LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE. Vol.12 No38 La F.F.H.Q.: FOO = Pour Donald Cyr, direc- i teur général de la F.F.H.Q., si le Canada veut se donner l'énergie des francophones hors Québec. L’une des priorités de la - F.F.H.Q. est que les: partis ins polit ues reconnaissent la cité de la communauté francophone. II ne s’agit pas msclyatiol: d'une question de _ langue ou de culture mais “Selon Donald’ Gyr: “7 fat que les partis réfléchissent Les sondages donnent une _. Clark a déclaré que cela ne le _dérangeait pas, bien au _ contraire, et que seul i impor: sera effectué le 18 février. B une identité, il a besoin de _ P bonne avance aux Libéraux, . [= mais le premier ministre Joe tait le sondage d’opinion qui. Devant plus de mille parti-_ » L’an_ passé, Jean Raymond Charles était -aide-technique pour le {| festival francophone 79.. |. Cette année, il orchestre ce festival et veille a ce«: Jean-Raymond CHARLES Vendredi 25 janvier 1980 Les élections fédérales du 18 février appro- chent et tous les chefs de partis politiques effectuent leur tournée électorales pour recueillir un maximum de voix. Si chacun s’évertue 4 donner des explications 4 sur les Programmes politiques aucun, cepen- dant, n’ose donner de précisions sur l'avenir de la communauté francophone au Canada, de sur les moyens. qu’ils pour- raient amener au plan politi- que pour que les communau- tés puissent contréler a leur facon et a leur niveau, les diverses composantes de la communauté, par exemple l'éducation.” Actuellement, les mem- bres de la F.F.H.Q., les différentes fédérations dans « les provinces, se penchent sur la uestion de l’écono- "Toutefois, Donald Cyr reconnait “qu'il est difficile ~ Elections fédérales: La C.B., le grand point d’ interrogation sans réunis lundi 4 Vancou- ver, Joe Clark a injecté une vigueur nouvelle a ses trou- pes. Ne ménageant pas ses, attaques contre les libéraux et Pierre Trudeau, le pre- mier ministre a soulevé les applaudissements d’un audi- ea SATE ORS Pas de préférence politique peur de perdre des voix, oh combien précieu- ses! Pour la Fédération des Francophones Hors Québec, aucun parti, jusqu’a maintenant, n’a pu accepter un projet global tel que “ la Fédération des Francophones Hors Québec estime nécessaire.” C’est ce que confiait Donald Cyr, directeur général de la F.F. H. Q., a Radio Canada. de susciter un intérét face a la possibilité d’entrevoir un jour un développement économique pour un des deux peuples fondateurs en milieu minoritaire parce que -Yencadrement juridique ne le reconnait pas.” -“Claude Ryan - précise le direnens général de la F.F. H.Q. - a suggéré la gérance . de nos propres moyens en patie Seneaere es See e pipes dans la constitution, nous demandons aussi que toire enthousiaste. L’un des. spectateurs ayant exprimé quelques sug- gestions, Joe Clark lui ré- pondit qu'il avait plus d’idées que la plate-forme électorale libérale. “La différence entre les partis n’est pas la politique,. Alaunecette semaine . ~ Du 21 au 26 avril 8 Vancouver se tiendra le festival {| . francophone. Pour la 2éme année consécutive, le Centre Culturel Colombien organise cette manifesta- tion qui accueillera le Salon du livre ainsi que de. ‘- nombreux artistes de la chanson et du théatre. Jean Raymond Charles sera, en quelque sorte, “L’organisateur” de ce festival. que tout soit prét pour le 21 avril — prochain. Pourtant 1a n’est pas son - métier; il est. comédien- metteur en scéne. Alors pourquoi. ce festival? “Parce que cela me permet de rencontrer de nombreux artistes et de vivre quelque temps a Vancouver.” Pour ce festival 80, il y ‘aura deux grandes par- ties: le cété artistique, les poémes, les chansons avec Pauline Julien qui est un peu la vedette de également a ce festival, — --ce qui donne une couleur ff. locale. manifestation de grande a ee cette manifestation cultu- relle, etc... et puis le Salon du livre ot seront © exposés des milliers d’ou- vrages, tous genres