£ } | , Fe £2 @ BE Ow D ee ee re VOL.2 NO.26 Ryan ou Garneau? Directement du Colisée de Québec, la télévision de Radio-— Canada diffusera, le vendredi 14 avril 4 21 heures le Congrés a la direction du Parti libéral du Qué- bec, qui s‘ouvrira sur un homma- ge a cing anciens chefs du Parti libéral: MM. Georges Marler, Georges-Emile Lapalme, Jean Le- sage, Robert Bourassa et Gérard- D. Lévesque. Nous entendrons un discours de M. G.-D. Léves- que, et la présentation des can- didats sera faite par le président du congrés, M. Louis Rémillard. On fera ensuite le tirage au sort pour l'ordre des allocutions de MM. Garneau et Ryan. Depuis plusieurs mois déja, un comité spécial travaille acti- vement a la préparation de ce congrés. Présidé par M. Louis Rémillard, ce comité a organisé neuf rencontres publiques dans autant de régions du Québec. Ces rencontres avaient pour but de permetre aux membres, aux militants et a la population de faire connaissance avec les can- didats. Il convient de souligner que les délégués ont été élus par les membres des associa- tions de comtés. Cent dix assem- blées pour le choix des délé- gués ont eu lieu dans les com- tés. Chaque association de dis- trict électoral a élu vingt-quatre ’ délégués en assemblée généra- Récital canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Vendredi 7 Avril 1978 le. Aucune assemblée pour le choix des délégués ne s'est te- nue avant que les membres et les militants aient pu rencontrer les aspirants candidats. Claude Ryan a 19 heures, nous pourrons as- sister 4 la fin de ce congrés. Apres avoir pris connaissance des détails “sur les procédures de vote, nous entendrons les discours des deux candidats. .Par la suite, nous verrons des entrevues avec divers délégués. Le candidat élu fera un dis- cours. . Bernard Derome animera cet- te émission-réalisée par Michel LeBel. Les reporters Gilles Mo- rin, James Bamber, Giséle Gal- lichan et Camil Chouinard se- ront sur place afin de tenir les téléspectateurs au courant des faits marquants de ce congrés. Claude Léveillée Le mercredi 12 avril 4 21 heu- res, la télévision de Radio-Ca- nada présentera un récital de l'auteur - compositeur - interpréte Claude Léveillée, enregistré le 22 septembre 1976. Ce tour de chant s’intitule la Froide Afrique et comprend 10 chansons inter- prétées par Claude Léveillée et trois chansons exécutées dans leur version instrumentale. Claude Léveillée chantera donc: Encore, Emméne-moi, les Filles de l'Acadie, !’Etoile d’A- mérique, Jigg et Jazz, Mon pays, Frédéric, la Liberté, la Froide Afrique et Ce matin un homme. L'orchestre de seize musiciens qui accompagnera Claude Lé- veillée jouera les versions ins- trumentales des cha.:sons sui- vantes: /'Hiver, Gra:de valse fofolle et la Fleur qui pousse. C'est Léon Bernier qui dirigera l'orchestre du récital de Claude Léveillée. Cette émission réaiisée par Laurent Larouche pour les Pro- ductions Kébec-Films réunit u- ne importante équipe: Louise Charlebois (script-assistante), Guy Charbonneau (son), Claude — Joncas (éclairagiste), Boris Bou- chard, Gilles Cuerrier, Michel Marcoux, André Ménard et An- gelo Biello (cameramen), Ri- chard Vigeant (audio), Jacques Bellefleur (technicien, ruban ma- gnétoscopique), Jacques Lacha- pelle (aiguilleur), Yves Char- bonneau, Benoit Anctil et Marc Bruneau (assistants), Lise Tho- mas (maquilleuse) et Paul Bé- land (sonorisation), Ceux qui ont eu le plaisir d'assister a ce concert de Clau- de Léveillée affirment: «Pour aimer Léveillée, il faut aimer l'hiver. Et pour aimer I'hiver, il faut avoir godté au silence d’u- ne route déserte. I] faut avoir vu courir la poudrerie, chaude- ment blotti derriére les car- reaux, un feu de bois a portée des mains, une femme 4a portée du coeur». : A vrai dire, Claude Léveillée interpréte ici les chansons «gi- vrées» de son répertoire. Il y a déja vingt ans que Claude Lé- veillée a fait ses débuts dans le monde de la chanson et la: jeunesse adopta immédiatement ce garcon timide et un peu tris- te qui chantait dans les boites a chansons. Né a Montréal au début des années 30, Claude Léveillée a fait ses études au collége An- dré-Grasset avant de s’inscrire (Suite p. 4) ed Le samedi 15 avril, de 14 h 30 Aux Beaux Dimanches, le 9 avril & 20 h 30, Radio-Canada présentera un drame d’ambian- ce et de caractére d’Edward Percy et Reginald Denham, inti- tulé Ces dames de |'Estuaire. Ce suspense psychologique est mis en scéne par Paul Blouin dont on sait I'habileté et la fa- con sensible de mettre en relief les moindres gestes des per- sonnages comme leurs plus fu- gitives expressions. Ces dames de I’Estuaire, créée_ a Broadway dans les années quarante, et un peu plus tard au cinéma avec Ida Lupino, pas- sionnera eaussi bien les ama- teurs «d'angoisse» que les fer- vents du drame psychologique. L'histoire se situe en Angle- terre en 1885, dans un