Le Soleil a déménage Ca y est ! Jeudi 18 novembre, le Soleil a quitté ses anciens locaux du 980, rue Main, pour ses nouveaux bureaux du 1645, ouest cinquiéme avenue. Toute la journée, l’équipe du journal, aidée par quelques bénévoles comme Régis Painchaud et Patrick Fernandez, a joué aux déménageurs. ENFoRMATION Le conseil des présidents de la FFCB Le consell des présidents et présidentes de la Fédération des francophones de Ja Colomble-Britannique (FFCB) s’est réun! a Vh6tel Georgia, a Vancouver, les 19, Z0 et Zi novembre dernier. Le consella étudlé différentes questions, notamment une étude sur la justice en fran¢als (volr cl-contre) et a adopté Ja programmation de fa FFCB pour l'année 1994-95. Deux nouveaux venus de la FFCB ont pu rencontrer les représentants de la communauté lors du conseil des présidents : Pierre Houle, agent de développement culturel et Nancy Lavoie, agente de liaison. Tous deux viennent de Montréal. Pierre Houle était notamment conseiller pour le regroupement des artistes en arts visuels du Québec et directeur général de I’ Institut des Arts du Saguenay. Quant a Nancy Lavoie, elle travaillait au ministére provincial du tourisme ov elle était notamment chargée du concours “Grand Prix du tourisme québécois”. Une nouvelle émission sur Radio Canada AVoccasion du conseil des présidents, Johanne Huart, chef des communication’ SRC Colombie-Britannique« annoncé lelancement, le 9 janvier prochain, d’une émission télévisée hebdomadaire d’une demi-heure, 4 caractére social et culturel, produite 4 Vancouver. L’émission sera diffusée chaque dimanche a 17h30. Jusqu’en 1990, un programme comparable était produit en Colombie-Britannique. Une étude sur la justice en francais Au cours du conseil des présidents, Pierre Rivard, analyste politique de la FFCB, a présenté les conclusions préliminaires d’ une étude sur la justice en frangais menée grace 4 une subvention de 5000 dollars obtenue dans le cadre du programme de contestation judiciaire (avant son abolition par le gouvernement conservateur). Depuis le premier janvier 1990, article 530 ducodecriminel donne - droit 4 tout Canadien d’avoir un procés dans la langue officielle de son choix. L’administration de la justice relevant de la compétence provincial, la mise en oeuvre de ce droit échoueaux provinces. L’ étude menée par Pierre Rivard vise a faire le point sur la situation en Colombie-Britannique, au moyen de questionnaires adressés aux différents intervenants (ministére de la justice, avocats, juges, etc). La majorité des personnes questionnées estiment que la province est désormais en mesure de tenir des procés en frangais. La cour provincial de New Westminsterest plus spécialement désignée a cet effet et se déplace a travers la province encas de besoin. Depuis 1990, une vingtaine de procés se sont déroulés en francais en Colombie-Britannique. Dans 1’étatactuel de sa recherche, Pierre Rivard a cependant noté trois points moins satisfaisants : le caractére confidentiel de la promotion faite sur la possibilité d’avoir un proces en frangais, le peu de diversité dans le recrutementdes jurés, enfin, le fait que les procés nese tiennent pas nécessairement totalement en francais. “Quand on rentre dans les détails, explique-t-il, on s’apercoit qu’il n’est pas clair que le proces se tienne toujours en bonne et due forme”. Asuivre. FL Le SOLEIL, VENDRED! 26 NovemBRE 1993 - 3 Profil Japonaise d’origine, Tsukiko Takagi débarqua a Vancouver pour la premiére fois, il y a 21 ans. Passionnée de beauté, d’ esthétique féminine et de haute coiffure, elle fait ses classes chez les plus grands Vidal Sassoon, |’ Oréal, Comer et Doran 4 Hollywood. Suki exerce %y pendant plus de neuf SU Kl ans dans les milieux de la haute coiffure 4 Beverly Hills. “La coiffure est, pour moi, une facon d’aller rechercher la féminité chez la femme”, dit- elle. Au début des années soixante-dix, elle déménage a Vancouver en compagnie de son mari et de ses deux enfants. Suki inaugure son premiersalonde coiffure le 28 novembre 1972 sur la rue Granville. Celui-ci est toujours en activité a son emplacement d’origine. Enseulement quelquesannées, lessalons Suki’s, quatre dans le centre-ville de Vancouver, sont devenus synonymes de classe et d’élégance. Le travail de ses stylistes, dont certains parlent francais, est publié dans les magazines spécialisés du monde entier. A présent, a la téte des meilleurs salons de coiffures de Vancouver, d’une centaine d’employés et d’une école de coiffure trés réputée, Suki a décidé de prendre un peu de recul face a son travail, et de se consacrer a l’autre grande passion de sa vie, la langue frangaise. “Laculture francaise, la richesse de sa littérature, de sa peinture et de sa musique, me permet de mieux comprendre la spiritualité japonaise”, explique Suki. Elle a suivi des cours intensifs de francais UBC, estactuellement étudiante al’ Alliance Frangaise, et, simultanément, prend des cours particuliers . “A Vinverse de ce que les gens peuvent penser, la littérature et la musique japonaise sont d’inspiration trés populaire.” C’est pour cela que j’aime la littérature francaise que je trouve plus profonde, d’ailleurs mon compositeur préféré est Debussy, et mon écrivain, Romain Rolland”. Son réve : partir un mois dans le sud de la France afin de toucher les vieilles pierres, de s’imprégner d’ histoire, de respirer le parfum des herbes de Provence et de se baigner dans la Méditerranée. “J’espére réaliser ce réve d’ici cing a dix ans, quand mon travail me permettra d’avoir un peu plus de tenmps libre”, conclut-elle. Pierre Longnus L'ALLIANCE FRANCAISE DE VANCOUVER avec le concours du Service Culture! du Consulat de France du Service Culturel de I'Ambassade de France, de la B.N.P. et du Conseil des Arts du Canada présente LE PLANISTE CANADIEN JAMIE PARKER ET LE VIOLONISTE FRANGAIS STEPHIANE TRAN NGOC en concert LUNDI 6 DECEMBRE A 20 HEURES VANCOUVER ACADEMY OF MUSIC (Recital Hall) 1270 Chestnut Street Programme : Mozart, Brahms, Ravel, Ysaye, Sarasate Billets: 15$/10$ Réservation: : Alliance Francaise 6161 Cambie Street, 327-0201 Guichets Ticketmaster, Charge-by-Phone au 280-4444