1976-1985 Le Soleil de Colombie, vendredi 14 juin 1985 —13 Une décennie consacrée a la femme (NC) — Les activités reliées a la fin de la Décennie de la femme feront objet d’une attention particuliére cet été dans les médias, alors que l’Organisation des Nations Unies tiendra une conférence 4 Nairobi, au Kenya, qui regroupera, du 15 au 26 juillet, des gouvernements provenant de tous les continents. Les participants y évalueront les résultats qu’auront apportés ces 10 années. Cest pendant |’Année internationale de la femme, en 1975, qu’on a vu se réunir des représen- tants de plus de 100 pays, dans la ville de Mexico, dans le but de discuter pour la premiére fois de Vimportance des prob- lémes auxquels font face les femmes dans le monde. Les gouvernements pré- sents lors de cette ren- contre avaient décidé de transformer «l’Année» en «Décennie» de la femme afin de prolonger les activités déja entreprises cette année-la. Trop, en effet, restait a faire pour atteindre les buts qu’on s’était fixés: l’égalité, le développement et la paix. Les gouvernements membres des Nations Unies désiraient promou- voir légalité entre les hommes et les femmes en ce quia trait, par exemple, a Véducation, a l’alpha- bétisation, aux possibilités d’emploi et aux salaires et a l’accés au crédit, mais les Nations Unies voulaient aussi promouvoir la pleine intégration de la femme aux activités reliées au développement. Les femmes devaient participer aux prises de décision concernant les questions sociales telles que la famille et les services de santé, mais des -do- maines tels que l’agri- culture, l’industrie, les affaires, les communica- tions, les sciences et la technologie se devaient d’ouvrir leurs portes et faciliter la formation technique des femmes. Beaucoup d’obstacles L’idée dune décennie entiérement consacrée aux femmes avait sa raison d’étre. On sait que dans beaucoup de pays, les femmes sont confrontéesa des obstacles qui minent légalité entre les hommes et celles-ci. En Afrique les femmes sont responsables de l’élevage des animauxet de la conservation et la . transformation des ali- ments (tel que le plantain, le lait, le riz, le manioc, le mais, les légumes et les tubercules), surtout pour la consommation domes- tique. Pourtant, les agricul- trices africaines ne possédent pas les bons outils pour travailler, les bonnes terres pour semer et les bons animaux pour labourer. Elles ne recoi- vent pas non plus la formation pertinente pour exploiter d’une fa¢gon convenable, les terres qui sont a leur disposition. Pour ces femmes, une bonne formation tech- nique en agriculture les aiderait 4 étre de meil- leures productrices. Les problémes de l'agriculture en Afrique — qui parfois se trans- forment en famine — risquent de se perpétuer si on continue d’oublier les premiéres personnes concernées par ces prob- lémes: les femmes agri- cultrices. Par exemple au Sénégal des enseignants ont échoué dans leurs efforts pour introduire de meilleures techniques de production de riz parce qu’ils les ont enseignées seulement aux hommes, qui n’y ont d’ailleurs pas prété attention puisque c’était les femmes de la communauté qui culti- - vaient le riz. Les femmes, a qui rien n’avait été enseigné, ont continué, leur production de rizdela méme facon qu’aupara- vant. Sensibilisation La décennie des Nations Unies pour la femme a permis de sensibiliser les planificateurs de projets de développement a Pimportance d’améliorer la productivité et la participation des femmes, afin d’aider au dévelop- pement des zones rurales et tenter de résoudre la crise alimentaire en Afrique. Plusieurs gouverne- ments et organisations internationales ont formé des unités particuliéres au Dans plusieurs parties du monde, les femmes sont le pilier de réconomie Bact. sein de leuradministration afin de mieux répondre aux besoins des femmes. Le Canada dispose main- . tenant de politiques et de mécanismes oeuvrant pour une plus grande égalité des femmes dans notre société. Netre pays a aussi adopté une politique visant la pleine participa- tion des femmes du Tiers monde aux projets cana- diens de développement. Cette politique vise entre autres a aider les femmes a apprendre un métier, ase procurer un revenu et a le conserver. Les