“Lareenents HAS?" S5 257 guNaSway Jecnemmee = = RAP EEE ODE ANGIE SBE EYE EEO A I 12 FEVRIER 1971, Ill. Rolls Royce doit maintenant refaire sa renommée “ternie” ’ Le gouvernement de M. Edward Heath a_ procédé jeudi une opération-vérité douloureuse, mais indispensa- ble, sur l’une des institutions les plus prestigieuses de la Grande-Bretagne, en annon- cant la nationalisation d’une partie de la compagnie Rolls-Royce. ~En admettant enfin l’échec financier du contrat pour la construction du moteur R.B. 211, destiné a l’avion moyen courrier “Tristar” de la com- pagnie américaine Lockheed, le gouvernement et les diri- geants de Rolls Royce ont crevé l’abcés qui faisait mou- rir peu a peu la compagnie ‘depuis dix mois. ; * Tout Je monde savait que ce probléme rendait impossi- ble indispensable restructu- Tation de la compagnie, dit- on dans les milieux indus- triels européens intéressés. Le terrain est maintenant dé- blayé, En ce qui concerne les ac- tivités de-la compagnie qui sont d'importance pri'mor- diale pour tant d’industries européennes, le gouverne- ment les a pris sous sa res- ponsabilité directe. Le ministre a tenu a préci- ser que la nouvelle compa- gnie nationalisée aurait pour objet non seulement de pour- suivre les activités actuelles mais de les développer et de “restaurer la renommée, au- jourd’hui ternie”, de Rolls Royce. I] n’est donc nulle- ment question de mettre fin & ses opérations. Les usines automobiles Rolls-Royce ‘demeureront sous régime Prive: mais il appartiendra Vadministra- teur judiciaire nommé,:.M. Rupert Nicholson, de décider de leur sort, c’est-a-dire vrai- Semblablement soit de les ‘confier €@ une nouvelle com- pagnie fondée au nom des ' actionnaires existant, soit de les vendre A une autre com- pagnie. Il convient de souli- gner que la division automo- bile qui ne représentait plus ~ guére que 10 a 15 pour cent du chiffre d’affaires total res- tait, elle, rentable. Contrats respectés Bien que le ministre des Fournitures __aéronautiques, M. Frédérick Corfield, dans - sa déclaration aux Commu- nes, n’ait pas pris a ce sujet d’engagements _spécifiques, les contrats de coopération de Rolls. Royce, a l’exception de celui, qui concerne le mo- - teur du Tristar, seront certai- hement respectés. Bien plus, on peut espérer que la compagnie, délivrée de l’hypothéque Tristar, sera désormais en mesuré d’ac corder une attention plus sou- tenue aux problémes di Con- corde, du Jaguar, ou de ‘l’a- vion de combat 4 rdle multj- pie anglo-italo-allemand. - + - En ce qui concerne le Tris- tar, le gouvernement britan- nique doit avoir des entre- tiens avec le gouvernement des Etats-Unis et la compa- gnie Lockheed. Il est possible qu’ils abou- tissent & un accord sur de nouvelles bases. Toutefois, compte tenu des différentes difficultés financiéres de Lockheed, il est. possible aussi que les négociations échouent. ee Réaction de Lockheed : ‘ De son cété, le construc- teur aéronautique américain, Lockheed Aircraft, a annoncé qu’il allait étudier a la fois la possibilité de trouver un (Propriétaire: J. Bauché) . HOTEL DE FAMILLE. DANS LE CENTRE—VILLE ~ Prix spéciaux a*hiver: " ‘par jour $ 4.00 oe ees moteur de remplacement pour son triréacteur Tristar et celle de continuer la fabri- cation du RB-211 qui devait initialement équiper cet ap- pareil. : : “Des discussions vont avoir lieu avec les administrateurs judiciaires et les dirigeants de Rolls Royce, ainsi qu’avec des membres du gouverne- ment britannique, pour déter- ‘ ‘miner ‘s'il est possible de continuer le programme RB- (211, a. annoncé le président du conseil d’administration = de Lockheed, M. Daniel Haughton, dans une longue déclaration publiée & Bur- bank. En travaillant étroite- ment avec les compagnies aériennes, nos études com- prendront l’examen des md- teurs de remplacement qui sont disponibles pour le L- 1011. Nous prendrons et an- honcerons: nos décisions le plus rapidement possible”. = VANCOUVER Paris et le Concorde - A Paris, on déclare dans les milieux aéronautiques que la crise n’affectera en rien le Concorde, équipé de moteurs fabriqués, pour une grande part, par la firme britanni- ‘que. Le fait méme que le gou- vernement britannique ait dé- cidé de sauver in-extremis les secteurs d’activités essen- tiels de la célébre société, dont celui des moteurs d’a- vions, montre tout l’intérét que Londres porte a cet ap- pareil, ajoute-t-on dans les ‘mémes milieux. : Il n’est pas exclu, toutefois, que la remise en ordre finan- ciére de la firme britannique ait pour conséquence d’aug- menter le prix unitaire des moteurs du Concorde. 60: de ces moteurs sont actuelle- ment en cours de construc- MODS nie ae . '. Dans les milleux aéronauti- ‘ques frantais, on ne partage -pas les ‘vues pessimistes ex- CHILLIWACK primées en Grande-Bretagnée sur les =tépercussions de la crise dé Rolls Royce a Vé; gard de la coopération fran- co-britannique. A la Bourse de Londres : L’affaire ‘a causé hier, au Stock Exchange, le plus gros mouvement* de baisse depuis la gréve des dockers en juil- let dernier: .L’indice des va. leurs industrielles q cléturé en baisse de 8.7 points, # 382.7. Une légére reprise est intervenue en fin de journée aprés l’annonce-de la natio- nalisation partielle de lg compagnie pat lé, gouvernes ment. Ce renfloyement per- mettra, en effet, de limiter les dég&ts, quoiquel’abandon du RB-2i1, s'il se confirme; éprouvera de nombreux sous-traitants. : La livre sterling s’est: éga« lement ressentie de la crise. Elle est retombée de $2.4186 Mercredi & $2.4166 au cours de l’aprés-midi de jeudi clé- turant finalement a $2.4170. VALLEY MOTORS, 751 Yale Road East, Chilliwack, B.C. Tel.: 792-1741 CITROEN CANADA LIMITED, 1290 Burrard Street, : Vancouver, B.C. Tel.: 683-2445 ° Par semaine = $ 18,00 Avec bain, par jour $6.50. ‘Avec bain, par semaine $36.00 gO ree ABBOT 802 3) 3 se a [VANCOUVER 4, C.B.JON PARTE, FRANCATSH ” . o a A eS ene OE ee ee u : 2 "i ' ne Pea See a rE ~— ina en rt ie ig ney, Ni —— LS Te, tg cela ape aetigatetbar