Ep

2 Le Soleil de Colombie, vendredi 6 aoat 1982

LE REIL ve covomn

. Correspondants. Toutefois,
téléphone pourront ne pas @tre publiés.

LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE

‘Secrétaire: Linds Castillejos
‘PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE
$213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3

d'un numéro de téléphone et d'une
besoin, communiquer avec nos
& la demande, les adresses et numéros de

Croyez-vous 4 la survie de la
langue frangaise.en C.B.?
Encouragez les étudiants par vos
dons. —

Réduisez vos impéts.

a eee ~~ ee

- inconnu.

SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir

iP’étude et l'enseignement de la langue francaise en'

Colombie britannique par I'intermédisire de bourses,.

a Poniation eoturisiiniatrde par om Conseil composé
de:

" Président: André Piolat, directeur Soleil de Colombie

Vice-président, Juge Bruce Howard, cour d’appel de
l'immigration : :
Secrétaire-trésorier: Jean Riou, Entraide du P

en Sa a Aes aces gee

Depuisledébutdesacampagne de souscription enmars

1979 jusqu’au 22 juin 1982-date delaréunion annuelle de
1982, la avait recueilli $8,638.70 et versé
$8,000. en prix de francais.

eS phe at pe eS) RTE
nouvelle souscription et déj montants

recus: Se

Le Soleil de Colombie $1000.00 ~
Librairie Le Soleil $1000.00
Piolat André $500.00
oy Wo
a, Ltd. $75.00
Sourati $10.00

TOT AL. on. ce $2685.00

Un annuaire de la FFC

Gens d‘affaire
comptez-vous !

Par Marc Girot
Nousnesommepasen Italie,
et pourtant il existe en
Colombie-Britannique une é-
conomie souterraine. Une
économie dont on ne connait
guére les acteurs, qui reste
dans l’ombre et l’anonymat,
dont les limites sont incertai-
nes et les courants d’échange
imprécis, mais qui pourtant
fonctionnebelet bien. C’est de
l'économie francophone qu'il
s’agit, de tous les docteurs,
restaurateurs, épiciers, avo-
cats, garagistes qui travail-
lent, vendent, vivent(ou sur-
vivent) & travers toute la
province. Richesses humai-
nes et économiques délais-
sées, réseau ignoré, chacun
vivant dans son coin, dans
l'ignorance des autres.
Cestdoansetiyerdauctire
untermeacette situation que
la Fédération des Franco-C
lombiensadécidédepartir ala
découverte de ce monde
Le moyen: un
annuaire, peers pourle début
de l'année prochaine, qui
recensera tous les commer-
gants, professionnels, entre--
preneurs francophones dela
province, avec leurs coordon-
nées, le genre et la taille des
entreprises, leurs marchés.

' . Bref, tout ce qui permettra de

~

les identifier et de les mettre
en relation les uns avec les
autres ou avec le public.

Operates eaten

“Le bottin professionnel

' francophone existe en Alber-

BORER SESS

ta, en Saskatche
Mpaitcbe. po

interroge Claude Roberge,

+ Une

l'agentéconomiquedelaFFC.
récédente tentative

avait échoué il y a deux ans et

: demi. Cette fois, lemaximum

ee soin a se. apports *
’opération. Plusieurs centai-
nes de lettres et de question-
naires ont été envoyées aux

' gens d’affaire “francopho-
; pee eee decane incluant les

anglophones employant des
hones, ou simple-

- mentles anglophones parlant

% boul

Wet

: crois que l'avenir d raSES
Soy techencalgryal vedere apa

NOM GS 5S Se ar

;
i é
RII uo 5 Ss ee SS
: . s = .

LE. PROV ..........
CODE POSTAL. .

; a
i

eeeeetcon

if

i

Au secours de la’

2 «Francophonie & You»

- Des pétitions pour sauver I’émission “la Franco-
peels © Sent of Jeet se pes Stentlor: dane Foont la
audio-visuelle franco-colombienne, oe

ae
“

francais. Toutes ces person-
nessontinvitéesadécrireleur
entreprise, mais aussi 4 faire
connaftre leurs collégues
francophones. De cet _ effet
le-neige, Claude Ro-
berge attend une approche
aussiprécisequepossibledela
reales Is Aconcaiogutecea

; le pourra enfin émerger.