gouvernements membres des Nations Unies seront donc a Nairobi, mais aussi plusieurs organisations non gouvernementales qui tiendront leur propre rencontre vers la méme époque. Elles se poseront, tout comme les gouverne- ments représentés 1a-bas, des question du genre: Quelle a été la situation des femmes dans nos com- munautés ces 10 derniéres années? Quels ont été les obstacles auxquels nous avons fait face? Quels ont été les effets de la récession économique sur les fem- mes des pays en dévelop- pement? Quels ont été les progrés faits pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Tous ces gens, et cela est plus important encore, se demanderont aussi ce qui reste a faire et quelles sont les meilleures stratégies 4 adopter pour améliorer la situation dela femme dans le monde Ces discussions sont a suivre puisque, tout compte fait, les femmes forment plus de la moitié de la population du monde! Ne crains rien mon ami, nous ne sommes jamais seuls I me La vérité (2eme partie) Par Gilles St-Eloy Le sujet de la vérité est si important que nous devons encore le développer afin d’en découvir toute la dimension. Dans la partie précédente, nous avons parlé du théoréme suivant si, (ou quand) : A+ B> C, C- B° A, C- ASB. Ceci est une des premiéres lois univer- selles parce qu’elle est démon- trable aisément et qu'elle ne souffre pas d’exception. Nous pouvons remarquer que si nous changeons les signes .comme suit, en rem- placant les signes (¢) et (-) par les signes (X) et (§), nous obtenons des résultats simi- laires. En effet, si (ou, quand): A X BSC, C$ B2A, C? ASB. Un tout petit peu de bon sens et l'on voit également quill n’y a pas encore ici, d’exception. Une autre loi importante 2 connaitre, est la loi électroma- gnétique bien connue des électriciens, des électroniciens et des spécialistes de la phy- sique. Les masses de polarités contraires s’attirent et celles de polarité similaires se re- possent. Et 1a encore, c’est une loi universelle que les cher- cheurs en matiére atomique connaissent bien comme ceux qui jouent avec la physique nucléaire en laboratoire. Si vous avez deux aimants, vous pouvez aisément faire Texpérience par vous méme et bien vite vous découvrirez que quand vous mettez les cétés positifs et négatifs en contact les deux aimants vont tenter de s’€pouser |’un et l’autre. Mais qu’au contraire, si vous essayez soit de mettre les deux positifs ou les deux négatifs en présen- ce l'un et l'autre, ils vont se repousser fortement et si vos aimants sont relativement puissants, vous découvrirez que c’est presque impossible de les faire se toucher. Une autre loi extrémement importante est la loi de “gravi- tation”. Sur la “planéte Ter- e”, on l’appelle “pesanteur”. Pourquoi? Tout simplement parce que c’est par cette force que toutes choses ici ont du poids (sont pesantes) . Naturellement le poids des choses varie selon la nature méme de la chose. Mais en fait toutes choses ont un poids, mais un poids qui n'est pas uniquement facteur de la dimension, mais aussi facteur de la constitution des atomes composant leur matiére. Ce poids particulier ‘est appelé poids spécifique ou aussi den- sité. Dans le systéme métrique, on compte les poids spécifiques des minéraux aussi bien que les autres produits avec le poids spécifique de minéral le plus abondant, et facile a mani- puler qu’est simplement l'eau. En effet, 1 litre d’eau (ou 1 décimétre cube) pése 1 kilo- gramme et c’est le meilleur étalon que l’on puisse trouver. Maintenant, concernant la gravitation nous avons ici une force bien mystérieuse qui, d'une part nous est bien utile car sans elle rien n’existerait et d'un autre cété bien embarras- santecar dés qu’on veut bouger quelque chose, faut se bagar- rer contre elle. Un de ses sous-produits s’appelle inertie. Mais d’abord qu’est-ce que c'est que la gravitation? Eh bien, la gravitation est une force universelle qui fait que toute masse quelque soit sa polarité, attire plus ou moins toute autre masse qui est autour d’elle... et cela d’une maniére d’autant plus: forte que l'unité de masse (densité) est élevée et que le volume est important. Ainsi nous croyons que le calcul de la gravitation d’une masse se trouve de cette maniére: Densité (poids ‘spé- cifique) multiplié