page 14 LES CANADIENS-FRANCAIS. . . (suite de la page 9) PEREZ. II visite la baie de Nootka sur la cote ouest de Vile de Vancou- ver. Il y reconnait un endroit idéal pour un poste de commerce. L’année suivante la couronne espagnole y en- voie une seconde flottille sous les or- dres du capitaine Quadra. Trois ans plus tard, en 1778, c'est le capitaine JAMES COOK, le plus célébre des découvreurs anglais qui met pied a terre dans la baie de Noot- ka. Il y séjourne un mois et repart chargé d’un abondant cargo de four- rures. Les spectaculaires expéditions de Cook sont vite connues en Europe et y excitent la voracité des marchands anglais en particuliers. Le premier de ces trafiquants 4 la cure de ces ri- chesses lointaines fut le capitaine JAMES HANNA, le pionnier du commerce de la fourrure. I] apparait 4 Nootka en 1785. A des conditions faciles, il obtient une riche cargai- son de fourrures, dont 560 peaux de loutres, qui lui rapportent de substan- tiels bénéfices. Un autre forban des hautes mers, Yanglais JOHN MEARES ne tarde pas A trouver le chemin de Nootka. En 1787, il y arrive a la téte d’une flot- tille de quatre navires. Il y retourne Yannée suivante, arbore le drapeau britannique, y établit un fortin et prend possession de toute la contrée au nom de la couronne d’Angleterre. Il réve méme d’y construire une vas- te industrie pour l¢é commerce de la fourrure. Sur ces entrefaites, Meares voit arriver Jes Américains de Boston, qui, depuis 1776, se sont séparés de )’An- gleterre. Le capitaine bostonnais JOHN KENDRICK, pénétre sans ver- gogne dans la baie de Nootka. Meares n’ose se mesurer avec un ennemi de la Messes dominicales au service des Canadiens francais de New Westminster LA PAROISSE NOTRE-DAME DE LA PAIX 216 Carnarvon, New Westminster Heures des messes: 8 h 30 et 10 h 30 a.m. M. Vabbé Nestor Therrien, curé. LA PAROISSE DU SAINT-SACREMENT L’APPEL veille. Et au lieu d’entrer en conflit, on convient de festoyer et de partager le butin. On peut simaginer J indignation des Espagnols, quand ils apprirent que les Anglais, les Américains et méme les Russes avaient envahi leur territoire et quils avaient arboré un drapeau étranger dans une contrée dont ils réclamaient seuls la posses- sion, Le roi d’Espagne ordonne a son vice-roi du Mexique, Antonio Flores, d’organiser une force navale, sous les ordres de ESTEVAN MARTINEZ et daller déloger les intrus de ses pos- sessions. Ce dernier débarqua 4 Noot- ka, le 6 mai 1789, s’empara des qua- tre navires de Meares et fit arréter Yun des commandants, Douglas. Et le drapeau espagnol remplaca le dra- peau britannique. Cet acte audacieux de la flotte es- pagnole faillit allumer la guerre én- tre Espagne et l’Angleterre. Le peu- ple Anglais de fait n’avait jamais re- connu la valadité de la donation du pape Alexandre VI. Mais la révolution francaise venait d’éclater et Espagne prit peur, re- lacha les navires et les captifs et consentit 4 une indemnité. La puis- sante Albion reconquit définitivement la partie occidentale du Canada com- me elle était déja souveraine du cété de lAtlantique. NOOTKA, PREMIERE CAPITALE DE LA COLOMBIE Ce titre ne lui fut jamais donné offi- ciellement. D’ailleurs son importance fut éphémére. Pour mieux connaitre les commencements de histoire de la Colombie, il n’est pas inutile cepen- dant de nous rappeler, que ce fut dans ce petit poste du Pacifique que se rencontrérent les premiers trafi- quants européens, espagnols, russes, anglais et américains. C’est 1a aussi 3196, Heather, Vancouver Paroisse nationale franeaise. Messes dominicales: 8, 9 10, 11 h 15 a.m.; 5 h p.m. R. P. Henri Meek, §$.8.8., curé. décembre 1965 que furent établies les premiéres for- tifications militaires.. Et c’est ]4 que les Indiens accouraient chargés de tiche butin. C’est A Nootka aussi que les mis- sionnaires espagnols plantérent pour la premiére fois la croix de la rédemp- tion et prirent possession du pays pour Péglise catholique et en méme temps pour la couronne espagnole. Ajoutons qu’aprés le départ des espagnols, Nootka perdit peu a peu son prestige au profit de la ville d’As- toria plus au nord et des postes inté- rieurs de la Colombie. Aucun canadien francais, que nous sachions, prit part 4 ces premiéres ex- péditions. Nos coureurs de bois étaient rarement des écumeurs de mer. L’article qui suivra aura pour ti- tre: “Nos premiers découvreurs par voies fluviales”, On y verra apparai- tre en grand nombre nos coureurs de bois francais de est. Lorenzo Gélinas, S.S.S. Courrier d’Eve Chére Eve, Jai une amie que jestime beau- coup, mais elle a un défaut qui me tape de plus en plus sur les nerfs, et commence 4 exaspérer mon mari. Chaque fois que je la vois elle me donne tant et tant de conseils que je me sens tout a fait incapable de faire quelque chose de bien. Je voudrais lui dire de ne pas tant me donner de conseils sans toutefois la blesser, car elle est si gentille le moment des conseils passés, Jacqueline. Chére Jacqueline, Je comprends votre malaise, lors- que la pluie des conseils vous inonde et partage votre sentiment d’incapa- (suite 4 la page 15) LA PAROISSE NOTRE-DAME DE FATIMA 747 Alderson, Maillardville. Messes frangaises: 7 h 30 et 10 h 30 a.m. R. P. Guy Michaud, 0.m.i., curé. LA PAROISSE NOTRE-DAME DE LOURDES Carré Laval, Maillardville. Messes en frane¢ais: 7 h 30 et 11 h 00 am. R. P. Albérie Fréchette, O.F.M., curé.