le développement social. En voici les grandes lignes: Josh Zambrowsky, Directeur général de |’Association cana- dienne de Justice pénale : “II est important de convaincre et de comprendre le crime comme un phénoméne en vase clos; il faut le considérer comme lun des multiples comportements so- ciaux qut sont l'apanage de notre société”. : Chris Nuttall, Sous-solliciteur. général adjoint “Laspect développement social de la prévention du crime a deputs longtemps été éclipsé par les stratégies de prévention du crime dont on a peut-étre éputsé les posstbilités, _celles-ct mn’ayant qu’en partie résolu les problémes de. criminalité de notre société. Des spécialistes dans tous les pays cherchent des moyens de modifier et daméliorer les institutions sociales susceptibles dinfluer sur le comportement criminel. La delinquance pour- rait étre rédutte si les méres célibatatres avaient davantage accés aux ressources sociales. Il faut étudzer la corrélation qui ewste entre l’éducation et la réduction du crime, car nous disposons déja de suffisamment de preuves pour affirmer qu'elle existe”. Toutefois, comme l’ont men- tionné plusieurs délégués, pour faire face 4 des problémes de criminalité aussi graves que la violence dans la famille, les enfants disparus, la corruption de la jeunesse et l’exploitation sexuelle des enfants, nous devons _ rendre davantage pro-actifs nos programmes de développement social, surtout ceux qui concer- nent la famille et les enfants. ‘Gendarme Jacques Lavoie Prévention du crime Détachement de Burnaby Que veux-tu étre quand tu seras grand? VIVANT! (ee) unicef canada