par le vo- lume— G®EDx V. L’importance de la gravita- tion ne saurait étre sous estimée, car toute chose existe par elle et rien de ce monde matériel que nous connaissons ne saurait exister_ Sans elle. Les nébuleuses, les galaxies, les €toiles, les planétes, la matiére, les roches, les plantes les animaux, les hommes sont soumis sans exceptions 4 sa loi. Gar, si les atomes arrivent a se manifester et les molécules a se former c’est en vertu des pouvoirs de la gravitation. Maintenant, vous allez me demander ce que cela a 4 voir avec nos problémes de ce} monde et mes difficultés. Eh bien, cela a a voir que nous devons admettre qu'il y a des vérités qui sont plus fortes que nous, et que si cela méme ne nous plait pas nous devons quand méme nous y soumettre et qu'il vaut mieux essayer d’organiser notre vie en har- monie avec elles plutét que d’essayer de nous confronter a elles en vain. Etant donné méme qu’elles sont a la base de l’organisation de toute chose, nous nous apercevons qu’en cherchant a les abolir nous risquons de nous abolir nous-mémes.. Ainsi, il serait temps que l’étre humain ralentisse son enthousiasme pour développer sa technique, mais accélére son enthousiasme pour déve- lopper sa sagesse. Nous serions heureux de recevoir vos commentaires, et nous vous prions de les adresser at. Gilles St Eloy Le Soleil de Colombie. A suivre Parcs nationaux _ Echange-jeunesse Prés de 150 jeunes, venant de partout au Canada, séjourne- ront dans un des pares na- tionaux du pays au cours de la deuxiéme semaine de septem- bre. Ces jeunes participeront au programme ~ “Echange- jeunesse et le patrimoine na- tional” créé par le comité de citoyens pour le centenaire des parcs nationaux (CCCPN). Cet échange de jeunes est lun des nombreux pro- grammes du CCCPN, un organisme sans but lucratif dont les directeurs bénévoles représentent chaque province et territoire. Le comité incite le public et les entreprises a appuyer la conservation du patrimoine durant l’année du centenaire des parcs mna- tionaux du Canada. Les jeunes de 15 a 17 ans devront soumettre une de- mande de participation. Cette demande comporte une courte composition démontrant leur connaissance des ressources naturelles ou historiques qui existent dans leur région. Ils doivent également démontrer leur engagement envers la | conservation du patrimoine canadien. Le financement de ce pro- gramme a été rendu possible grace a la générosité du Gouvernement du Canada, Ministre d’Etat a la Jeunesse, et a l’appui des corporations suivantes: Power Corpora- | tion, Gulf, Steinberg Inc., SNC et Arriscraft Corpora- tion. Nordair et Eastern Pro- vincial Airlines assureront le transport des jeunes qui au- ront été choisis par des comités régionaux, composés des di- recteurs du CCCPN et de représentants bénévoles des milieux pédagogique et patri- monial. Six groupes de 25 étudiants consacreront une semaine a l’exploration d’un des parcs nationaux suivants: Kootenay (Colombie Britannique), mont Riding (Manitoba), les fles de la baie Georgienne (Ontario) , la Mauricie (Qué- bec), les hautes terres du Cap-Breton (Nouvelle- Ecosse) et Terra Nova (Terre- Neuve). Ils y feront du cam- ping et d’autres activités de plein air; ils visiteront les lieux historiques des environs et participeront a des ateliers éducatifs. Aprés cette ex- périence unique, ces jeunes deviendront des ambassadeurs du patrimoine dans leur com- munauté oi ils représenteront le CCCPN a des événements et des activités du patrimoine. Le renseignements complets et des formulaires de demande de participation sont disponi- bles chez le Directeur de votre école secondaire et a la Com- mission scolaire. Les deman- des doivent étre oblitérées avant le 25 juin 1985. Centenaire des parcs nationaux es 1885 La pré-maternelle francaise “Le liavre et la tortue”, située au 3525 24e Ave. Ouest, Vancouver, C.B. @ encore des places disponibles. Les inscriptions sont ouvertes aux enfants francophones de 3 et 4 ans. Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter: Estelle Paquin 263-1203 Les classes ont lieu cing jours par semaine de 9h00 a 11h30 du matin. Ecole Anne Hébert - Ecole pour francophones. de la maternelle.a la 7éme année. 7051 Killarney Vancouver V5S 2¥5 Tél: 434-2646