16 Le Soleil de Colombie, vendredi 7 novembre 1980 e NOR eae Qui sont-ils? a ee ...c 6tait I'Halloween! Sond) Musgrove Ford Sales 2300 rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2T8 Jean Décarie-Desjardins Conseiller en automobiles et . agent de location Tél.; 872-5162 Appel de candidatures mixtes Dans un pays d’eau et d’espace Devenez officier de la Garde cétiere Canadienne Des baliseurs, des navires rapides spécialisés en recherche et sauvetage, et une des plus importantes flottes de brise-glaces au monde portent tous |’insigne de la Garde cétiére et assurent la sécurité des activités maritimes du Pays. La Garde cétiére canadienne du Minisrére des Transports offre une excellente formation et une carriére intéressante aux jeunes gens, hommes et femmes, attirés par la vie en mer et désireux de mieux connaitre leurs pays. Les candidats choisis seront formés en mécanique de marine ou en navigation au Collége de la Garde cétiére canadienne, a Sydney en Nouvelle-Ecosse. Le programme d'une durée de trois ans offre une sélection de divers sujets incluant entre autres les opéra- tions de navire reliées au pont ou a la salle des machines, les mathématiques, les sciences, le droit maritime ainsi que d’autres matiéres se rapportant ala navigation dans le monde maritime actuel. Pour de plus amples renseigne- ments sur les critéres d'admission ou encore pour obtenir des formulaires d'inscription, il s'agit simplement d’en- voyer un coupon dés aujourd’hui. Les demandes d'emploi seront acceptées jusqu’au 31 janvier 1981. — eee ee eee ae Si ee | | | Place de Ville j | Podium, 4° étage : \ ' Ottawa, Ontario K1A ONS \ ; | | 1 ' TROUSSE — I ___D'INFORMATION gc See GRATUITE I peek ' ' Veuillez me faire parvenir des. renseignements additionnels, | concernant le collége de la Garde cétiére canadienne, | | Transports Canada. ae i y Nom r : | Adresse : ' Rue. App. ’ | Ville Province Code postal 1 Bon == SR RR II II PE WEE gaa AT a — = _ cee hn att La presse _ francophone féte son centenaire Les francophones du sud-ouest ontarien bénéficient aujourd’hui d’une presse, d’une radio et d’une télévision d’expression frangaise. Si CBEF etCBEFT datent dela derniére décennie, la presse écrite canadienne-francaise ~ remonte, pour sa part, au siécle dernier. Elle célébre, cette blanc Laféret Macon-Village aa) année, son centenaire. Plusieurs initiatives de presse se succédent de 1880 a 1980, chacune avec des for- tunes diverses, toutes avec le méme message de fierté. Il y a d’abord L’étoile de Sandwich qui paraft en 1880-81. Vient ensuite Le Progrés de Winsor, journal fondé par messieurs Auréle et Gaspard Pacaud et publié pendant plus de 25 ans, soit de 1881 4 1908. Le Courrier d’Essex prend la reléve entre 1908 et.1913, sous la direc- tion de Francis-Xavier Chau- vin. Au cours de l’année 1913, Le Clairon fait une bréve apparition; sa publica- tion s’étend en effet sur quelques mois seulement et la région de Windsor-Essex se voit privée d’une presse francophone jusqu’en 1918, date a laquelle paraft La Défense. Les Franco-onta- riens de Ford City (Windsor) veulent alors défendre leurs droits face a l’évéque Fallon qui leur impose un prétre- curé peu sympathique 4 la langue et a la culture francai- ses. Aussitét La Défense’ dis- parue, en 1920, La Presse- Frontiére lui succéde pen- dant dix mois. Ensuite, pendant une décennie, les Francophones du sud-ouest “ontarien ne bénéficient plus d’une presse canadienne- francaise. En 1931, cette situation est sur le point de changer alors qu'un des plus fougueux défenseurs des mi- norités francophones au Ca- nada, le sénateur Gustave Lacasse, s’appréte a fonder un journal de combat. La Feuille d’Erable voit le jour Dégustation de vins Fier d’étre bourguignon André PIOLAT “Joyeux enfants de la Bourgogne Je suis fier d’étre Bourguignon. Quand je vois rougir ma troupe Je suis fier, oui fier d’étre Bourguignon.” C’est dans les salons luxueux du restaurant “The Mansion” situé au 1523 de la rue Davie, dans la seule des majestueuses maisons en pierre, construi te au siécle dernier, quia échappé au marteau du démolisseur, que la semaine derniére, M. Gérald Uhlen, directeur de l’exportation de la Maison Joseph Drouhin, de Beaune, France, offrait en dégusta- tion, ses vins de Bourgogne. Présenté par S.K. Mac- Caskill, directeur des impor- tations de la maison Schenley Wines and Spirits Ltd, M. Uhlen fit un court historique des erfis des années 70, rappelant que durant cette décennie, les meilleurs cris pour les bourgognes blancs furent ceux des années 70-71- 73 et 76 quoique les années 74-75 et 78 produisirent un vin buvable, mais pas de grande renommée. Pour les bourgognes rou- ges les années 59 et 61 furent exceptionnelles, 1964-66-69- ‘T1 et 78 produisirent des rouges d’une excellente qua- lité. Déclarant qu’a l’encontre .de nombreuses maisons qui ont recours aux mélanges pour dissimuler la faiblesse de leur cri, la Maison Joseph Drouhin, qui cette année, célébre son centenaire, adhére strictement depuis trois générations Joseph 1880; Maurice 1918 et Robert Drouhin depuis 1957, au principe qu’un vin doit gar- der son identité, si sa qualité n’est pas a la hauteur