Information Chronique Le drapeau oublie Un triste exemple Dés que je suis entré dans la salle, j’ai remarqué l’absence du drapeau canadien. Le drapeau de la Colombie-Britannique était 14, mais notre symbole national numéro un, lui, brillait par son absence. Il s’agissait des audiences publiques organisées par un comité de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique, le comité sur les affaires constitutionnelles et les relations intergouvernemen- tales. Ges audiences se sont éche- lonnées du 22 juillet au 8 aoit, dans six villes de la province : Terrace, Prince George, Cran- brook, Nanaimo, Vancouver (le 7 aout, au Westin Bayshore) et Kamloops. Quel manque de bien- séance! Ai-je pensé. L’ objet des audiences était de recueillir bancale. Selon lui, il n’était pas nécessaire de placer le drapeau national, car tous les participants savaient qu’ils étaient Canadiens! Une brave dame a répliqué qu’ils savaient également qu’ils étaient Britanno-Colombiens, et que, pourtant, il y avait un drapeau de la province. La fierté nationale ne semble pas étre un point fort de nos députés provinciaux. * * KK * Reméde miracle? Si vous souffrez comme moi de la «calembourite», réjouis- sez-vous, car je viens de décou- vrir ce qui est peut-étre le reméde miracle a cette maladie. Chaque fois que vous aurez envie de faire un calembour, méditez profondé- ment sur ce qu’a écrit Victor Hugo dans Les Misérables : Le calem- bole pour les campagnes de pu- blicité prénant l’importance de la - bonne forme physique. * * KOK * La palme de I’humour A titre posthume, égale- ment, nous la décernons cette semaine 4 Richard Hatfield, premier ministre du Nouveau- Brunswick de 1970 4 1987, puis nommé sénateur par le premier ministre Brian Mulroney. Je vous ai déja dit que lors- qu’il organisait une soirée chez lui, il mettait les glagons dans un superbe pot de chambre. Une autre raison pour lui décerner la palme : The Royal Canadian Air Farcea donné un spectacle 4 Fredericton, spectacle qui devait comporter une surprise de taille pour |’ auditoire. Soudain, le premier ministre Ri- chard Hatfield a fait son entrée sur la scéne. C’ est un coup les points de vue des partici- pants sur le genre de Canada qu’ils souhaitaient voir et sur les changements qui pour- raient étre apportés. Objec- tivement, il me semblait que le drapeau canadien aurait di étre 14, au c6té de celui de la province. Mais peut-étre n’y avait-il plus de drapeau dis- ponible a Vhétel? J’ai voulu en avoir le coeur net et j’ai quitté la salle. Au comptoir d’information, l’employée m’a conseillé d’utiliser le Jean-Claude Arluison. de chance; j’ étais justement de passage a Fredericton!. Pour comprendre l’humour de ses propos, il faut que- vous sachiez qu’a l’époque on reprochait 4 Richard Hatfield d’aller fréquem- ment 4 New York et d’étre trop souvent absent aux séances de 1’Assemblée législative. OK KK Une question d’interprétation Au cours d’une réunion a la Maison de la Francopho- téléphone intérieur et de demander a parler 4 quelqu’un du service des banquets. C’estce que jai fait; Pemployé a vérifié et m’a appris que le comité avait demandé un drapeau de la Co- lombie-Britannique, mais pas de drapeau du Canada. J’ai senti le sang bouillir dans mes veines. J’allais «piquer ma Crise», c’était inévitable. Je suis retourné m’asseoir dans la salle. Le participant qui lisait son mémoire nous a appris que je ne sais pas quel ouvrage sur I’his- toire de la Colombie-Britannique mentionnait 63 fois les résidents d’origine chinoise, mais 3 fois seulement les francophones. In- téressant. Il a quitté la salle im- médiatement. Dommage. J’ aurais pu lui conseiller d’aller éclairer sa lanterne dans les locaux de la Société d’histoire des Franco- Colombiens. J’ai attendu la fin d’un autre exposé, puis j’ai bondi de ma chaise comme un diable de sa boite. J’ai appris aux membres du comité quel avait été le résultat de ma petite enquéte et j’ai ajouté qu’ils donnaient un piétre exemple, en montrant qu’ils sont Britanno- Colombiens d’abord. Incapables, semble-t-il, de trouver la moindre excuse, les membres du comité sont restés muets. Un participant qui atten- dait son tour pour aller lire son mémoire a fourni une explication bour est la fiente de l’ esprit qui vole. * * KK * Quelle honte! J’espére que Le Soleil de Colombie n’a pas d’abonnés a Lillooet, sinon mon avenir risque fort d’étre couvert de gros nuages noirs. Qu’est-ce que je viens de «pondre» 14? Du pur style «mé- téorologique». La semaine der- niére, sir de moi, j’ai écrit Lilloett, avec une désinvolture digne du peloton d’exécution. * * * * * A vos plumes! Je vous invite 4m’envoyer les noms de personnes qui méri- tent, a votre avis, de recevoir La