con-. fondus, des livres. de canadiens-francais. D’autre part, les artistes régionaux participent “Par ce festival, a pré- cisé Mme Baillaut direc- teur du Centre Culturel Colombien a Vancouver, nous voulons sensibiliser la population a la culture jj francophone, prouver en quelque sorte l’existence ‘des francophones en Colombie Britannique, en mettant sur pied une envergure.” CT: phones Hors Québec estime ce droit soit reconnu dans d’autres secteurs tels que les communications ou |’écono- mie.” Quant a savoir pour quel parti la F.F.H.Q. conseille de voter, Donald Cyr a précisé qu’aucun d’entre eux n’a accepté un projet global tel que la Fédération des Fran- voter comme bon lui semble. ‘c'est Phonnéteté.. nous. sa- vons queles gens préférentla vérité a Trudeau”. Lorsqu’il commenga a par- ler en francais, un murmure (admiratif ou réprobateur?) » s’éleva, mais les applaudis- sements qui suivirent furent nourris et accompagnés d’un cri: “Vive le Canada!”. M. Clark devait d’ailleurs déclarer que peu de choses Vavaient autant ému au cours de la‘campagne que les applaudissements qui avaient accueilli ses propos en francais, 4 Vancouver, Winnipeg, Hamilton et au- tres villes du Canada anglais. : “La Colombie britannique. -apparait de plus en plus comme la clef de la victoire .ou de la défaite. En mai “1979, le parti conservateur avait recueilli 44% des suf- frages, les libéraux 23% et le NPD, 32%. Il s’agissait du plus haut pourcentage en 20-ans pour les conservateurs et du plus bas pour les libéraux. Le soutien apporté aux conservateurs a baissé en C.B., mais la popularité des libéraux n’a pas suffisam- ment progressé, si bien que’ c'est peut-étre le NPD quia le plus de chances de gagner des voix. SECOND CLASS MAIL. COURRIER DE 2e CLASSE Le Directeur Généra! de la F. F. C. sur la sellette No. 0046. 25 CENTS: M. Jean RIOU: “La contestation au sein de la F-F.C. est méme souhaitable.” Certains le critiquent, d'autres l'approuvent, mais jamais il ne laisse indifférent. Jean Riou, Directeur Général de la Fédération des Fraco-Colombiens, se bat pour une cause: celle des francophones. Nous l’avons rencontré dans son bureau ov nous avons fait le point sur ces années passées a la direction de la F.F.C. Claude TRONEL: dina et’s Directeur Général de iC F.F.C.? Jean Riou: Le directeur général est, en quelque sorte le chef exécutif de la Fédéra- tion, il est, un peu, le pivot entre le pouvoir de décision du domaine des membres. ss En page 6, la Fédération des Francophones Hors Québec donne sa position constitutionnelle En fait, le directeur général doit réaliser ces décisions et également fournir l’informa- tion nécessaire aux mem- bres pour prendre ces déci- sions. L’avenir du scoutisme: les animateurs Comment répondre aux besoins des francophones par l’intermédiaire du scou- tisme? Voila l'une des ques- tions que se pose M. Etienne . Aubry, Commissaire du dis- trict de la Riviére Rouge, au Manitoba. Franco-manitobain, M. Aubry a été mandaté par la Fédération des Scouts de l'Ouest pour mener 4 bien la réalisation d'un plan de dé- veloppement du scoutisme dans les quatre provinces. Au cours d’une réunion au siége social de la Fédération des Franco-Colombiens, cet- te semaine, il a souligné que le scoutisme ne devait pas étre dissocié de la franco- phonie et qu’il pouvait contribuer 4 son épanouisse- ment en permettant des ren- .déterminer le marché poten- contres entre francophones. Déclarant que le Manitoba devait donner l’exemple du “leadership”, car les franco- manitobains sont les franco- phones de |’Ouest les plus fortunés, M. Aubry a nommé la Colombie britannique et la Saskatchewan comme étant les deux provinces qui ont le plus besoin d’aide. L’attention doit étre por- tée sur les jeunes couples ainsi que sur les statistiques scolaires qui permettent de tiel. Le plus grand soin doit étre accordé 4 la formation du personnel-cadre ‘car, de conclure M. Aubry, “l'avenir du scoutisme, ce sont les animateurs”. J ARLUISON