Le financement au postsecondaire est injuste par Aline Taillefert ¥ a facon dont les gou- vernements des pro- vinces et des territoi- res gérent les fonds destinés aux Acadiens et aux Canadiens frangais minoritaires dans le domaine postsecondaire, s’avére fort injuste. Le programme des langues officielles dans l’enseignement du Secrétariat d’Etat entretient des ententes bilatérales entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux. Comme nous le savons tous, ledomaine del’édu- : cation postsecondaire dans son ensemble est de compétence provinciale. Il n’en demeure pas moins que le gouvernement fédéral en subventionne la plus grande partie. Le hic c’est que les gouver- nements provinciaux et territo- riaux n’ont aucun compte 4a rendre au gouvernement fédéral sur la fagon dont ils dépensent les argents regus de ce demier pourl’éducation frangaise. Dans le cas des.jeunes Acadiens et Canadiens francais minoritaires, la situation inquiéte énormé- ment. Prenons quelques exemples. Lorsque 1’on examine de prés les sommes que les provinces investissent dans 1’éducation supérieure, comparativement au gouvernement... fédéral, on S’apercoit vite que la plupart des ~ gouvernements provinciaux et. territoriaux ne sont plus dans la course en termes de financement, méme s’ils contrélent l’orienta- tion des programmes d’ensei- gnement. Les gouvernements provinciaux et territoriaux de- vraient chacun investir autant que le fédéral dans le postsecon- daire pour les francophones minoritaires, soit un ratio de 1 pour 1. C’est-a-dire que la pro- vince ou le territoire devrait investir le méme montant de dollars dans ses institutions postsecondaires, que le montant transféré du fédéral. Détournement de fonds La réalité ne refléte pas la théorie. Ainsi, en 1986-1987, le fédéral a transféré 549,6 mil- lions $ en Colombie-Britanni- que. Or cette derniére n’a inves- ti que 6,07 millions $, ce qui correspond a un ratio de 92 pour 1 ou 98,9 pour cent de contribu- tion de la part du gouvernement fédéral. Les Territoires du Nord- Ouest, eux, remportent la palme de cette course au détournement de fond. Ainsi pour 1986-1987, le fédéral a investi plus dans le postsecondaire de ce. territoire que ce qui est rapporté avoir été dépensé: le fédéral a transféré 8,28 millions $ alors que le postsecondaire a bénéficié de 7,95 millions $ seulement, soit un pourcentage d’investisse- ment du fédéral de 104,2 pour cent! Nous sommes bien loin ici du ratio 1 pour 1! Un étudiant francophone voulant poursuivre ses études en francais ne doit pas se voir refuser une bourse a cause d'un étudiant anglophone voulant apprendre le francais Cette fagon de faire doit ces- ser. Avec cette analyse, il est évident que les Canadiens se font jouer. Pour ce qui est des Acadiens et des Canadiens fran- ¢ais minoritaires, face a cette situation, nous qui sommes plus souvent qu’autrement bafoués dans nos droits pour une éduca- tion homogéne frangaise, il ne fait pas l’ombre d’un doute que la déviation des fonds du fédéral par des gouvernements provin- Ciaux et territoriaux, nous tou- che trés durement. Comment améliorer cette situation? D’abord le gouvernement fédéral devrait demander aux provinces de rendre compte des argents qu’elles dépensent pour l'éducation au postsecondaire. Ces comptes ne devraient pas seulement présenter le total des dépenses mais aussi représenter un rapport détaillé des secteurs financés. Il y a également un manque d’information et de publicité a l’égard des bourses qui sont disponibles pour les étudiants qui en ont besoin. [1 faudrait donc établir un réseau de publi- cité des bourses afin d’informer les jeunes. De plus, il faudrait faire une distinction 4 l’égard des réci- piendaires possibles pour les différentes bourses. On constate dans certaines provinces que les bourses destinées aux étudiants francophones sont remises aux_ étudiants anglophones voulant apprendre le francais. Un étu- diant francophone voulant pour- suivre Ses études en francais ne doit pas se voir refuser une bourse a cause d’un étudiant anglophone voulant apprendre le francais. Aline Taillefert est présidente de lq Fédération des jeunes Ca- nadiens francais. A LA FINE POINTE DU SERVICE AUX ORGANISATIONS FRANCOPHONES DE L'ONTARIO CREDO SESSIONS DE PERFECTIONNEMENT PRINTEMPS 1990 THEMES "DATES Lobbying (Toronto) 19-20-21 mars Aspects juridiques de l'entreprise 23-24-25 avril (Ottawa) Planification et animation de projets 27 mai au 1 juin (Ottawa) Techniq d' (Ottawa) Communication médiatique (Toronto) tion avancées 27 mai au 1 juin 27-28-29 juin Renseignements et formulaire d'inscription: Réjean Bernard 1(800)267-1802 A.C.F.O. 255 Chemin Montréal, Vanier (Ontario). K1L 6C4 ~ Association = canadienne-francaise ~ = de !l'Ontario La librairie Trillium, bonne premiére en francais lgprearve Trillium.. 321, rue Dalhousie, Ottawa (Ontario) KIN 7G1 (613) 236-2331 L’Association de la presse francophone, un réseau de 26 journaux G travers le Canada. + Edmonton (Le Franco-Albertain) + Saint-Boniface (La Liberté) * Hawkesbury (Le Carillon) + Vancouver (Le Soleil) + Régina (L’Eau Vive) * Cornwall (Le Journal de Cornwall) » Hearst (Le Nord) * Iroquois Falls (La Bolte 4 Nouvelles) + Penetanguishene (Le Goit de Vivre) * Rockland (L'Edition Prescott Russell) * Sudbury (Le Voyageur) + Windsor (Le Rempart) + Chapleau (Le Papier) » Edmundston (Le Madawaska) * Shédiac (Le Moniteur) + Moncton (Express), + Summerside (La Voix Acadienne) * Campbellton (L'Aviron) + Yellowknife (L'Aquilon). + Caraquet (Le Voilier) * Richiboucto (Pro-Kent) + Caraquet (Hebdo Le Plus) + Petit Rocher (Ven'd'Est: magazine) + St-Jean /Terre Neuve (le Gaboteur) + Yarmouth (Le Courrier) + Whitehorse (L'Aurore Boréale) 325, rue Dalhousie, piéce 900, Ottawa, Ontario KIN 7G2 Tél: (613) 237-1017 Fax: (613) 234-6313 de formation a distance. Laurentian L’Université Laurentienne et l’avenir. L’année 1990 marque notre 30° anniversaire. L’Université Laurentienne batit sur son héritage afin d’élargir les horizons éducationnels dans l'ensemble du Nord-Ontario. Avec l’ouverture de notre nouvelle bibliothéque J.N. Desmarais en juin, la région sera dotée d'un important centre d’archives. : La Laurentienne offre une grande diversité de cours et de programmes dans de nombreuses disciplines, aussi bien a temps partiel qu’a temps plein. Peu importe ot vous habitiez au Canada, vous pouvez suivre nos cours Dans les années 1990, l'Université Laurentienne sera un vibrant centre de recherche, d’apprentissage et de loisirs au service du Nord-Ontario. Sudbury Ontario Canada P3E 206. (705) 675415! Nova Scotia Ministére . meee Nets ‘ . ru “ah del'Education 65 575 y 4 - Halifax, Nouvelle-Ecosse Canada B3J 2S9 Pour répondre aux besoins des francophones de la Nouvelle-Ecosse, le Ministére de I'Educa- tion a établi une Section frangaise avec son propre directeur. Cette section s‘occupe de |'éla- boration et de l'implantation des programmes pour les écoles acadiennes et francophones de la province. A partir de 1979, un centre provincial de ressour- ces pédagogiques fut établi. Le triple mandat de ce centre est d'offrir aux enseignants une biblio- théque de prét; en deuxiéme lieu, le centre offre _ un service de publication. Le centre offre aussi un service d'animation auprés des enseignants constitué d'ateliers pédagogiques pour les en- seignants et les éléves. : EL O66} [Ae Z Np eulewes ‘}]| ewN|oA-«;eUOHeN neluy» :vol}eonpy