palme de I’ humour ou Le coup de chapeau, en me donnant les ex- plications nécessaires. Vous pou- vez proposer les noms de person- nes décédées (c’est le cas, cette semaine, dans les deux catégo- ries). Ecrivez-moi aux soins du journal. Merci d’avance. * * * * * Le coup de chapeau Un grand Canadien vient de mourir a l’Age de 91 ans. La longue carriére de Roland Mi- chener sur la scéne politique a culminé par son mandat de gou- verneur-général. Il n’aimait pas la «grande pompe> et a simplifié certaines formalités de protocole. Passionné par l’exercice physique, il est devenu un sym- Vendredi 16 aout 1991 nie (il y a de cela bien des mois), une dame fortement en- ceinte a déclaré : «La coquille est vide». Les participants ont souri et plusieurs ont déclaré : «Non, la coquille n’est pas vide. Bien au contraire, elle est pleine et bien ronde!» : * KKK * Citations La botanique est l’art de dessécher les plantes entre des feuilles de papier brouillard et de les injurier en grec et en latin. Alphonse Karr La bouse de vache est plus utile que les dogmes. On peut en faire de l’engrais. Mao Tsé Toung La France a trente-six mil- lions de sujets sans compter les sujets de mécontentement. Henri Rochefort, La lanterne. Je ne pense jamais au fu- tur; il vient assez t6t. Einstein, Interview (en décembre 1930) BRICOLEURS Matériaux pour jardins GARY POCHA LANDSCAPING KARTAGE LTD. Sable et gravier - Paillis d’écorce - Terre végétale 10375, 133e Rue, Surrey, C.-B. Courrier La vie de célibataire Vous demandez-vous parfois ce qu'un célibataire peut faire 4 Vancouver pour passer le temps ou rencontrer d'autres célibataires? Eh bien, je vais vous le dire. On ne sait que faire tant Ie choix est immense. Décisions, décisions. D'abord, les sports divers de plein air ou d'intérieur (nous avons la grande fortune de vivre dans un environnement magnifique: des montagnes, la mer, la campagne, des parcs et des bois. On se sent presque honteux d'y travailler), et d'une. Ensuite, les établissements ot I'on vous fait perdre du poids presque sans efforts. Seulement, ici, attention, attendez-vous a planifier sur de longues années; absorber les calories indispensables a la prise de poids pour pouvoir ensuite les briler scientifiquement. Logique! et de deux (mais oui, vous pouvez aussi prendre du poids, ou développer les muscles que vous sélectionnez; c'est incroyable tout ce qu'on peut faire dans ces endroits-la). Les cours du soir, toutes sortes de cours; un choix ici, mon dieu, stupéfiant! N'importe qui peut apprendre n'importe quoi. Le moindre de vos désirs peut devenir réalité. Par exemple, vou- lez-vous savoir comment peindre une pomme a l'aquarelle? ou jouer au tennis? ou faire votre budget sur ordinateur? Et dans ce dernier cas, une des premiéres choses que vous apprendrez, sans doute, est que vous ne pouvez pas vous permetire d'acheter un ordinateur mais que vous devrez probablement vous servir de celui de votre cher enfant s'il veut bien partager avec vous, ce qui n'est pas dit, et de trois. Vous me suivez toujours? Les bars sont populaires prés de certains mais 1a, prudence. L’éclai- rage voilé et l'alcool troublent et la vision et le jugement, aussi la personne en quéte d'unc moitié (une moitié que l'on tient vaut mieux qu'un tout aléatoire) doit se montrer trés circonspecte. Que de remords peuvent vous assaillir, vous harceler, vous tourmenter plus tard, un peu plus tard. Je ne conseille pas, non, vraiment, aussi ne m'altarderais-je pas. Et puis, il y a la danse. C'est ce que je préfére. Un de ces jours, il faudra que je vous raconte ce qui m’est arrivé un soir, a un de ces bals. Les gens sont parfois étranges. Je vous assure: Nicole Hérold UN GOUT VENU D‘AILLEURS Cest TV5, l’Eurotélé. Un style, un ton, une ambiance. Un véritable festival des meilleures émissions européennes, retransmises Xx. Xj souvent le méme jour,via satellite. Un regard européen sur le monde. L’Eurotélé, TV5*. ze hoe kK L EUROTELE To Nig eae *Consultez votre cablodistributeur pour la position de TVS. Dapreés Renoir, Le bal au Moulin de la Galette 581-5457 Le Soleil de Colombie Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-directeur: Jacques Baillaut Gestion, administration, publicité: Jacques Tang Journalistes: Daniel Bélanger, Francois Limoge, Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Claudine Letoumeur, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiére, Nigel Barbour Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi . Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées 4 condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel coiite 21,40$ au Canada, 26,75$ a l'étranger. Le joumal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Le Soleil de Colombie