Formation a distance Une voie prometteuse d’avenir par Anne Gilbert a formation a distance en francais connait actuellementune vague d’ énergie sans pré- cédent hors du Québec. Entrant de plein pied dans l’ére technologique, les commu- nautés francophones explorent ce moyen inégalé d’offrir leurs ressources au plus grand nombre. Les institutions sautent sur cette opportunité ines- pérée d’élargir leur clientéle de langue francaise: des réseaux se développent en Nouvelle-Ecosse, en Ontario, en Saskatchewan et en Alberta afin de répondre aux besoins de formation des communau- tés francophones. La formation a distance est en train de devenir une des solutions pour pallier au manque d’accessibilité des francophones aux pro- grammes et aux activités de formation dans leur langue. Un premier collége communautaire a distance Le Collége de l’Acadie, premier collége commu- nautaire a €tre créé sans mur, sera constitué de six centres d’apprentissage qui offriront les program- mes du Collége dans les régions a forte concentra- tion acadienne. Apprentissage des métiers, amélio- ration du niveau de connaissances, formation géné- rale et professionnelle: la gamme de cours pouvant étre offerts est d’autant plus variée que différentes technologies seront utilisées en fonction des besoins particuliers des programmes. Le Collége de 1’Aca- die devient une solution prometteuse pour une communauté de prés de 40 000 personnes dissémi- nées a 1’échelle d’un vaste territoire. L’extension des programmes universitaires en région Les universités Laurentienne et d’Ottawa profi- taient, depuis quelques années déja, des possibilités de la formation a distance pour étendre leurs pro- grammes dans diverses localités de la province. Devant la pénurie d’enseignantes et d’enseignants francophones, elles unissent maintenant leurs ef- forts afin de rendre la maitrise en éducation accessi- ble 4 une clientéle plus vaste. Avec la collaboration du Collége Mathieu, ce méme programme est aussi offert en Saskatchewan, aux trois sites de Gravel- bourg, Régina et Prince-Albert. Toujours avec le méme objectif de permettre aux enseignantes et enseignants de parfaire leur forma- tion sans pour autant devoir quitter leur milieu, le Collége universitaire de Saint-Boniface offre un cours de francais langue seconde par voie téléphoni- que aux enseignants et enseignantes de francais de base. Ces initiatives ont toutes connu un franc suc- cés. L’expérience de formation a distance offerte par la Faculté Saint-Jean 41a communauté franco-alber- taine suscite pour sa part un tel enthousiasme que le Secrétariat d’Etat a choisi de la faire mieux connaitre dans un document d’information commandé par la Promotion des langues officielles qui sera publié sous peu. L’appui des gouvernements Le Secrétariat d’Etat consacre des sommes im- portantes pour promouvoir la formation a distance en milieu francophone hors Québec. C’est avec son aide que le ministére des Colléges et Universités de l’Ontario a mis sur pied le programme FORMA- DISTANCE, destiné a encouragerles établissements postsecondaires a offrir des cours et des programmes a distance en francais. Il est intéressant de noter que des stages d’initia- tion et de formation intensive ont permis a plus de cinquante personnes d’étre formées a l’intérieur de ce programme au cours du seul été 1989. Certaines d’entre elles sont déja affectées comme concepteurs pédagogiques, administrateurs ou planificateurs de programmes. Les stages ont aussi donné naissance a un réseau d’intervenants francophones intéressés a travailler ensemble au développement de nouvelles avenues pour la formation 4 dis- tance. Des projets pour l'avenir Le demier bulletin du Réseau francophone d’enseignement postsecondaire 4 distance du Canada (REPSAD) souligne qu’en Ontario, «la Cité collégiale, premier collége commu- nautaire francophone qui ouvrira ses portes en septembre 1990, prévoit déja une place pour l’enseignement a distance». La