__) mal AS be ProGrés NOVEMBRE 1994 Colombie-Britannique Remise du Prix dela BFD aux jeunes entrepreneurs Par DENISE ARAB Le septiéme Prix annuel de la Banque fédérale de développement (BFD) aux jeunes entrepreneurs pour la Colombie- Britannique a été décerné a Randy Goodman, qui a su convertir de saines pratiques commerciales en des soins de santé de grande qualité a prix abordable. Randy Goodman, 4gé de 29 ans, a regu son prix a Ottawa a l?occasion d’une cérémonie spéciale tenue dans le cadre de la Semaine de la PME™ (23 au 29 octobre). Douze prix au total, soit un par province et territoire, ont été remis a des jeunes entrepreneurs exceptionnels (agés de 29 ans ou moins) de tous les coins du pays par Frangois Beaudoin, président et chef de la direction de la Banque fédérale de développement. Parmi les invités d’honneur figuraient l’honorable John Manley, ministre de l’Industrie, c.r. et député, et le président duconseil de la Chambre de Commerce du Canada, Bernard Wilson. _ Chaque lauréat a également fait connaissance avec la personnalité du monde des affaires qui a accepté d’agir, pour une période d’un an, en qualité de mentor auprés de lui. Cette nouvelle initiative de la Banque fédérale de développement, appelée Programme de mentors auprés de jeunes entrepreneurs, devrait permettre de consolider la réussite de chaque lauréat. Le mentor rencontrera le jeune entrepreneur, agira en qualité de conseiller bien informé et aidera l’entrepreneur a élargir son réseau de personnes- ressources. Randy Goodman a été jumelé 4 Wendy Burdon McDonald, présidente du conseil et chef de la direction de B.C. Bearing Engineers, une entreprise qui fournit un éventail complet de roulements d’organes de transmission mécanique, de produits industriels connexes et de matériel de manutention a des ‘clients répartis dans toute l’Amérique du Nord et dans les pays cétiers du Pacifique. Mme McDonald croit que le nouveau programme de mentors de la BFD est une excellente idée. «Il est trés important, pour les Jeunes entrepreneurs, de pouvoir profiter des conseils d’un mentor, dit-elle. Et j’en sais quelque chose, car a@ l’Gge de 27 ans, lorsque jai hérité de l’entreprise de mon mari, j’ai moi-méme fait CN Avenue, Edmonton (Alberta) T5J OK2. véranda de 8 x 10 pi.. , véranda de 8 x 10 pi. véranda de 8 x 10 pi. véranda de 8 x 10 pi. n° 64, Upper Fraser (C.-B.) véranda de 8 x 10 pi. n° 61, Upper Fraser (C.-B.) AMERIQUE DU AVIS DE VENTE Les soumissions pour |l’achat et l’enlévement des matériels ci-dessous, présentées sous enveloppe cachetée et clairement identifigées OFFRE n° 4150-94-03” seront acceptées jusqu’a midi, le lundi 5 décembre 1994 par G.M. Ball, directeur - Gestion des approvisionnements - Ouest canadien, Compagnie des chemins de fer du Canada, 26€ étage, 10004 - 104 Maison mobile, 1984, 14. x 66 pi, General, n° série XI 2503, avec Emplacement : emprise du CN, Fort Fraser (C.-B.) N° enregistrement de maison mobile C.-B. : 59077 Visite des lieux : le 24 novembre 1994 de 11 hal3h. Maison mobile, 1984, 14 x 66 pi, General, n° série XI 2518, avec Emplacement : emprise du CN, Fort Fraser (C.-B.) N° enregistrement de maison mobile C.-B. : 59099 Visite des lieux : le 24 novembre 1994 dell hal3h. Maison mobile, 1984, 14 x 66 pi, General, n° série XI 2517, avec Emplacement : emprise du CN, Fort Fraser (C.-B.) N° enregistrement de maison mobile C.-B. : 59098 Visite des lieux : le 24 novembre 1994 de 11 ha 13h. Maison mobile, 1984, 14 x 66 pi, General, n° série XI 2511, avec . Emplacement : Northwood Pulp and Timber Town Site, quai N° enregistrement de maison mobile C.