heel ap al PLANCHES avec Sera ighe SUGGESTIONS POUR JANVIER 1996 THE CRUCIBLEde Arthur Miller dans une mise en scéne de Susan Cox au Vancouver Playhouse, jus- qu’au 3 février. Il est intéressant de retrouver dans cette produc- tion des acteurs comme Alex Diakun, Tom McBeath, Wendy Noel, Duncan Fraser, Suzanne Ristic et autres. THE CRUCIBLE estune tragédie qui rappelle l’intolérance et la chasse aux sorciéres au 17e siécle. Cette piéce nous rappelle aussi la chasse aux communistes durant les années 40 et 50 aux Etats-Unis. L’histoire nous invite encore a nous tenir sur nos gardes en ce qui concerne le désir de vouloir imposer notre volonté 4 nos amis, notre famille, voisins ou collégues. Nous n’y pensons pas souvent mais l’intolérance a notre époque a permis qu’un écrivain comme Salman Rushdie soit me- nacé de mort ou que |’on blame encore les homosexuels de propa- ger le virus du SIDA parmi la - a a te te FE ea ee a CS ee et a tL act ttt 6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 19 janvier 1996 population. Information et billets: 873-3311. THE PASSION OF DRACULA de Bob Hall et David Richmond est une piéce inspirée du texte de Bram Stoker, avec mise en scéne de Jay Brazeau. Une histoire d’amour et de vampire déja bien connue 4 cau- se de ses nombreuses adaptations au cinéma. Vous pouvez y appré- cier des acteurs et actrices tels que Bernard Cuffling, Shawn Macdonald, Molly Parker, John Payne et autres. A voir au Arts Club Theatre jusqu’au 24 février. KELLY AND DU de Jane Martin, avecmiseenscéne de Janet Wright. Deux femmes d’age différent, pos- sédant un sens des valeurs et ayant des idées différentes aussi, s’af- frontent. On y parle de sujets tabou comme |’avortement. Sous une présentation différente de “The Crucible”, on y traite de ]’intolé- tance de ceux qui veulent imposer leurs valeurs. A voir jusqu’au 24 février au Arts Club revue. Infor- mation et billets: 687-1644. KARLA AND GRIF de Vivienne Iaxdal, avec mise en scéne de Bill Devine pour la compagnie Sea Theatre. C’est I’histoire de deux amies d’enfance, leurs confiden- ces, leuramitié et leurs mensonges. A voir jusqu’au 27 janvier au Sta- tion Street. Information et billets: 688-3312. Du nouveau au Soleil de Colombie _ le comptoir Troc-Troc-Troc Exemples: e Belle-mére échangerait gendre taciturne contre perroquet bavard eCommére échangerait ses confidences contre les viétres, quel que soit votre © 2$ PAR TITRE EN GRAS e 5$ pour uN ENCAdRE “Payez pour 2 parutions: Nous vous offrons 2 parutions supplémentaires GRratuites!” TARIFS: SET © 2$ par ligne (5 mots) | LES BALLETS JAZZ MIS A NU! PAR MARTE MICHAUD Les Ballets jazz de Montréal connaissent un nouvel essor sous la direction artistique d’ Yvan Michaud. Cet ancien danseur énergique et en- thousiaste a fait ses preuves de parle monde avant d’assumer le poste de directeur.en septembre dernier. Il se confie au Soleil. Le Soleil: - Les Ballets jazz se- ronta Vancouver le 24 janvier, les trois chorégra- phies au pro- grammesont-el- les représentati- ves du nouveau répertoire des Ballets jazz? Yvan Michaud - Deux d’entre el- les sont trés typi- ques d’un certain renouvellement en cours au Bal- lets jazz. Ces der- niéres années, on se trouvait un peu dans un cul-de-sac avec le besoin de retrouver notre popularité et no- Le Soleil: - Quelle est alors la diffé- renceentre votre compagnie et une compagnie de ballet contemporain comme Ballet BC? Yvan Michaud: De par notre nom, les Ballets jazz connaissent certai- nes restrictions. Nous ne danserons jamais un ballet classique et nous sommes limités 4 ce qui a rapport au YVAN MICHAUD Photo:Spiro tre place dans le monde de la danse. La direction a di faire des choix pour un répertoire au vocabulaire plus con- temporain, plus théatral. jazz. Mais je fais le nettoyage dans cette définition qui nous a limités au jazzdes années 19204 1950 environ, jazz du style Billie Holiday et Jerry Roll Morton. I] existe un nouveau jazzdes années 80-90, un jazzactuel. C’est a ce jazz que je veux me relier. LeSokeil: - Quels sontles themes ou les qualités requises d’une piéce pour entrer au répertoire de votre compagnie? Yvan Michaud - Elle doit pos- séder toutes les qualités de la musique jazz et exprimer le plus possible les sen- timents du jazz, dela douleur du “soul music” a lacacophoniedu jazz moderme. Tous les thémes sont possibles: V’amour, la mort, la sexualité, la passion, la so- ciété, l’hostili- té. Touta condi- tion de toujours exprimer la vi- gueuretles “tri- pes” du jazz. Le Soleil: - Possédez-vous une for- mation dedanseur classique ou con- temporain? Yvan Michaud: J’aisuivi des cours intensifs pendant trois ans a |’ Ecole des Grands Ballets canadiens 4 Mon- tréal en ballet classique, danse mo- derne et jazz. J’ai dansé mon premier grand réle en 1977, a 21 ans, dans le role de Tom, un des succés le “plus connu” des Grands Ballets. J’ai en- suite joint le Ballet international de