Cité collabore- Tait avec trois autres colléges de la province pour mettre sur pied un programme en éduca- tion des petits. Le Bulletin nous apprend aussi que, grace a la concertation entre les universités d’Ottawa et Laurentienne, le Collége Glendon et le « Collége universitaire de Hearst, un programme professionnel de baccalauréat pour infirmiers et infirmiéres licenciés est en développement; il sera offert 4 distance et simultanément dans différents sites de 1’Ontario». Autant d’initia- tives qui, grace 4 l’augmentation prévue de la clientéle, permettront d’offrir les ressources nécessaires 4 la mise en place des services en frangais auxquels la communauté francophone a droit. @ Anne Gilbert est pigiste a Ottawa. Institut maritime ae du Québec a7rar WSR Cévep de Rimouski = ge = a aws s en ot VA ob ol Ee ee ed VT LL EAGELLENG PROPRE LANGUE FONDAMENTAL ASAUVEGARDER STR ESMARITIMES ON CRAINT UNE PENURIE DE MAIN-D'OEUVRE La reprise des activités et la nécessité de remplacer le personnel vieillissant dans les industries de la cons- truction navale et du transport maritime au Canada laissent présager une pénurie de main-d’oeuvre qua- lifiée au début des années 90. En effet, selon une étude intitulée Emploi-avenir: perspectives professionnelles jusqu’en 1995, publiée par le ministere de |’Emploi et de I’Immigration du Canada, on prévoit devoir combler un nombre important d’emplois reliés a la mécanique de marine et a la navigation. D’autre part, les relances effectuées au cours des trois derniéres années auprés des sortants et sortantes de |’Institut maritime du Qué- bec ont permis de constater que le placement était excellent dans toutes les spécialités, particulierement en architecture navale, mécanique de marine et en radiocommunication maritime. Une réputation d’excellence Depuis plus de quarante ans, |’Institut maritime du Québec forme une main-d’oeuvre compétente dans quatre champs de spéciali- sation: architecture navale, navigation, mécanique de marine et communication et électronique maritime. La qualité supérieure de la formation offerte a I’Institut est reconnue mondialement. Depuis 1983, |’Institut maritime accueille des membres de la Marine cana- dienne. Ceux-ci sont inscrits en mécanique de marine et sont inté- grés a la vie pédagogique de |’Institut. Un enseignement coopératif Les enseignements en navigation et en mécanique de marine sont du type coopératif. Des stages en mer réalisés par les éléves tota- lisent douze mois a la fin de leurs études collégiales et les rendent aptes a se présenter aux examens du ministére des Transports du Canada pour |’obtention d’un premier brevet d’officier de marine marchande. Un équipement ultramoderne Depuis 1980, I’Institut a investi plusieurs millions de dollars dans ~ l’‘aménagement de laboratoires et d’ateliers: automation et con- trdle, électronique, radiocommunication, informatique, mécanique... L'Institut a aussi investi dans l’achat de matériels didactiques et d’un équipement ultramoderne: systeme de simulation de naviga- tion au radar, postes de travail pour la conception et le dessin assis- tés par ordinateur, logiciels... L'excellente formation acquise a |'Institut maritime du Québec et l’expérience ont permis a plusieurs de ses diplémés d’accéder a des postes-clés dans |’industrie maritime et au sein d’organismes publics et parapublics au Canada. Si tu désires plus de renseignements sur les program- mes d’études offerts par I’Institut maritime du Québec, complete et poste ce coupon-réponse. Je désire des renseignements sur Le logement Ci autres: (spécifiez) CArchitecture navale (7) Navigation [1 Mécanique de marine [J Communication et électronique maritime Nom: Adresse: Code postal Tél.: Service de |’information scolaire et professionnelle Institut maritime du Québec 53, rue Saint-Germain Ouest i Centrale Rimouski (Québec) de Lenssignement G5L 4B4 Tél.: (418) 724-2822 ‘UL EWNJOA-«jEUOeEN Nefuy» :uoWeoNpy ZL O66} JUAe Z Np eulewes ’ ‘ »