Le Soleil, page 2 LE SOLEILde Vancouver Directeur: Andre Piolat Rédacteur en chef; André Belisle Rédaction: Jacques Baillaut, Jean Riou, Madeleine LeMaire,Richard Fierrette Offer, Roger Drouin, Howlett, Edith Dear, Roger Dufrane, Denise Deissner. ‘Caricaturistes: Louis Ncllet dir. Jim Nagy Eve Tonner, LE SOLEIL est situe au “661 Ee 1l5eme ave, Vancouver 1: CG.Bic Prix: 15¢ le numéro Abonnement: $2.00 povr 3mois, 6.00 par an Pour tarif des annonces téléphonez a 879-2814 PRSSERERERERERERERRREBE Ra EERE E Commission impartiale ? Par Harry Rankin. La premiére question at ordre du jour de la reunion du Consdl de Ville du 27 juin etait l'agrandissement de la Cormission du staticnnement a Vancouvere Le but de la re= structuration de cette Com- mission est de permettre de reconsidérer les facilités de stationnement dans le centre de la ville et les chances d! acquisition de nouveaux em- placements. Ceci, Q la suite d'un rapport de Ltingénieur de la ville stipulant que d! ici les quinze prochaines an= nées, Vancouver devra acqué- rir ltespace nécessaire pour 5p,0CO voitures supplementai-~ res au cout de 12 millions. . Pour augmenter les revenus permettant l'achat de nouveaux terrains, on compte porter le prix des parkométres 4 20 ¢ de ltheure et dtaugmenter le prix des terrains de stationne- ment &8 15 ¢, 20 ¢, et 30 ¢ pour la lere, 2eme et Jeme heu- re Les sept membres de cette Commission doivent Stre nommés par le Conseil a la fin de juillet. Elle devrait 6 tre une commission publique,-. représen- tant la populations Ge qui mfennuie, crest la conception du Conseil de Ville de ce qui constitue "le public" Il mtapparait qu'une com-=- inission de la sorte devrait comprendre un membre de la #Transit Union" dont les chauf- feurs atautobus connaissent probablement aussi bien que ntimporte qui, les problémes de la pipculesien dans le cen= tre ville, des représentants des autres associations de la ville tels le "Central Council ef Ratepayers", les institu- teurs, les associations paren- ts-maitreso Mais ce n'est pas de cette facon que le Conseil de Ville ow son Comité administratif voit les choses. De leur point de vue, seules les associa- ticns dthommes dtaffaires ou de professionnels devraient étre representees dans la com- missione Le public (qui paie les factures) doit en étre excluc BP be 1968 ou 1650? Une décision de la Cour Supréme du Nouveau Brunswick prokibant l'usage du Francais dans les cours de cette pro- vince a 6té déclarée puérile: et bigote par l'executif de la "Canadian Union of Public Em- Ployees". Le Conseil executif -de ce syndicat de 115,000 employes a passé une resolution condam- nant la décision des juges qui ont refuse a deux étudiants de Moncton le droit de faire en- tendre en Frangais leur procés au sujet d'une espiéglerie qu'ils commirent au cours des revendications des étudiants il y a quelaues mois. Dans un cas identique ‘a West-Vmcouver, M. G» Goujeon demandant le droit pour une Québécoise accusee de vol 3 l'etalage, se vit aussi refu- ser-ce droit élémentaire par le Magistrat, l'appel lee Cour Supréme | de la Colombie donna suite a la méme décision. . . nn nn SUES SS ae Le comité d'tadministraticn a proposé, et le Conseil de la Ville a approuvé, que la nouvelle Commission soit com- “ a posee dtun representant des sept associations suivantes 3 - Board of trade - Downtown Business Associa- ticn - Bar Association - Professional Accountants - Professional Engineers As- sociation - Architectural Institute of Biss = - Town Planning Commission. Je ne peux certainement _ pas accepter cette proposi- tion. Elle est trop biaisée, pas assez représentatives. Le Conseil poursuit sa poli tique dtexclure le public dos “1S MOLVIENS-Tu DU GROENLAND? EDITORIAL ‘tionnement dans ces secteurs Dans les deux cas les juges fondérent leur décision sur une loi passee en Angleterre en 1650 decretant que doréna- vant leule la langue anglaise serait officielle dans les courts de justice en Angleter- SIS Cette loi passee par Cromw- ell etait justifiable car ce- puis la conquéte de An Sa terre par Guillaume de Norman- die en octobre 1066 la langue frangaise était célle de la loi. Depuis, le Parlement Bri- tanique a revoque cette loi, mais hélas au Canada nous sommes encore trois siécles en reta- do Mo. Trudeau, lors- quiil était ministre de la Justice, avait entame des reé- formes. Esperont que mainte- nant qu'il est Premier Minis- . tre, avec .l'aide de John Turner anil continuera cette réforme et nous débarassera de toutes ces vieilles lois désuétes, vestige Ge notre ancienne servitude coloniale. Andre Piolat comités municipaux, limiten t ‘ a choix des membres & une cer= taine classe de la commuinautec . Hn ce qui me concerne, j'ai ltintention d'insister pour faire representer les associa- tions du genre de celles que ies mentionnées au début, au - pres ge ntimporte quel comité forme par le Conseil. De plus, je crois que la Commission du Stationnement devra etendre ses études au- dela du centre ville. Des pro- | blemes de stationnement se font aussi sentir dans les ‘ quartiers résidentiels et les | centres d'achat. Pourquoi ne ferait-on pas ltacquisition de nouveaux terrains de sta- aussi ? ay