manoir de style pré-tudor surplombant l'estuaire de la Tamise prés de Gravesend. La propriétaire, Leo- nora Fisk, ancienne actrice et courtisane de religion catholi- que, y vit dans le calme et la . détente, une retraite dorée. Au fil des ans, en compagnie de sa gouvernante Elaine Creed, el- le réussit enfin a oublier les tribulations de sa vie passée. Elle propose un jour a Elaine de faire venir au manoir les deux soeurs de celle-ci, femmes 4- gées et démunies. Elaine, éperdue de reconnais- sance, pense pouvoir enfin de- venir réellement une mére pour Emily et Louisa qui, un peu sim- . ples d’esprit, n'ont jamais pu subvenir @ leurs besoins. Mais le bon coeur et la patience de Leonora finissent par étre mis a rude épreuve, au point qu’aprés quatre mois d’hospitalité, elle demande & sa gouvernante de bien vouloir renvoyer les deux vieilles femmes. Elaine fait sem- Ces dames de I|’Estuaire blant d'acquiescer au_ désir de Leonora et prépare, en son for intérieur, un plan machiavé- lique, incapable de rejeter a la rue ces deux pauvres étres qu'elle aime plus que tout au monde. Pour expliquer son ges- te, elle pourra dire: «Ceux qui ont tout ce qu’ils veulent ne comprennent jamais ce que la plus petite chose peut signifier pour ceux qui n’ont plus rien.» Le plan élaboré par Elaine a- Janine Sutto et Jean Leclerc La réalisation Les amateurs de beaux spec- tacles ne devraient pas man- quer Ces dames de |'Estuaire. En effet, Paul Blouin a réussi la une sorte de synthése des moyens du théatre, du cinéma et de la télévision. Le téléspec- tateur éprouvera non seulement un vif plaisir intellectuel, mais une jouissance quasi tactile gra- ce a des décors et des costu- mes éblouissants, des objets fin de garder ses deux soeurs auprés d’elle & peine réussi, voila qu'Albert Feather, son ne- veu, une belle canaille, survient. il vient de perpétrer un vol a la banque qui l’emploie, prétend se cacher au manoir et essaiera de tirer parti de la: situation... Afin de ne pas diminuer si peu que ce soit le plaisir des téléspectateurs, nous n’‘en di- rons pas plus sur le déroule- ment de cette histoire. qu'on devine d'époque. Nous croyons vraiment vivre dans un ancien manoir anglais et éprou- vons, en méme temps que les vieilles dames, la «joie» d’habi- ter ces lieux. On constatera que le réalisateur sait manier les caméras en virtuose et tirer parti au maximum des possibi- lités des comédiens. Paul Blouin a_ fait appel, pour la traduction et l’adap- tation, 4 un auteur chevronné (Suite p. «Mon cher René...» Le dimanche 9 avril a 19 h 30, Dimanshowsoir a le plaisir de. présenter aux téléspectateurs des Beaux Dimanches, |'imita- teur inimitable, le fantaisiste numéro un du Québec, I'unique Jean-Guy Moreau dans le ‘spec- tacle qui lui a valu un triomphe a la Place des Arts, Mon cher René, c’est a ton tour. Au cours de ce _ spectacle, Jean-Guy Moreau sera tour a tour Serge Fiori, Serge Lama, Michel Fugain, Liberace, John- ny Cash, Pierre Elliot Trudeau, René Lévesque, Raoul Duguay, Sonny Turcotte, Michel Char- trand, Robert Charlebois, Guy Godin, Gilles Vigneault et quel- ques autres dont la Sagouine. Depuis le temps qu'il observe les tics et manies, le timbre de voix, les attitudes particuliéres des_personnalités politiques, des vedettes du spectacle, du music-hall, du théatre ou de la télévision, Jean-Guy Moreau est passé maitre dans l'art de |'imi- tation. Il est devenu avec les années aussi célébre caricatu- riste avec tout son corps que Normand Hudon, Lapalme, ou | FA RE AE IE AI I SB A LC a I Girerd avec leur crayon. Jean-Guy Moreau est un grand comédien. A tel point qu'un critique a déja écrit a son sujet: «ll a élevé l'imitation au niveau d'un grand art.» En effet, quand on le-voit sur scéne dans la peau de René Lévesque avec Jean-Guy Moreau ae > S: sa voix, ses gestes, sa démar- che et son éternelle cigarette, on ne peut s’empécher de dire: c'est lui. Trente secondes plus tard, il chante avec la voix de Robert Charlebois, son énorme perruque, son accent particulier, sa nonchalance étudiée, son ly- risme bien a& lui, et tous les spectateurs disent encore une fois: c'est lui. De chacune de ses imitations, on peut dire c'est lui (ou elle)... mais bien plus encore! Parce que Jean- Guy Moreau ne se contente pas de nous renvoyer |’image du per- sonnage comme un miroir. Il en rajoute, il invente, il revit dans la peau du personnage qu'il imite toujours a la perfec- tion parce qu'il ne se contente pas de copier des gestes et des voix. A notre intention, Jean-Guy Moreau recrée le per- sonnage a sa facon. Avec tout ce que cela comporte de pa- tience, de temps, de répétitions, d'heures d’observation jusqu’a ce qu'il puisse se dire: «je l’ai» et le public: «c'est ¢a; c'est mieux que nature». F.C. ete ee es ee ee : = Tosser econ tnomecerssean nt mep hd yeas a al wearer ing on gnc sin Snerenntensani