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16 Le Soleil de Colombie, Vendredi 14 Janvier 1977

LE GRAND PROBLEME
DU SPORT = L’ARGENT!

Depuis quelques années, le sport que Il’on a déja
considéré comme étant une forme d’exercise, est devenu
une opération financiére majeure, autant du point de
vue des opérateurs, c’est-a-dire les joueurs et les proprié-
taires d’équipes sportives, que du client, c’est-a-dire
Vamateur du sport.

Aujourd‘hui, en 1977, le sport est d’abord et surtout
une question d’argent, du moins dans I’Amérique du
Nord; dans certains pays d’Amérique du Sud et d’Europe,
les gouvernements permettent ces activités sportives
qui font oublier aux citoyens les événements poli-
tiques locaux.

En Amérique du Nord, il y a quelques saisons, alors
que la Ligue Mondiale de Football existait, l’on trouvait
quelques 142 équipes professionnelles, dans les diverses
ligues de baseball, football, hockey et basketball. I/ nest
pas question ici de tennis, jai alaiou patinage artisti-
que et nombreuses autres activités sportives individuelles.

/I suffit de se rappeler qu’en 1960, il y avait 16 clubs
de baseball, 9 au basket, 6 équipes de hockey (Ligue
Nationale), 14 clubs dans la Ligue Nationale de football
et 9 clubs au football canadien. A cette époque, les
salaires moyens étaient raisonnables; au baseball, l’athléte
moyen recevait $20,000.00; au hockey, le joueur moyen
obtenait environ $16,000.00; tandis qu‘au football
américain, le joueur touchait $15,000.00, alors qu’au
football canadien, I’athléte recevait environ $10,000.00.

Depuis les événements dis 2 I’expansion, et avec
Varrivée d’un arrogant individu du nom de Gary
Peterson, qui fondait la Ligue Mondiale de Football et
la Ligue Mondiale de Hockey, les salaires ont double,
et dans certains cas, ces salaires ont triple.

’ Devant ces circonstances, certains propriétaires ont
perdu des fortunes considérables; quelques ath/létes ont
signé des contrats absolument astronomiques, et le jeu,
sous toutes les formes, est devenu lamentablement
diminueé.

En 1975, les salaires moyens au baseball étaient d’en-
viron $50,000.00; au hockey, le salaire moyen est de
$75,000.00; au basketball, ces rémunération sont d’en-
viron $95,000.00, tandis que les joueurs de football
(Américains) touchent, en moyenne $42,000:00 et au
Canada, les joueurs des 9 clubs touchent une moyenne
de $26,000.00.

I! n’est donc pas surprenant que les propriétaires

d‘équipes sportives professionnelles sont au bord d’une §
faillite gigantesque; de nombreux clubs subiront des :

difficultés remarquables en 1977 tant au-hockey, qu’au
baseball, et autres sports. Cette situation n’est pas
terminée, et l’on verra, cette année, d’autres équipes,

dans I’Association Mondiale de Hockey, fermer leurs

portes; quelques clubs de baseball dans les deux ligues
ont déja des problémes sérieux a boucler leurs chiffres
pour I’année qui vient de se terminer.

/I est évident, que l’on devra se réorganiser, dans tout
le sport professionnel; l'économie générale souttre de
ces circonstances difficiles. Les billets ne peuvent étre
augmentés continuellement par les propriétaires d’équipes
sportives, et par conséquent, I’on verra, durant I’année
1977, de nombreux changements dans tout le sport
professionnel.

*

Aux toutes récentes nouvel-
les, il paraitrait que Bobby Orr
ne pourra plus jouer trop
souvent pour les Black Hawks
de Chicago; il a du revenir a
I'hépital de Toronto, ou tes
spécialistes l’ont avisé qu'il ne
pourrait chausser les patins pour
une période de temps assez
considérable. || est méme proba-
ble que l’exceptionnel ancien F
joueur des Bruins de Boston,
nejoue que quelques joutes
d'ici la fin de l'année 1977. II
n‘aura donc joué, durant la sai-
son d’automne qu’environ une
douzaine de parties, pour le
Chicago; il semble donc, par
conséquent que la direction des

BOBBY ORR-

Bruins savait ce qu'elle faisait Bobby, Orr, sur le marché, avant

quand elle a mis le contrat de !@’saison-actuelle.

