3 CONSEILS AUX MAMANS. Mon Enfant A-t-il Ou Non Un Retard de Langage - Lorsqu’il s’agit d’un pre- mier-né, la question vient fréquemment 4 l’esprit de la jeune mére. ‘*Est-il normal que monen- fant ne fasse pas encore de vraies phrases. A quel Age parlera-t-il. Sans qu’il soit possible de prendre les indications sui- vantes comme des normes absolues s’appliquant stic- tement A chaque bébé, on peut quand méme s’y réfé- rer pour mieux comprendre les étapes de la conquéte du iangage, qui est étroitement conditionné par l’ensemble du développement de l’en- fant. - 0 & 16 SEMAINES Le lan- gage du bébé est nul en tant que langage caractérisé, mais il s’exprime déja par les pleurs, que l’on appel- le, chez le nouveau-né, des vagissements. A partir de 6 semaines, il esquissera ses premiers sourires, mo- de expressif antérieur au langage proprement dit. 16 SEMAINRS Le bébé vo- calise beaucoup et posséde déjA un préverbiage varié. Il fait des bulles, accompa gnées d’un son léger, il glousse, il gargouille et il peut rire aux éclats, ce qui représente une forme nou- velle de langage. Les pleurs ont une motivation plus pré- cise et moins uniforme: la maman distingue les pleurs de faim des pleurs de colé- re. 20 SEMAINES Bebé peut babiller longuement, sur- tout le matin ou aprés la sieste de laprés-midi. Il utilise des associations de voyelles et de consonnes ov l’on peut reconnaftre lori- _ entation vers des mots plus précis. Les ‘‘memememe’”’ deviendront ‘*‘mamamama’’, puis maman. Mais ilyaaus- si une grande variété d’im- provisations propres 4 cha- que bébé, qui prononce des ‘*ketekete’’ ou des ‘‘gnegne- gne’’ purement musculaires. 40 SEMAINES La vocali- - sation se fait plus précise. L’enfant dit ‘‘maman’’ etin- vente des syllabes pour dé- Lucien Bellin 1212 rue DENMAN . VANCOUVER Tél.: 683-4622 signer certains objets ou certaines activités, par ex- emple ‘‘niam-niam’’ lorsqu’ il s’agit de manger. Pendant qu’il manipule ses jouets dans son parc ou en atten- dant que le sommeil le ga- gne, dans son petit lit, il semble se parler A lui-mé- me par un babillage plus riche, de durée plus lon- gue, mais toujours sans mots précis, excepté ‘‘ma- ma’’ et ‘*papa’’, qu’il pro- nonce souvent. 1 AN L’enfant signale 4 sa maniére qu’il est réveil- lé et semble parler A sa mére en baragouinant des syllabes trés activement in- ventées et proférées. I] ma- nifeste sa joie par des pe- tits cris ou une vocalise par- ticuliére. 15 MOIS L’enfant a 3 ou 4 mots 4 sa disposition pour désigner des objets fami- liers Ou une situation par- ticuliére, mais il s’agit en- core d’un jargon herméti- que pour tout autre que ses parents. Par contre, l’en- fant sait parfaitement ce que représentent quelques mots précis prononcés par la mé- re ou le pére, sans toute- fois pouvoir les prononcer lui-méme. 18 MOIS On compte de dix 4 douze mots dans le vocabulaire du bébé tels que: **oua-oua’’? pour un chien, ‘pati’? pour parti, ‘‘awa’’ au revoir. De plus, en en- tendant de la musique, qu’ il affectionne 4 cet age, |’ enfant peut chantonner ou se dandiner en rythme. L’ac- quisition de la propreté avec séances sur le vase étant la grande affaire du moment, il dit ‘‘popo’’, ‘‘*pipi’’,‘‘ca- ca’’, en sachant de quoi il parle. [1 utilise aussi trés frequemment le mot ‘‘en- co”..pour «encore, sen-aiy. mettant le sens exact. 2 ANS Un énorme pro- grés a été fait. Des asso- ciations de mots constitu- ent déjA de petites phra- ses telles que ‘‘Va-t-en’’ (car l’enfant de cet Age ai- me faire les choses seul, notamment lorsqu’il s’agit de l’emploi du vase) ou ‘Que c’est ¢a’’. quand il veut des explications. II connaft son prénom_ et aime l’entendre prononcer. Il cherche d’ailleurs 4 le répéter lui-méme et forge ces petits surnomsdd’enfan- ce qui ont souvent la vie longue. Il adore entendre raconter des histoires cour- tes, avec des mots simples qu’il comprend, méme _ s’il ne peut encore les répéter. A cette période, plus sa mé- re lui parle en prononcant les mots correctement et en évitant le ‘‘langage bébé’’ et plus elle aide son enfant ‘ acquérir l’aisance verba- es 2 ANS ET -DEMI L’enfant dit, “‘moi’’;; ‘Sje, = “tues connafit son nom de famille et fait de petites phrases courtes mais construites. Plus que jamais, il aime qu’ on lui raconte des histoires, ce qui souligne sa disposi- tion spontanée 4 l’acquisi- tion de nouveaux mots. Les histoires qu’il connaft le mieux sont ses préférées parcequ’il en a assimilé non seulement les péripéties, dont il meuble son imagina- tion, mais aussi les mots. Il essaiera ensuite de les ra- conter, 4 son tour, 4 un plus jeune, A un ours en peluche ou 4 sa poupée. L’amour des livres est é- vident. Les illustrations en couleur captivent son atten- tion et soutiennent son ef- fort pour raconter lui-mé- me l’histoire cent fois en- tendue. 