| | Information Regard sur la politique quebecoise L'incertain retour a l'economie Lors de la campagne référendaire, et méme bien avant, beaucoup de gens, du Québec comme sans doute ailleurs au Canada, ont réclamé a grands cris la fin des discussions constitutionnelles et le retour de l’économie en téte des priorités. Au risque d’en décevoir plusieurs, je doute que ce voeu se réalise a court terme. Cela, pour diverses raisons. ien sar, dans le camp du OUI, aussi bien que dans le camp du NON, les politiciens québécois ont exprimé publiquementleurdésir de passer au plus tét a Vaction économique. Parizeau et Bourassa Laurent Laplante Ici, tous et chacun, depuis nos présidents de banque jusqu’a nos différents conseils consultatifs, ont passé leur temps a se demander si un OUI va hausser le niveau de vie ou si un NON val’abaisser. Comme ont méme dit 4 cet Egard a peu prés les mémes choses. Ils ont tous deux déploré que |’ incertitude politique nuise aux investissements. Quand Robert Bourassa a réclamé un OUI pourqu’onen finisse enfinavecles débats constitutionnels, Jacques Parizeau a aussit6t répondu que le OUI allait, au contraire, “constitutionnaliser” les discussions de cette nature. Tous’ deux, en somme, souhaitent la fin des débats constitutionnels; aucun ne parvenait a4 prouver que sa solution nous en rapprocherait. J’ai l’impression, en deuxiéme lieu, que nos chefs politiques québécois nous induisent en erreur en laissant entendre que les gouvernements ne peuvent s’occuper que d’une chose 4 la fois. C’est faux. Pourne citerqu’un exemple, le ministre Gérard Tremblay, ministre québécois de 1’ Industrie, du Commerce et de la Technologie, ne s’est jamais demandé s’il devait attendre la fin du débat référendaire pour inciter les gens d’affaires du Québec 4 la philosophie de la “qualité totale”. Il s’est occupé d’économie et le contexte constitutionnel ne lui a jamais servi d’excuse pour contemplerpassivementles méfaits de la récession. Allons plus loin. Lorsqu s’est écroulé le mur de Berlin, les Allemands ne se sont pas lancés dans de savantes opérations comptables pour décider s’il était, payant de fusionner les deux Allemagnes. En l’espace de quelques mois, on a surmonté les réticences, sibien quel’ Allemagne s’est enrichie de dix-huit millions de citoyens. Certes, il y a et il y aura des difficultés économiques et sociales, mais, et c’est ce que je veux souligner, on a d’abord prix _ la décision politique et culturelle en remettant a plus tard la mise au point des solutions économiques. Ensomme, culture etunité politique ont regu priorité. si un pays était le résultat d’une équation comptable. Comme si, a la maniére des Allemands, on ne pouvait pas accorder la préséance aux valeurs culturelles et sociales. On voit le paradoxe: ceux qui réclament aujourd’hui que la question économique reprenne le devant de la scéne sont précisément ceux qui, systématiquement, ont réussi depuis le commencement 4 réduire 4 une question de gros sous et de standard de vie un débat constitutionnel que les Allemands, pourtant gens pragmatiques, ont abordé et réglé en privilégiant la culture. Laconséquence, c’estqu’en agissant ainsi, on a sérieusement hypothéqué la crédibilité de notre classe politique. Qu’on note, en effet, ceci, qui est dramatique: le pays, dans son ensemble, refuse d’approuver une proposition qui porte l’endossement explicite des onze premiers ministres du pays et celui, non moins explicite, des trois grands partis fédéraux. End’autres termes, la totalité des gouvernants disent OUI, mais cette belle unanimité ne convainc qu’une proportion insuffisante de Canadiens et de Canadiennes. Commesujetd’inquiétude pources mémes gouvernants, on ne saurait trouver pire! Avantd’allerplus loin, c’est donc 4 un réalignement des légitimités politiques qu’il faudra consentir. Si, en effet, nos politiciens nese rendent pas compte du désaveu que le peuple vient de leur signifier, le monde économique et financier, lui, en a sirement pris bonne note. Que vaut aujourd’ hui pour les investisseurs Vopinion de Brian Mulroney? Strictement rien. Celle de Chrétien, _ pas