: f ] f aap a nnn a aan Caen ee eee ee ee ee pe ae eae ee ere ae oN Seeeewiee mh a | Oe YO Ca I OO re Ne | TE RR Ke 2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 12 aodt 1988 7SUR7 INFORMATION Suspense a Duncan, arguments a Londres L’audience continue, a Lon- dres, ot l’on se penche sur le cas d'un Indo-Canadien de religion Sikh, résident de Duncan, accusé de méfaits terroristes. On se rappelle que notre gouvernement demande extradition de M.Inderjit Singh pour répondre a plusieurs chefs d’accusation devant les tribu- naux; la Couronne soupcgonne M.Singh d’étre a l’origine de l’explosion qui a tué deux bagagistes japonais qui mani- aient une valise prise dans un avion de CP Air, en provenance de Vancouver. Mais |’avocat de M.Singh fait remarquer que ce crime est japonais, non pas canadien. Les deux parties ont l'intention d’en appeler de la décision du tribunal, alors M.Inderjit Singh, emprisonné depuis déja six mois, ne reverrait pas le Canada avant longtemps. La culture cotte cher a Prince George En fait, ca devrait codter dans les $24 millions, si l’on se décide a construire le fameux Centre des Congrés Culturels dont il est question depuis quelque temps. Mais c’est une grosse somme, estime le citoyen le plus connu, M.Frank Oberlé. M.Oberlé est d’avis que Von devrait soumettre la question aux citoyens prince georgiens par référendum. Idée révolutionnaire au possible... Comment?. Un. gouvernement canadien qui demanderait aux administrés ce qu’ils pensent? Non, jamais cela se ferait. Et tout cela parce que M.Oberlé, ce trouble-féte, estime que ce sont les citoyens de la ville qui devraient éventuellement payer le déficit- et voila un raisonne- ment extravagant. A-t-il oublié que les citoyens de nos villes doivent, toujours, payer les déficits de construction qu’en- courent les projets grandioses des gouvernements des trois paliers? Le Premier Ministre pas encore libéré... En fait, personne ne veut le relacher, tout le monde conti- nue a le harceler de questions, au sujet d’un appel téléphoni- que qu'il aurait fait, ou qu'il n’aurait pas fait, A un membre (pourtant créditiste) de la Commission de Libérations Conditionnelles. Ce monsieur trouve qu’un tel appel est une ingérence politique...M. Vander Zalm, lui, renvoieles poseurs de McCrea, Paul & Long] avocats Andrew Halper B.A., L.L.B. , D.E.A. (Sorbonne) Domaines de pratique : - droit d’immigration - litiges civils -dommages corporels Service en frangais 300 - 839 rue Cambie, Vancouver, B.C. V6B 2P4 Téléphone : 662 - 8200, | questions au Solliciteur-Géné- ral, qui déclare qu’il a fait une enquéte, que le sujet est clos. Maintenant, on demande au Premier Ministre la raison pour la rapidité de |’enquéte... Mais quand donc va-t-on _libérer M.Vander Zalm de toutes ces questions? Des questions journalistiques L’intéressé, lui, trouve que ce sont les journalistes qui posent les questions les plus em... disons embétantes. II le leur a dit, a l'occasion de |’ouverture de l’assemblée annuelle du parti a Courtenay, sur lle de Vancouver. Que leur reproche-t- il? «Vous avez joué le réle de l’Opposition lors des démis- sions récentes de mon Cabinet, » déclare-t-i]. Bof! On fait ce qu’on peut, et M.Hartcourt est si occupé par les questions de contributions syndicales au NPD... «Puis vos reportages ne sont que du Salissage!» dit-il. Autre son de cloche, c’est le commentaire de M.Murray Pezim, courtier en bourse archi-connu. La parole est au Grand Pezim, surnom quill préfére: «Les milieux d'affaires ne donneront plus un sou au Parti du Crédit Social, jusqu’a ce quil régle ses _ affaires internes!» dit-il. Alors ga, c'est sale ou propre? Nous demandons pardon aux Canadiens-Japonais ll y a malheureusement des faits historiques proprement impardonnables. Notre beau pays et beaucoup de ses citoyens ont sali a tout jamais son histoire en déportant 22 000 citoyens de descendance japo- naise- y compris des héros dela Premiére Guerre- de leurs maisons cétiéres aux villages de l'intérieur, sous prétexte d’espionnage au profit du Japon, en 1941. Or, des rapports de|l’armée et de la GRC établissaient clairement que pas un seul Canadien-Japonais ne s‘est livré a des actes d’espionnage; et. qu'un espion japonais qui s’était approché d'un citoyen s’est fait boxé! La vraie raison de cette déporta- tion, pire que celle des Acadiens, c’est que |’on voulait s’emparer des commerces et des bateaux de péche de ces Canadiens-la. Bon nombre de déportés se sont trouvés emprisonnés aux alentours de Kaslo, charmante petite ville du Sud-Est, ot le maire Jack Morris a dévoilé une plaque commémorative de ce triste événement, devant une foule de kasloyens et de kasloyennes venus écouter son discours émouvant. M.Roy Miki, prési- dent de |l’Association des Canadiens-Japonais, a applau- di dans son discours le courage des déportés et labonne volonté des citoyens de Kaslo. A quand un acte pareil de la part du gouvernement fédéral? Nigel Barbour télécopieur : 662 - 8225 | = Pour des heures de lecture, la Librairie du Soleil 980, me Main. EN BREF La Société canadienne des postes émettra, le 19 aot prochain, un timbre pour marquer le 250iéme anniversaire des Forges du Saint-Maurice dont le site est devenu un parc historique national en 1973. Les Forges du Saint-Maurice ont été construites prés de Trois-Riviéres, a l’époque ou l’assouplissement de la politi- que protectionniste