; LES FILMS DE LA SEMAINE VUS PAR GASTON. “Staying Alive” Interprétes: John Travolta, Cinthia Rhodes, Finola ‘Hughes. Mise-en-scéne: Sylvester Stallone [Rocky IJ et II] Suite au succés phénoménal qu’a connu Saturday Night Fever, Staying Alive. n'est a cété qu'une banale_ résu-- rection de gymmnastique. Tony Manero (John Travol- _ta, Blow out), un américain - moyen qui trouva issue a ses frustations sur un plancher de danse d'une discothéque de Brooklyn a déménagé a Manhattan et essaye main- tenant de se trouver un emploi dans une piéce musicale de Broadway appelée “Satan's Alley”. Manero doit aussi faire un choix entre deux _ intéréts amoureux: une jolie fille (Cinthia Rhodes) amoureuse de lui 4 en mourir; et une danseuse anglaise orgueilleuse (Finola Hughes). Evidem- ment, le spectateur n’aura aucun mal a deviner l’élue de son coeur. On emprunte ici, sans in- nover, l’introduction d’audi- tion par masse de All That Jazz de Bob Fosse, on nous asperge d'images de toutes les ‘couleurs prises sous toutes les perspectives sur de la musique rythmée mais totalement dé- pourvue d’intérét, on nous donne une finale super-extra- vagante, et tout ¢a pour nous présenter un sujet déja_sur- exploité: la gymnastique. De plus, pour jouer avec la nostalgie de l’auditoire, le célébre habit blanc sort des greniers, tout comme 1’intri- gue d’ailleurs. Aurons-nous bientét l’occa- sion de connaitre Flashdance II avec un duet Jennifer Beals et John Travolta? Joue pour tous en Dolby stéréo aux cinémas Capital 6, Fine Arts et Willowbrook 6. ‘Class’ En vedette: Jacqueline Bisset, Rob Lowe et Andrew McCarthy. Réalisateur: Lewis John Car- Dans cette nouvelle comédie sexuelle, Jacqueline Bisset continue de s’amuser de mani- ére €érotique avec la jeune génération. "Jonathan (Andrew McCar- thy), dernier arrivé au collége de Vernon est présenté a un nouveau copain de cham- bre nommé Skip (Rob Lowe). Ils décident ensemble qu'il est grand temps pour Jona- than d’avoir sa premiére aven- ture sexuelle. Alors qu’un soir tous les étudiants vont a un bal masqué, Jonathan, selon les instructions de Skip, part pour Chicago en vue de sa premiére rencontre mais personne ne pouvait savoir que l'heureuse élue serait Helen (Jacqueline Bisset, The Deep), la mére de son meilleur ami. De 1a, la relation entre la famille Burroughs et Johathan se détériore a vue dell. °° Une de meilleures scénes de Class serait celle ot le timide Jonathan se laisse séduire et fait l’amour pour la premiére fois dans l’ascenseur vitré d'un hétel de grand luxe. Finalement, sans étre une révélation supréme, Class, “quand méme inoffensif saura sarement divertir et amuser ceux qui sont en quéte d'un peu de plaisir. Présenté pour les 14 ans et plus aux cinémas Capitol 6 et Guildford. Vancouver. cia ete Bale --va-t-elle aller?!” . Scénario La sté audio-visuelle . franco-colombienne est 4 la recherche de scénario fiction pour la télévision, séries aventure pour enfants et adultes, dramatiques, émissions spéciales pour enfants et variétés. Contacter Yann Geoffroy au 669-9332 ou passer au bureau 203, 1008 rue Homer, Un auteur par semaine Michel Fournier (FOURNIER, Roger (1929- ). Romancier, né a Saint-Ana- clet (comté de Rimouski). ‘Tl fait ses études au Sémi- naire de Rimouski et a l’Uni- versité Laval ot il obtient une licence és lettres. Depuis 1954, il poursuit sa carriére a la’ télévision. En 1957, boursier du gouverne- ment du Québec, il est allé étudier la mise en scéne en Europe et a collaboré, par la suite, 4 de nombreux jour- - Maux et revues. Les romans de Roger Four- nier manifestent une complai- sance assez prononcée et pas toujours de meilleur gout pour ce qui est plus ou moins égrillard. La structure du récit repose fréquemment sur le jeu des émotions mais qui ne sont au fond que de simples constructions ludiques qui. engagent peu l’esprit et le coeur. A ses romans trop ouverts aux théatrales scenes d’alc6ve, trop encom- brés de descriptions insigni- fiantes on préfére ses nouvel- les. Les Filles @ Mounne, par exemple ow le style se révéle plus naturel et la narration plus