Les Sabres de Buffalo con- =

naissent une véritable ruée vers
le sommet de leur division, et
il faut reconnaitre que l’équipe
présente d’excellentes parties.
Le populaire gérant général
George “Punch’’ Imlach, an-
ciennement des Maple Leafs de
Toronto, et longtemps associé
avec les As de la Vieille Capitale,
est l'un des meilleurs directeurs

sportifs. || sait donner a ses —
instructeurs, les joueurs néces- —

saires, il peut trouver des ve-
dettes, a des prix que les autres
équipes ne peuvent concurren-
cer. La direction des Sabres n‘a
pas apprécié le fait que lors des
quelques récentes séries élimi-
natoires, les joueurs semblaient
perdre intérét et il faudra que
les Sabres prouvent qu’ils sont

aa ee On a ae nee nr en

a =a

Lors d’une récente partie .
des Bruins de Boston, |’ailier
John Bucyk a compté son
545iéme but, dans la Ligue
Nationale. |! est devenu ainsi
le 4iéme plus grand compteur
de la Ligue, avec devant lui,
Gordie Howe (786), Bobby Hull
(604) et Phil Esposito (578)
précédent ce joueur remarqua-
ble. Les Bruins malgré un début
de saison plus lent qu’a l’accou-
tumé, sont maintenant en 2igme
position, et leurs assistances
s‘améliorent, alors que les ama-
teurs oublient lentement le dé-

GILBERT PERREAULT

dans les semi-finales sinon les part pour Chicago de Bobby
finales, pour la Coupe, au prin- Orr.

JOHN BUCYK

temps prochain. L’une des
meilleures raisons des succés *
de |’équipe de la ville de Buffalo

est certes le joueur Gilbert Les Maple Leafs de Toronto

capables de décrocher un poste Perreault.

%

Parmi les athlétes que !’on a considéré comme les
meilleurs canadiens, il faut reconnaitre que la skieuse
Karen Kryner s’est mérité le titre de l’athléte féminine
la plus compétente. Chez les hommes, le sauteur Greg
Joy, qui triomphait lors des Jeux Olympiques 4 Montréal,
en juillet dernier, se méritait le titre de l’athléte de
l'année. Les grands champions olympiques ont été
Nadia Comaneci et Easse Viren, les deux se sont mérités
les honneurs a la suite de performances remarquables,
aux Jeux de Montréal, |’été dernier. Viren s‘est distingué,
dans les courses a pied, tandis que la jeune Nadia a été
la grande vedette dans les exercises de gymnastique.

*

connaissent une excellente sai-
son, et méme s‘ils ne sont pas
en premiére place, les amateurs
; de hockey savent que cette
équipe est l’une des plus diffi-
: ciles, a vaincre, 4 mesure que la
cédule tire a sa fin. L’une des
raisons pour les succés de l’équi-
pe torontoise, est évidemment
le joueur trés remarquable
Darryl! Sittler. Ce dernier, avec
| 37 joutes jouées par les Leafs,
« se trouve en 3iéme position,
chez les compteurs de la Na-
tionale.

DARRYL SITTLER:

L'équipe new-yorkaise a
obtenu d’excellents choix dans
les échanges, lesquels ont amené
des gars tels que Phil Esposito,
et Carol Vadnais. Les Rangers
ont profité aussi de l’arrivée
=) d'un sensationnel jeune athléte;
~ le jeune compteur Don Murdoch,
qui a déja compté, a cette date,
un total de 25 buts et 13 assis-
tances. Le jeune joueur, a sa
premiére saison avec 'équipe,
“se trouve présentement en
deuxiéme place, chez les comp-
Eteurs de New York, derriére
ele vétéran Rod Gilbert. Pour
“les amateurs, il n’aura fallu a
“Fergie que deux années pour
littéralement transformer l'équi-
pe de la Grosse Pomme, comme
l’‘on surnomme New York, pour:
‘en faire l’attraction touristique
‘chivernale. L‘auditorium du
Madison Square Garden con-
tient 17,500 siéges, et l’équipe
joue a guichets fermés. De plus
l‘enthousiasme le plus délirant
est revenu dans l’emplacement,
cette saison, et il faut s‘attendre
DON MURDOCH a voir tes Rangers dans les

\éliminatoires. ,

*

Les amateurs d‘équitation seront heureux :
d’appreadre que ja plus arar.de attraction, au
Madison Square Garden, 4 New York,lors du
célébre concours hippique annuel, est enco-
re la fameuse équipe de la Police Royale
Canadienne, (R.C.M.P.) qui présente la char-
ge musicale. Les amateurs de hockey toute-
fois seront probablement surpris d’apprendre
que pour la présentation de ce concours
hippique, il faut verser, sur la glace, quel-
que 630 tonnes de terre, afin de donner
aux chevaux, une surface solide.

Les jeunes sont A
lespoir de demain. Re

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