-B. : 59092 Visite des lieux : le 24 novembre 1994 de 10 ha 12h. Maison mobile, 1984, 14 x 66 pi, General, n° série XI 2510, avec Emplacement : Northwood Pulp and Timber Town Site, quai -N°-enregistrement de maison mobile C.-B. : 59091 Visite des lieux : le 24 novembre 1994 de 10h a 12h. Pour tout renseignement ou pour obtenir le dossier d'appel d’offres, priére de communiquer au CN avec Neil McMillan, par téléphone au (604) 565-8309, ou par la poste au bureau 602, 299, rue victoria, Prince George (C.-B.), V2L 4B8. appel al’aide et auxconseils d’un mentor, lesquels se sont avérés tout a fait inestimables pour ma réussite future.» Lauréat du Prix aux _ jeunes entrepreneurs En tant que patineur artistique de compétition, Randy Goodman a toujours pu apprécier les bienfaits de la physiothérapie. «J’avais l’habitude de passer le plus clair de mon temps dans une clinique de physio, afaire remettre chaque partie de mon corps a la bonne place, » dit-il. Aujourd’hui, les gens se rendent a sa clinique Westbank Physiotherapy, prés de Kelowna, en C.-B., et pourront bientét recevoir leurs traitements dans une deuxiéme clinique, Lakeview Heights Physiotherapy. Randy Goodman exploite également un commerce de gros de fournitures médicales pour d’ autres cliniques de physiothérapie de la Colombie- Britannique. Lorsque Randy Goodman a décidé d’accrocher définitivement ses patins de compétition a l’Age de 17 ans, il savait déja qu’il voulait faire carriére en médecine sportive ou en physiothérapie. Il a opté pour la physiothérapie parce qu’il voulait avoir des contacts réguliers avec ses patients. Aprés avoir terminé ses études a 1’Université Dalhousie, a Halifax, Randy Goodman a accepté un emploi au département de physiothérapie d’un hépital de Revelstoke, en Colombie- Britannique. Il révait toujours d’ouvrir sa propre clinique, mais devait d’abord prendre de l’expérience. «J ’attendais impatience le moment ou je pourrais ouvrirmapropre clinique et faire les choses comme je les entendais », dit-il. Ses recherches ont révélé un réel besoin pour une clinique a Westbank, mais Randy a dai reporter son projet faute de financement. Le vent a tourné quand, par hasard, il parla de son probléme a un collégue. «Je lui ai demandé comment je pouvais mettre le processus en branle et il m’a répondu : Parle a une personne comme moi». Finalement, nous avons formé une société de personnes dans laquelle il a investi des fonds en échange d’un rendement satisfaisant et d’une participation dans 1|’entreprise. La clinique Westbank Physiotherapy a ouvert ses portes en septembre 1990, et dans les quatre mois qui suivirent, dut avec déménager dans des locaux plus spacieux afin de mieux servir sa clientéle toujours plus grande. N’ayant pas prévu une clientéle si vaste dés ses débuts, Randy Goodman dut travailler 14 heures sur 24 jusqu’a ce qu'il puisse s’adjoindre un autre physiothérapeute. «Il n’est pas facile d’embaucher quelqu’un. Comme le travail de cette personne finit toujours par rejaillir sur vous et votre réputation, vous devez trouver quelqu’un de trés compétent et consciencieux. » C’est ainsi qu’il aembauché une physiothérapeute qui travaillait pour l’équipe nationale de ski de fond en Europe. «Je n’ai pas cessé de lui lancer des S.0.S. la priant de revenir ici et de travailler pour moi le plus tét possible.» Il fallut bientét déménager a nouveau la clinique dans des locaux encore plus grands. Cette fois, Randy Goodman a également ouvert un centre de poids et haltéres adjacent ala clinique pour permettre a ses patients de