beaucoup plus. Il ne va de méme des avis exprimés en cours de campagne par MM Rae, Harcourt ou Getty. Le monde financier a eu la preuve que ces gens-la ne contrélaient pas V opinion publique; il n’accélérera certainement pas la reprise économique tant que n’aura pas émergé un pouvoir politique plus représentatif, plus efficace, plus respecté. Tel est le prérequis. On pourra passer a l’économie quand le politique sera clarifié. Convertir le politique et le culturel en données comptables, comme on vient de le faire, n’a fait qu’accroitre notre retard sur P Allemagne. LA CULTURE, UNE PRESENCE ATW Variées, éclectiques, toujours vivantes, souvent droles, des émissions légeres avec esprit ou érudites sans pédanterie. Avec des animateurs tels que Bernard Pivot, Bernard Rapp ou Patrick Poivre d'Arvor, autant d'ouvertures sur les ceuvres et leurs auteurs, sur le monde de la connaissance, sur l'intelligence et la créativité. B Rapp La culture, une présence remarquée 4 TV5, cable 15*. Tous les détails dans votre télé-horaire. LA TELEVISION INTERNATIONALE Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. TOUTE UNE PRESENCE! Le Soleil de Colombie PECHES ET OCEANS APPEL D'OFFRES PROGRAMME DE MISE EN VALEUR DES SALMONIDES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au: Gestionnaire régional, Section des marchés et des approvisionnements, Division de la gestion du matériel, Direction des services de gestion, 3e étage, 555, rue Hastings ouest, Vancouver (C.-B.) V6B 5G3 et identifiées: SOUMISSIONS POUR: PROJET DE LA RIVIERE BONAPARTE CONTRAT NO FP92-4096 CONSTRUCTION D'UN OUVRAGE POUR LA REGULATION DU DEBIT doivent étre regues au plus tard a : 14h (heure locale), jeudi, le 12 novembre 1992. Les soumissions doivent comprendre la garantie prescrite par les documents de soumission. Le chantier du projet de la riviére Bonaparte se trouve a l'émissaire du lac Bonaparte. L'accés se fait parla route 24, soit environ a 31km au sud du village de Bridge Lake, ou par laroute 97, soit environ a 68km a I'est de 70 Mile House. Des représentants d'ingénierie seront sur place pour faire visiter le chantier aux entreprises candidates le 4 novembre 1992 (rendez-vous 4 11h00 au Bonaparte Lake Resort situé pres du chantier). Les travaux visés par le présent contrat comprennent ce qui suit (énumération non imitative): Ae épuisements et batardeaux afin d'isoler du lac et de la riviére le secteur nécessaire a la construction de l'ouvrage; 2: travaux de terrassement pour la construction d'une — chaussée sur digue; ; 3. battage de palplanches pour la construction d'un déversoir et d'un mur parafouille en palplanches; 4. production et mise en place d'enrochement pour protéger berge et ouvrage; 5. fabrication et installation d'ouvrages métalliques pour l'ouvrage de régulation du débit, y compris boite de régulation du débit, grilles crapaudines, passe a poissons et ouvrages connexes; 6. installation de quatre vannes a glissiéres de 900 mm de diamétre (fournies par le ministére); ris enlévement des débris de billes de bois (aucune machinerie n'est autorisée dans la riviere); 8. canalisation de la riviére. Les travaux visés par le contrat no FP92-4096 doivent étre terminés le 15 janvier 1993. ll est possible d'obtenir les plans, le devis et les documents de soumission-a compter du 26 octobre 1992 a la Section des marchés et des approvisionnements, Division de la gestion du matériel (666-3849), Direction des services de gestion, Peches et Océans, 3e étage, 555, rue Hastings ouest, Vancouver (C.- B.) V6B 5G3 Pour tout renseignement technique, communiquer avec 'ingé- nieur principal de projet, M. Wayne Peterson, ing. (666-0920), Vancouver (C.-B.). Le Ministére se réserve le droit de rejeter n'importe laquelle ou la totalité des soumissions, et la soumission la plus basse ne sera pas nécessairement acceptée. L.A. Edwardson Gestionnaire régional Section des marchés et des approvisionnements Division de la gestion du matériel Canada Direction des services de gestion i¥ Péches Fisheries et Océans andOceans Vendredi 30 octobre 1992 ii, ain, il, a, ly ll i a ll, ally lll, lt ly el ll, il tl