Caracas (Vénézuela) pendant3 ans, avant de partir danseren Europe pen- dant de nombreuses années. Je suis revenuau Canada en 1987 pour danser avec les Ballets jazz de Montréal. Le Soleil: - Vous avez dansé avec le Ballet du XXe siécle de Maurice Béjartpendant plus d’unan durant votre séjour en Europe... Yvan Michaud: J’ai rencontré Maurice Béjart quand les Ballets de Munich “Bayerische Staatoper” ont acheté le Boléro de Béjart. J’allais danser ce rdle de soliste et j’ai dai auditionner avec Béjart pour appren- dre le rdle. Il m’a par aprés offert de m’enseigner son merveilleux pas de deux de Roméo et Juliette. Plus tard, i] m’a invité 4 danser ce rea Venise, lors d’un Festival, et je suis resté avec sa compagnie pendant unan. J’avais toujours révé d’allerau Ballet duXXe siécle, mais je n’avais jamais osé auditionner. Les circonstances ont joué enma faveur. Le Soleil: - Pourquoi étrerevenuau Canada aprés un séjour aussi illus- tre sur les scénes d’ Europe? Yvan Michaud: J’ai quitté Béjart pourdanser a Genéve pendant quatre ans. Avec les Ballets du XXe siécle, nous dansions 135 spectacles paran- née, partout dans le monde: Paris, Hongkong, Athénes, Tokyo... en plus de toutes les longues heures de route. Je n’avais plus cette liberté d’aller danser pour un mois ou deux avec d’autres compagnies. J’étais jeune et catri€riste, et a 26 ans, je voulais vivre différentes expériences intéressantes. Puis 4 30-31 ans, j’eu eu comme une crise d’identité. Aprés des années a l’étranger, je me demandais ov vrai- ment j’avais des racines, pour enfin conclure que le Québec était vraiment chez moi. J’adore |’ Europe mais les logis sont inabordables 4 Paris, Genéve, etc... etsurtoutj’avais besoin de revenir a la terre et faire autre chose, ne plus danser peut-étre. Mais les Ballets jazz ont tout changé. EDUFRANCE L’ Ambassade de France au Canada posséde maintenant une adresse électronique: http://ottawa.ambafrance.org On peut également consulter monsieur Gérard Prieur, Attaché de coopération éducative, au Consulat Général de France, 4 Edmonton, Alberta. Lenuméro de téléphone est le 403-425 0665 et le télécopieur 403 - 426 1450. L’adresse électronique est la suivante: sculted @gpu.srv.ualberta.ca LE THEATRE EN 1996 PAR SARA LEHA Je vous souhaite une bonne année! Paix, amouret beaucoup de plaisir! Bonne nou- velle! l’année 1996 Petites annonces: BLancementdelacollection “Si onchantait” quiregroupe des chanteurs francopho- nes propriétaires de leurschansons (cassettes et livretsd’accompagnement diffusables librement). Pour tout renseignement, s'adresser a la Fédération Internationale des Professeurs de Francais (FIPF), 1,avenue Léon Journault, 92311 Sévres Cédex, France. Téléphone 33-1-46 26 53 16 ou 33-3-45 07 60 00 (poste 6226) ou par télécopieur 33-1-46 26 81 69 mLaTV francaise dans votre classe avec “France-TV Magazine”: 10 cassettes vidéo +cahiers pédagogiques; le tout pour 1500 FF. paran. On peuts’abonnerens’adressant ala Société Médiane Films (producteur exécutif de France 2), 10, rue dela Pépiniére, 75008 Paris. wLa chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) organise des stages “Francais des affaires et des professions” pour I’été 1996. On peut obtenir tous les renseignements en écrivanta: Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris(CCIP), Direction des Relations Internationales/Enseignement (DRI/E), 28, rue de l'Abbé Grégoire, 75279 Paris Cédex 06. On peut aussi téléphoner au 33-1-49 54 28 67/28 65 ou télécopier au 33-1-49 54 28 90. we Conseil Internationald’Etudes Francophones (CIEF)tiendra son prochain congrés mondial a Toulouse du 8 au 16 juin 1996. Pour tous renseignements, vous pouvez communiquer avec monsieur Maurice Gagnon, Directeur Général, CIEF, French lle Montclair State whale UPPER MONTCLAIR, New Jersey 07043, USA. = [ ‘ Pour s’abonner a Save envoyer un aa Glectronique a: | Listserv@univ-rennest .fr | La ligne “Subject” doit rester vide. Inscrire dans le corps du message: | Subscribe Edufrancais Prénom Nom Affiliation s’annonce bien au niveau des specta- cles de théatre, mal gré les difficultés rencontrées par certaines compagnies en 1995. Plusieurs décident de monter . des productions en collaboration pour diminuer les cotits. Non seulement les compagnies “altematives” comme le PinkInk, Ruby Slipper ou les petites compagnies bien établies comme Touchestone mais méme aussi le Playhouse s’allie maintenant a des compagnies de] ’ouest ou de Toronto pour pouvoir offrirune saison intéres- sante. : Par contre, dans certains cas on doit fermer les portes. Je pense a New Bastun de Victoria et Station Street a Vancouver qui présententleur dernier spectacle: KARLA ET GRIFT, en janvier. Les compagnies cherchent un lieu moins cher qu’ ils pourront partager avec 2 ou 3 autres compagnies. Nous apprenons que les spectacles Orphans de Lyle Kesseret the VSB Project, un spectacle collec- tif, sont reportés a l’automne prochain.