tonifier leurs muscles et leurs os. «J/s ‘agit d’un concept assez nouveau en ’ physiothérapie. Je craignais que les personnes Ggées ne se montrent réticentes devant cette idée, mais elles le font volontiers.» a Les boites de fournitures médicales qui jonchaient autrefois le garage de Randy Goodman occupent maintenant le deuxiéme étage de l’édifice. L’entrepreneur alancé Goodman Medical Supplies en 1991 aprés avoir réalisé que sa clinique et d’autres centres de physio pouvaient réaliser des économies substantielles en achetant la marchandise en gros. L’entreprise croit encore plus rapidement que ne l’avait espéré Randy Goodman. En octobre 1993, celui-ci a été obligé d’embaucher un troisiéme thérapeute. Un camarade de classe lui téléphona tout a fait par hasard pour savoir s’il y avait des possibilités d’emploi en Colombie-Britannique, et Randy l’embaucha sur-le-champ. C’est a sa femme et 4 son personnel raédical et administratif que Randy Goodman attribue une grande partie de son succés. «Je ne pourrais pasy arriver tout seul, dit-il. Mafemme Brendam ‘appuie constamment et] ’aiune équipe du tonnerre.» Il se demande parfois pourquoi il a décidé d’ouvrir une deuxiéme clinique tout prés a Lakeview Heights. Ce a quoi il répond toujours : «Si ce n’avgit_ pas été moi, quelqu’un d ‘autre l’auraitfaitamaplace. Le marché était la.» La clinique doit ouvrir ses portes en décembre prochain. Randy Goodman ne pense > pas qu’il prendra plus d’expansion. «J’en ai parlé avec des collégues et ils m’ont dit que l’on finit toujours par s’occuper principalement de l’administration lorsqu’onrépartit son temps entre trois cliniques», explique-t-il. A quoi il ajoute : «J aime bien l’aspect administratif, mais ce que je trouve le plus valorisant, c’est de soigner les gens.» Lorsqu’on lui demande ce qu’il a l’intention de faire dés que sa deuxiéme clinique ira bon train, Randy Goodman répond sans la moindre hésitation: «Je vais dormir pendant trois jours! » Les candidatures pour les Prix annuels de la BFD aux jeunes entrepreneurs sont envoyées a la Banque fédéralede développement. Les lauréats sont choisis par les — -comités de sélection provinciaux et territoriaux, lesquels se composent de gens d’affaires et | de représentants des organismes | de développement des entreprises, des chambres de commerce, des cabinets de professionnels, des — banques a charte, des universités — et des médias de la région. Le jumelage de gens d’affaires d’expérience avec les lauréats des Prix de la BFD aux jeunes entrepreneurs devrait contribuer a soutenir la réussite de petites et moyennes entreprises de toutes les régions du pays. Wendy Burdon McDonald, par exemple, a été la premiére femme 4 étre élue présidente du conseil du Board of Trade de Vancouver, et en 1993, son entreprise a été retenue, dans une étude d’Arthur Andersen / Financial Post, comme 1’une des cinquante sociétés fermées les mieux gérées au Canada. Mme McDonald est un membre actif des milieux d’affaires de la Colombie-Britannique; ainsi, elle est membre du Pacific Advisory Council and Task Force for Export Services et du Vancouver Economic Development Council. De plus, Mme McDonald a été lauréate du prix Femmes de mérite du YWCA en 1994. La Banque fédérale de développement est une société d’Etat qui favorise la création et le développement de petites et moyennes entreprises au Canada. La BFD offre du financement spécialisé pour des projets d’entreprises viables, ainsi qu’un vaste éventail de services de formation en gestion, de consultation et de planification a [intention des entrepreneurs. -