Déja, plusieurs centainesde
réponses, venues de toute la
province, ont afflué au siége
delaF FC, aprésseulement un
mois de sondage. Les gens

| d'affaires francophones sont

wan et au
en C.B.?”

évidemment intéressés. par
ce service futur, qui ne leur
cofitera rien, et en attendent
des retombées positives: une
entreprise connue marche
mieux qu’un établissement
d’arriére-cour. Bravement, la
FFC fait miroiter aux yeux de
ces financiers un marché de
“plus de 100,000 Franco-Co-
lombiens”!

fe

+e

‘Claude Roberge

D’autres institutions sou-
tiennent l’opération: la tren-
taine de Chambres de Com-
merce provinciales, les 20
bureauxdela Banque Fédéra-
le de Développement et les
associations francophones.
Tous sont intéressés.4 mieux
connaftre ces industriels,
pour la plupart petits entre-
preneurs individuels, non

affiliés & une quelconque

chambre de Commerce.
orfainn d'activité
économiques vont ressortir,
avec les profits( et les pertes)
rovers. Ae ces
tem; le récession, le gise-
Certains pensent méme qu'il
doit étre davantage mis a
contribution... & =
L’annuaireéconomiquesera
distribué, pour un prix modi-

province. Unefacondemettre-.

en contact des entreprises
hones moa ce! de
Baie hats Get Garren 3
petits pour parvenir
une certaine intégration éco-

nomique. Le bottin fait partie -

de ce plan global de déve-
loppement économique”.
Mais Claude Roberge, au nom
de la F.F.C., a
des vues plus larges. En
novembre prochain, le pre-
mier Conseil de développe-
ment Some francopho-
ne devrait voir le jour en C.B.

Pour l'instant, plus concré-
tement, J’opération recense-
ment est en cours. Une
opération qui, selon Claude
Roberte, “ne cofite guére en
argentet en heuresde travail,
mais qui peut apporter beau-
coup”.

COE PSL ES EE LE GLEESH SELELSE SEES

Canada-France

A l'Ouest, du nouveau.

Par André Piolat
, @t Mare Girot

Ala suite de coquilles malheureuses, l'article ci-dessous a été

motreéditiondu30 juillet. Nousle

reproduisons donc. en priant nos lecteurs et Mme Véronique
Neiertz de bien vouloir sous pardonner cet impair.

Vancouver a été pour la
psa pre le terme du
voyage d'étude du.
18 an 26 juillet per FAcsocse,

Ca-

V.N.: Cette ville est symboli-
aur oeanieserie
que i
réalité

comprend

pays. Nous avons voul
faire faire a Il’Association
autre chose que le triangle

habituel Québec-Montréal-.

Ottawa. C'est ainsi que nous
sommes allés au Québec,
mais aussi en Alberta et en
Colombie-Britannique. I
nous a d’ailleurs fallu batail-
ler dir pour y parvenir!

Le Canada est autre chose
que la francophonie du Qué-
bec. Cela, nous avons du mal
a ladmettre.

sommes suffisamment de
lant anglais pour pouvoir ac-

cueillir ces nouveaux
gues en France, dés
lannée ine nous I’es-
pérons, dans l‘intérét de
notre connaissance mutuelle.

Le Soleil: Le Québec prend-il
une telle place dans les
échanges avec la France?

rels, on s‘apercoit que sur un
total de 100 millions de
francs, 11 millions seulement
= au Canada hors-Qué-

Le Soleil: Avez-vous tiré
d'autres enseignements de ce
voyage?

V.N.: Nous avons beaucoup
travaillé sur la télédiffusion
par cfible, qui est trés avan-
cée au Canada. En France,
nous en sommes encore a une.
situation de monopole de
l'information télévisée. Or ce
ne peut durer; il
nous donc avoir une idée
de ce qui sdviendra aprés sa -
suppression. La télédiffu-
sion par c&ble par exemple...
Le Canada nous offre epee

Mais nous ne’ sommes pas"
venus au Canada chercher les
installations technologiques
nécessaires; nous les avons.
LeblocageenFrance nt
plutét de problémes omi-
ques et politiques.

Réunion de famille

toetrotean,

a os

pasa g at aha: 5

faire avant le 11 aoft en
s’adressant & Lorenzo Pro-
teau,[514]641-2026 ou Daniel
Proteau,[514]467-5277.

v ee, : ;

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COLOMBIE, 3213 Rue Cambie, VANCOUVER, CsB.) = -V5OZ. 2W3 2 =

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