dela France favorisait le développement de l'industrie dans la colonie. La production de fer débuta en 1738. L’abondance des ressources naturelles du site des Forges ont assuré la rentabilité de l’entreprise. Les Forges formeé- rent une communauté indus- triellequi, ason apogée, abritait quelque 425 ames. La réputation des fers de Saint-Maurice tenait ala qualité du travail de sa main-d’oeuvre issue en droite ligne des premiers ouvriers venus de Bourgogne et de _ Franche- Comté. Cependant, les Forges ne survécurent pas a la sidérurgie moderne basée sur le coke et fermérent leurs portes en 1883. Trois artistes ont uni leur talent pour dépeindre |’activité se déroulant autour du haut- fourneau. L’illustratrice Héléne Racicot de Montréal a travaillé en collaboration avec Michele Cayer, graphiste de Montréal également, et le graveur Yves Baril de la Canadian Bank Note Company d’Ottawa. L’image gravée en taille-douce sur un fond lithographié en deux couleurs réussit €@ rendre V'ambiance du lieu et de l’6poque. Au total, 15 millions de timbres seront imprimés par la Canadian Bank Note Company d’Ottawa. Un tombeau dans les coeurs Suite de la premiére page l'autodétermination du peuple québécois». Méme_ unanimité dans le domaine artistique: Pauline Julien assure que «pour tous, Félix Leclerc est une certitude, un acquis de la culture québécoise qui avait le don de /a parole comme René Lévesque»; pour Gilles Vi- gneault, «Félix est plus grand mort que vivant». Au dela des paroles sincéres, on retiendra |’émotion qui accompagne chaque réaction, une émotion si perceptible dans les mots de Jean Lapointe, |’un des rares amis de Félix Leclerc, ou dans le silence, ultime refuge des intimes de ou des chansonniers qui préférent rendre a leur modéle’ un hommage muet. Maison de la Francophonie: Une progression... discréte La Maison dela Francophonie coatera finalement moins cher que prévu. En effet de 5,7 millions de dollars, la facture du projet initial est passée a 3,5 millions. Cette diminution s’explique tout simplement parce qu'il n’apas été possible des’entendre sur le prix d’achat des terrains adjacents a ceux ou se trouve l’actuel Centre Culturel. Résultat? La surface du terrain qu’occupe le Centre oblige que les dimensions de la future Maison de la Francophonie soient réduites 4 des proportions un peu plus modestes. Mais celane signifiepas pour autant que le projet soit en train de fondre au soleil plutét tide, cette année, en Colombie-Britanni- que. Loin de Ia! ll ya maintenant deux semaines, un projet de développement a étésoumis ala ville de Vancouver. Fin septembre, |a Communauté Francophone devrait faire définitivement |’acquisition des terrains du Centre Culturel. Des négociations sont d’ailleurs actuellement en cours avec la Caisse populaire de Maillardville en vue de financer leur achat. Enfin, toutes les demandes de subvention ont été faites auprés du Gouvernement Fédéral. En somme, toutes les étapes de la phase 3 du projet sont maintenant complétées. Cela signifie que beaucoup de travail a été abattu, souvent dans l’ombre et sans que personne ne s’en souci vraiment. Maintenant que ce travail risque de porter des fruits, il serait peut-étre temps de se réveiller. Toutes les informations recueillies auprés de Régis Painchaud démontrent donc que le dossier progresse. Il reste maintenant a espérer que cette maison, un peu moins ambitieuse que prévue, correspondra un peu plus aux besoins réels de la Communauté Francophone qui, sans étre fonciérement contre le projet, ne lui a pas non plus manifesté beaucoup d’élan. En effet, A mesure que le temps passe et que |’échéance approche, on sent dans la Communauté et au sein méme des différentes Associations Francophones un certain laisser-aller et un certain laisser-faire qui démontrent peut-étre que beaucoup s'‘interrogent encore sur la nécessité d’une telle maison. Tout le monde s’accorde a reconnaitre qu’il faut un nouveau Centre Culturel. Moins nombreux, semble-t-il, sont ceux qui jugent indispensable de réunir toutes les Associations Francophones | sous un méme toit. Si tel est le cas, il aurait peut-étre fallu y penser plus tdt. Certes, la premiére pierre n'est pas encore posée, mais de la facon dont les choses se présentent, il semble de plus en plus évident que le projet est en passe de devenir une réalité. Si tout se déroule comme prévu, estime Régis Painchaud, les travaux pourraient débuter en décembre ou en janvier prochain. Or, la fin de l’année arrive a la vitesse Grand V. Et si les subventions arrivent au méme rythme, il ne restera plus qu’aux futurs locataires de la Grande Maison de la Francophonie qu’a penser a leur déménagement. Bref, l’automne et l’hiver, contrairement aux habitudes climatiques, s’annoncent chauds. P.A. Ka * en! 9. hi3 SO©L81 Leseutjournalen frangais de Eotomdie dela Colombie-Britannique Président-Directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant : Patrice Romedenne Photocomposition: Suzanne Bélanger Coordinatrice administrative: Diane Poissant Publié par le Soleil de Colombie Ltée 980 Main,’ Vancouver, V6A 2W3 BY gi’ Presse francophone SF; 683-7092 APF re: hors-Québec ee x sy 683-6487 Abonnement 1 an: Courrier de 26me classe Canada, 15$ - Etranger, 20$ — Numéro d’enregistrement: 0046 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, ala demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés.