Tey aT TELEVISION ERNATIONALE Information, culture, spoctacias, Xx sans frontiere |_ Voir horalrecompletpage 15 | vol 29 n° 30 Vendredi 22 novembre 1996 _ Courrier 28me dasse/Second Class Mai m 0046 1645, Same Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. adresse électronique : +102627.2172@compuserve.com 60 TPS tndese Les aleil de Colombie-Britannique L’Avenir du sport professionnel au Canada PAR MAMADOU GANGUE Le sport professionnel au Canada vient, une fois de plus, de subir l'assaut de son grand voisin du Sud. Aprés Québec qui, impuissant, a vu partir son équipe de hockey les Nordiques devenue depuis les Avalanches de Denver, Winnipeg celle des Jets, rebaptisée les Coyotes de Phoenix, c'est aujourd’hui au tour de Vancouver de connaftre la dure loi du marché, celle de la valse des capitaux au profit encore d'un 1 Américain qui prend les rénes du sport professionnel dans la grande métropole britanno-colombienne. Contrairement aux autres villes canadiennes dépossédées de leurs fleurons locaux, Vancouver se con- “solera pour l’instant de garder chez elle ses 6quipes professionnelles. Les Canucks comme les Grizzlies de Vancouver conti- nueront de battre pavillon canadien tout en relevant d'un propriétaire américain de Seattle, John McCaw qui vient du méme coup d’envoyer sur la touche une grande famille vancouvéroise, les Griffiths, aprés vingt-deux ans de régne sur le sport pro- fessionnel delaville. Durréveil pourle milieu sportif de Vancouver qui verra symboliquement flotter le drapeau améri- cain au sommet de son bijou d’arena de la GM Place. Au-dela de ce déclin des Griffiths, c'est bien l’avenir du sport professionnel au Canada qui se pose avec acuité en terme de survie face aux E.-U. qui, a défaut parfois d’étendre ses tentacules, pillent carrément a coup de capitaux le patrimoine sportif canadien au grand dam de leurs mordus. L’intrusion effrénée du grand capital est en train d’avoir raison des bastions sportifs qui a ce rythme seront soit amenés A jeter l’6ponge soit a faire appel a des repreneurs nantis de dollars américains 4 mesure de faire face 4la nouvelle donne dans les sports professionnels. La spirale qui prévaut dans le sport professionnel en Amérique du Nord, en comtinuant son essor, mettra bientét les clubs professionnels canadiens inaptes a participer 4 la course, faute de moyens financiers. Les enchéres des émoluments des joueurs sont déja des signes avant- coureurs de cette spirale qui exige des propriétaires d’avoir des reins financiers solides pour se maimtenir dans le club select des lignes de hockey, de basket-ball, de football et de base-ball sur le continent. L'exemple du hockey illustre bien cette tendance pour le cas du Canada ol ce sport est malgré tout considéré national. De plus en plus les villes moyennes du pays se Voient une a une privées de leurs clubs non pris par manque d’engouement ou de talents mais tout simplement parce que les paliers municipaux et provinciaux qui sou- tenaient parfois a bras le corps les proprié- taires pour garder ces équipes en ligne ~ nationale de hockey ne peuvent plus assu- mer le cot exorbitant que demande le maintien d’une telle franchise dans ‘ces localités, L’avenir du sport professionnel sera intimement lié a la capacité financiére des propriétaires de clubs de Vancouver, Toronto et Montréal qui sont en fait les grandes métropoles sportives du pays. Pour combien de temps pourront-elles encore garder le phare au grand plaisir des amateurs de sport?0] Arthur Griffiths «Ce Soir» en Colombie-Britannique: La poutre avant la paille PAR LIBASSE NIANG Les représentants d’une soixan- taine d’associations francophones vien- nemt de déposer au bureau de Madame Anna TERRANA, député libéral fédéral, une pétition dans laquelle ils lui demandent d'intervenir auprés de ses collégues de la Chambre des Communes pour empécher les coupures budgétaires a la Société de Radio-Canada. Ils ont également rencontré Mon- sieur BONNEVILLE, directeur de la SRC, pour le mettre en garde contre ces com- pressions budgétaires «qui vont nuire aux francophones en les emp&chant de garder leur langue et leur culture». Les francophones ont raison de se mobiliser pour défendre des choses qui sont essentielles a leur devenir. Mals défen- dre des principes signifie aussi veiller 4 ce ~ qu'il y alt une certaine adéquation entre ces principes et les actions concrétes que l'on pose tous les jours. Le faible taux d’audience du Ce Soir en Colombie-Britannique illustre parfaite- ment ce décalage entre |’extraordinaire mobilisation des francophones pour sau- ver leur bulletin télévisé et le peu d’empres- sement qu’ils montrent a le regarder, Si une fraction importante des francophones était fidéle a leur rendez-vous de 18 h 30, il nous semble que leur lutte pour la sauvegarde du Ce Soir en Colombie-Britannique serait plus efficace. L’on pourrait rigoureusement fal- re la méme analyse en prenant I’exemple du Soleil de Colombie-Britannique. Les fran- cophones ne se bousculent pas pour ap- porter leur soutien au seul journal de langue frangaise de la Colombie-Britannique. (VOIR "POUTRE™ EN PAGE 4 ) La Société d’ Histoire de la _C.-B. en voie d’ extinction! ~ Aubout de 20 ansde service ala communauté francophone de cette pro- vince, La Société d’Histoire de Colombie- Britannique se trouve aujourd’hui mena- cée d’extinction. En effet, letrés honorable comité de concertation provinciale (com- posé de cing fonctionnaires et de cing membres de la communauté francopho- ne), se mettant au-dessus de Madame Sheila Copps, vice-premier ministre ca- nadien et ministre du Patrimoine cana- dien, vientde nous annoncer qu'il suppri- mele deuxiéme versement de notre sub- vention pour 1996. Pourtant il y a trois semaines Madame Copps nousavatt affir- méle contraire dans une lettre quiprécisait que le gouvernement fédéral était «fier du partenariat que nous avons établiensem- ble.» La raison d’étre de la Société d'Histoire est de rechercher, archiver et protéger tous documents inhérents au fait francophone enC.-B. Decette fagon, cesdocuments, quipourraientautrement étre perdus, restent disponibles gratuite- ment a tout le monde. Réguligrement, nous communiquons de l'information historique aux médias, aux écoles, aux universités etauxparticuliers. Noussom- mes la banque francophone dela mémoi- re collective de notre communauté enC.- . B. Nous ne sommes pas une association qui organisons des événements cultu- rels. : . llyaquelque temps, le comité de concertation provinciale nous ademandé la liste intégrale de nos membres (VOIR “HISTOIRE” EN PAGE 12)