3 ANS Le petit enfant at- teint ce que le docteur Ge- sell appelle ‘‘une sorte de majorite’. En fait, l’adulte sera ce qu’est en germe |’ enfant de 3 ans. C’est dire combien cet age est impor- tant A tous les points de vue. Le langage est A présent établi. Le vocabulaire est encore limité, mais les phrases sont plus longues, traduisent plus clairement la pensée et les mots disent ce qu’ils veulent dire. Les mots nouveaux intriguent |’ enfant, le passionne et lorsqu’il en cueille un au gré d’une conversation en- tre adultes, il s’en empare comme d’un nouveau trésor en le répétant 4 longueur de journée, A tout propos. . et méme hors de propos! Gra- ce A cette insistance qui tourne fréquemment au jeu, le petit de cet Age enrichit remarquablement son voca- bulaire et, en un. ou deux ans, parlera tout A fait couramment. Les seuls re- tards dans l’acquisition d’un langage correct proviennent désormais des entraves mi- ses par les adultes et no- tamment par les parents 4 ce développement naturel. Adopter un langage bébé, é- viter les mots nouveaux par- ce qu’on croit qu’il ne les comprendra pas, ne pas lui parler assez, sont autant d’attitudes qui retarderont la fluiditeé du langage et handicaperont peut-étre l’enfant 4 son entrée 4a 1’é- cole primaire. De méme, le bilinguisme retardera |’ ; enfant de 3 ans qui, s’il est apte a faire face 4 une lan- gue déterminée, se sent dé- sorienté par un effort dou- ble ow il ne peut y avoir que des confusions, avec les conséquences que celasup- pose. Rappelons ici que l’Age de 3 ans est éminemment so- cial et que l’enfant a besoin de fréquenter une école ma- ternelleot les petits cama- rades lui apporteront, outre le plaisir de leur fréquenta- tion, des richesses nouvel- les de vocabulaires qui ne pourront que perfectionner son langage et développer sa pensée. —: respond aux adjectifs anglais Le Soleil de Vancouver, 5 octobre 1973, 9 Vos dents et VOTRE SOURIRE TRAHIT - Pour une raison ou pour une autre, vous devez mal- heureusement vous attendre A perdre vos dents. Le rem- placement des dents man- quantes et de leur structu- re osseuse nécessitent la mise en place d’un dentier complet. Etant donné que la cavité A combler est si enorme, il appartient A votre den- tiste de confectionner un appareil qui fonctionnera aussi bien que possible et qui, en méme temps, réta- blira le contour naturel de votre visage et de vos 1é- vres. Il y a encore 15 ans de ce- 1a, Vesthétique en matiére de dentiers n’avait recu qu’ un champ d’application res- treint. De nos jours, les dentiers doivent ‘‘s’inté- grer’’ au visage, c’est-a- dire que, pour arriver 4 obtenir l’effet désiré, il faut tenir compte de la VOUS taille, la forme, la cou- leur et la position de cha- que dent. Il arrive si souvent que le patient tient 4 avoir des dents d’un blanc éclatant. Pourtant, il y a lieu de se rappeler, qu’en général, des dents brillantes ne manque- ront pas, ordinairement, d’attirer l’attention et que, par conséquent, elles sont préférables pour des pa- tients plus jeunes. D’un au- tre cdté, des dents de tein- tes moins brillantes et plus foncées conviendront la santé par Dr Marcia Boyd bien mieux 4 des patients plus agés. En tout cas, la teinte doit s*harmoniser a- vec la couleur de la cheve- lure et le teint de la peau du visage. Bien souvent, il est indiqué et désirable de ‘‘personnaliser’’ le dentier en lui donnant la couleur distinctive des dents natu- relles, ce qui est habituel- lement une combinaison de plusieurs teints de tabac, de, de taches de café, de répa- rations dentaires, etc. . . Vous aiderez votre dentis- te si vous lui fournissez u photographie of vous posez en train de sourire, ou en- core un modéle de vos dents (pris juste avant l’extrac- tion), car cela facilitera 1’ arrangement des dents de devant, tout comme cela ex- istait auparavant. De cette facon, on évite de trahir le fait qu’on porte un dentier, ce qui se repére assez vi- te dans les cas qui n’ont pas tenu compte de ces considé- rations esthétiques. Le meulage sélectif de cer- taines dents, en vue d’obte- nir un effet tridimensionnel ou un effet d’usure par sui- te de l’age, tend également 4 donner au dentier un as- pect plus naturel. Il est également indiqué, chaque fois qu’il est possi- ble, d’avoir une autre per- sonne, de préférence un membre de la famille, pré- sente lorsqu’on s’est mis d’accord sur le modéle final du dentier qui vous servira désormais A étre un autre vous-méme. LOFFIGE DE LA LANGUE FRANCAISE PRESENTE bmn TEXTE: L-P BEGUN ae 1 ot rT RS Braet artes Cae DELIMA, LOVEN A HIGH CEST TROP POUR LE FOUR RECHAUFFER le PATE CHINOIS2 FEE ER: w 9 Par ces jours de douceur automnale,un bon paté chinois plait beaucoup aux Colmbiens. Délima Fleurette sont d accord la-dessus. Mais nos deux amis la seule de la province 633 E. Hastings ne s entendent pas sur la maniére de désigner les de- rés de chaleur du four. Délima a fait des recherches. ~ Il faut dire : doux-moyen-chaud-trés chaud...ce qui cor- : low-warm-hot-high. BOUCHERIE CHEVALINE bien achalandée ; des prix imbattabies. ** BEST BI FOOD” Tél.: 254-7515 a | | | !