intéressante car appuyée sur une psychologie plus vraie et plus nuancée. OEUVRES Inutile et adorable (roman). A nous deux (roman). Les Filles @ Mounne (nouvel- les)... ; Journal d’un jeune (roman). i La Voix (roman). L’Innocence d'Isabelle man). L’Amour humain (roman). Gilles Vigneault mon ami (es- Sai) . La Marche des grands cocus (roman) . Mot, mon corps, mon dame, Montréal, etc. (roman). marié (ro- Cerrenne au C.C.C. Jean-Paul Destrubé et Lise Guérin dans “La paix chez soi” de Courteline. * Par Marc Girot Ce fut un strip-tease réussi. Lise Guérin, dans le réle d'une belle bourgeoise rouée et provoquante, laissa tomber son manteau puis son chemi- sier, roula ses bas avec lenteur au seul rythme du dialogue avec son mari couard et pré- tentieux et devant un public intrigué qui se demandait franchement: “mais jusqu’ou La, on sentait l’assistance accrochée, intéressée. Ca n’a pas toujours été le cas lors de cette premiére de “Courteline”. Surtout pour les deux premiéres piéces. L’auteur, que beau- coup se réjouissaient de voir enfin arriver en C.B., fut , interprété, comment dire?... a la lettre, sans éclat, sans assez de la vivacité satirique, des extrémes cocasses, des répliques tranchantes et irré- sistibles, tellement caractéris- tiques des situations courte- linesques. Les nombreux bredouillements de Jean Paul Un strip-tease réussi . Destrubé, l'autre acteur de la soirée, pesérent également sur le rythme de T’exécution de. ces deux premiéres piéces. On s'amusa_ franchement pour les deux derniéres. Jean Paul Destrubé, sans pourtant abandonner ses réles d’hom- mes faibles et velleitaires, re- trouva expressions faciales et grands gestes débridés, nous plongeant enfin dans la farce promise par sa troupe “les Farceurs”. “Ah, faut-il que les femmes soient canailles et que les hommes soient idiots”. La morale de plusieurs person- nages de cette soirée, la morale de la société francaise rétrograde du début du siécle. Rapports de couple faussés, hypocrisie bougeoise, pa- triotes couards, ronds-de-cuir fainéants et rusés, les dénon- ciations de Courteline por- tent, servies par une langue impeccable... et désuéte. “la paix chez soi”, l'une des piéces jouées, féte ses quatre-vingt ans cette année... On a souvent reproché au Centre Culturel de présenter des piéces “‘intellectuelles”, que certains furent prompts a trouver ennuyeuses. Courte- — : line arrive donc au bon moment pour un éclat de rire. En ce sens, Lise Guérin et Jean Paul Destrubé ont réussi leur pari. Musée de la mine a Britan- nia Beach sur la route de Squamish, ouvert tous les jours de 9h00 a 18h00. Visites a Le Soleil de Colombie, Vendredi 29 juillet 1983 — 11 Lettres, arts et spectacles Succés fou Edith Piaf-Joélle Rabu “Edith Piaf, ses chansons, ses amours” comédie musicale sur la vie de la Mome Piaf, connait un énorme succés. interprétée et chantée par Joélle Rabu, nouvelle venue francophone sur les planches, au théatre City Stage. Cette comédie musicale est jouée jusqu’au 3 septembre. Le lever du rideau est a 20h30 du lundi au vendredi, et a 18h00 et 19h00 les samedis. Un disque a été enregistré en public et est vendu sur place 4 $10.00 plus taxe. City Stage, 751 rue Thur- low, Téléphone: 688-1436 pour plus de renseignements. Un poéte au C.C.C. Né en France, Alexandre Faster est arrivé au Cana- da il y a dix ans et réside a Vancouver depuis 1980. Aprés avoir paradoxale- ment tenté de se couper de sa culture afin d’apprendre, sa poésie fait surface ici, le rivage a l’abri des sommets. Il fait partie de ceux qui aimeraient voir la poésie s'é- panouir et jugent Vancouver un lieu dit parfaitement adé- quat a l’expression du sur- réalisme et de la paix. Propos sur le surréalisme, Yidée du temps. Lectures. MERCREDI 3 AOUT 1983 20H30 ‘AU CENTRE CULTUREL COLOMBIEN 795, 16¢me Avenue Ouest Vancouver, C.B. V5Z 188 Téléphone: 874-9105 Duo Sudamerica Musique Latino-américaine 5-12-19 - 27 aoat 1983 a 20h30 ‘Centre Culturel Colombien 695, 16éme avenue ouest, Vancouver Information: Téléphone 874-9105 Une production du Centre Culturel Colombien sasuns ‘ga re tite