du standard établi:, il n’est pas embouteillé, mais il est ~ vendu en gros comme simple vin.de table. _. Propriétaire de nombreux | vignobles dans les régions de: ~Céte de Beaune, Cote de Nuits et Clos de Mouches a Beaune, la Maison Joseph Drouhin a une vingtaine de cerfis en exportation au Canada, mais seulement. _ quatre en vente en C.B., un oN oS et trois rouges Cote de Beaune Village, Cote de Nuits Village et Clos des Mouches. L’opinion des dégusta- teurs, principalement des restaurateurs, fut trés favo- rable quoique le Laféret Macon-Village 1979 (blanc) fut trouvé un peu jeune mais prometteur pour une autre année, les bourgognes * blanes demandant de deux a six ans pour atteindre leur apogée. Les rouges 4 part quelques rares crfis qui peuvent vieil- dir jusqu’é 30 ans ne devraient pas étres gardés plus de huit ans. le 29 janvier 1931 et parait réguliérement jusqu’au 17 juin 1954. L’hebdomadaire est alors imprimé au journal Le Droit d’Ottawa. Aprés une éclipse de six mois, la publication reprend avec un numéro de 24 pages produit en entier pour la premiére fois au lieu méme de sa naissance, 4 Técumseh. Le journal traverse ensuite une autre crise et cesse de -paraitre en 1958; le dernier numéro date du 27 mars 1958. La Feuille d’Erable aura duré 27 ans. D’octobre 1958 a mars 1959, l’Association St-Jean- Baptiste de l’ouest de l’Onta- rio publie un petit bulletin de nouvelles qui, le 10 avril 1959, parait sous le vocable Le Rempart. C’est ce men- suel, devenu hebdomadaire, qui demeure encore au- ‘jourd’hui la voix des Franco- phones du sud-ouest ontarien Les divers journaux pa- rus entre 1880 et 1980 renseignent leurs lecteurs sur l’actualité régionale, bien entendu, mais aussi sur les hauts faits de la vie politique, économique et cul- turelle de |’Ontario et du Québec, voire méme du Ca- nada tout entier. Les chroni- ques réguliéres du sénateur Lacasse, dans La Feuille d’Erable en sont un bel exemple. Des événements spéciaux, souvent des crises ou des luttes, conférent a ces” - journaux un caractére parti- culier. soit celui de défendre i* Canada Travaux publics APPEL D‘OFFRES les droits d’une minorité. Le réglement 17, qui interdit usage du francais dans les écoles ontariennes entre 1912 et 1927; l’opposition aux volontés assimilatrices de l’évéque de London, au début du siécle; les pressions pour obtenir une paroisse natio- nale francophone a Windsor et, tout récemment, la lutte pour une école secondaire de langue francaise sont autant de dossiers traités avec vi- gueur et enthousiasme, avec passion méme, dans les jour- — naux francophones du sud-. ouest ontarien. L’actuel journal de Wind- — sor-Essex, Le Rempart est un des quelques vingt hebdo- madaires a faire partie de l’Association de la presse francophone hors Québec. Il demeure un des maillons dynamiques d’une chafhe qui s'étend depuis Summerside (L.P.E.) jusqu’a Vancouver, en passant par Yarmouth, Bathurst, Cambellton, Rockland, Sudbury, Hearst et bien d’autres communau- tés francophones en milieu minoritaire. Paul-Francois SYLVESTRE Collaborateur spécial a Ottawa. PS: Un livre documentaire sur l’historique du conflit scolaire de Penetanguishene vient de paraitre aux Edi- tions Prise de parole, de Sudbury. Paul Francois ~ Sylvestre est l’auteur de cet ouvrage intitulé “Penetang: Vecole de la résistance”. Public Works Canada LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre- prises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Chef, Soumissions et contrats de la Région du. pacifique, Travaux Publics Canada, 1110 ouest rue Georgia, Vancouver, [Colombie Britannique] V6E 3W5 seront regues jusqu’é l’heure et la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par I’entremise du bureau de distribution _ des plans, a l’adresse ci-dessus sur versement du dépét exigible. PROJET Projet No 370065 - Phase II- systéme électrique,. modifications de la sfireté et de la santé, Laboratoire de la qualité de l’eau, Environnement Canada, 1305 Welch North Vancouver, BC Les documents de soumission peuvent aussi étre vus a Amalgamated Construction Assn., Vancouver, Cons- truction Plan Service, Burnaby. : Date limite: 11h00 am (heure du Pacifique), 27 novembre 1980 Dépét: $25.00 PROJET Projet No 090200 - Réparations du toit [partiellement] de la nouvelle aile du batiment fédéral, Complex Federal, Hastings et Granville, Vancouver, BC Les documents de soumission peuvent aussi étre vus a VAmalgamated Construction Assn, Vancouver et¢ Construction Plan Service, Burnaby. - t Date limite: 11h00 am (heure du Pacifique), 13 novembre 1980 Dépét: $25.00 PROJET ; PR 090285 - Arranger le toit, Douglas Border Crossing, Douglas, BC Les documents de soumission peuvent aussi tre vus 4 Amalgamated Construction Assoc., Vancouver, et Construction Plan Service, Burnaby. Date limite: 11h00 am (heure du Pacifique) 25 novembre 1980 Dépét: $25.00 INSTRUCTIONS | Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a lordre Receveur général du Canada. Il sera rembour- sé sur retour des documents en bon état dans le mois _ qui suivra le jour de l'ouverture des soumissions. ~ Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni ~ aucune des :