3 & © Le Soleil de Colombie, Vendredi 4 aoat 1978 Aprés la mort du Capitaine Etranglés par la récession George Vancouver Par Alexandre Spagnolo Président du Cercle Fran- ¢ais de Coquitlam Le décés de Vancouver demeura de cause inconnue. L’historien canadien L.V. Denton (1930) avance une opinion: de tuberculose, cela est possible, les marins y étaient souvent exposés. Il parait que Vancouver en avait tous les symptémes: il était sujet a des sautes d’humeur, une énergie assez intense suivie d’une dépres- sion, un tempérament incon- trdélable. L’agent de navigation Ja- mes Sykes mentionne la spes phthisica... : Vancouver fut enterré dans le cimetiére de |’Eglise Saint Pierre de Petersham. Sa tombe est négligée mais notre province de Co- lombie-Britannique en prend soin; elle a fait planter un “Douglas Fir” et organise des pélerinages. La Hudson Bay Company fit apposer, a son corps défendant, une tablette murale en sa mé- moire, sur la demande ex- presse des autorités ecclé- siastiques. La compagnie gardait ran- cune, du fait que ses pou- voirs, en Colombie-Britanni- que, avaient été abolis, afin de permettre la colonisation libre dans cette région. Deux villes portent le nom de Vancouver: la nétre d’a- bord, puis une autre dans Etat de Washington (U.S.A.). Plusieurs statues ont été érigées, dont une dans la Bibliothéque Nationale Pro- vinciale, a Victoria, C.B.; une autre dans le pare de la Municipalité de Vancouver; un monument a Friendly Cove, découverte par le Capitaine Cook, en 1778, que 'explorateur espagnol Eliza appela “El Puerto de la Santa Cruz de Nuca”, en 1791, ot Vancouver rencon- tra Juan-Francisco Bodega y Quadra, monument cons- truit par les soins de la Société Historique de I’Uni- versité de l’Etat de Wash- ington. re George Vancouver laissa presque la totalité de ses a son frére John, biens rent compte que les travaux de Vancouver étaient éton- namment précis et de gran- de valeur. Les Américains rendirent hommage a Vancouver, en 1819, lorsque leur pays héri- ta de toutes les possessions espagnoles de la Céte du Pacifique. Le lieutenant Charles Wil- kes, de la Marine des Etats- _ Unis, qui commanda une exploration navale, entre 1838 et 1842, déclara, qu’il était émerveillé des relevés de Vancouver et qu’il s’en était servi largement. Du- rant la fameuse dispute de la frontiére de l'Orégon, en 1844, les politiciens améri- eains utilisérent son “Voya- ge of Discovery”, comme seule référence valable pour conclure l’accord des fron- tiéres. Des centaines d’années, aprés la mort de Vancouver, ses cartes et relevés furent préférés par tous les navi- ; gateurs, lors de leurs explo- fy vations dans les eaux de JOHN VANCOUVER environ Lstg 5,000. Puis Lstg 25. 4 son ami, James Sykes, des annuités de Lstg 25 a chacune de ses soeurs, Mary et Sarah et Lstg 50. a son frére Charles, vivant aux Etats-Unis. - Les explorations du, Ca- pitaine George Vancouver furent longtemps voilées, en Angleterre, par celles du Capitaine James Cook. Les explorateurs américains, eux, avec des géographes, des navigateurs, se rendi- ye \'Alaska. Plus tard, des géographes et les autorités britanniques - reconnurent qu'injustice a- vait été commise envers le Capitaine George Vancou- -ver, entre autres, Sir Percy Sykes. ‘Si le nom du Capitaine James Cook émerge de la grande histoire des explo- © rations du XVIIle siécle, apres lui, dans l’austére hiérarchie des hommes d’ac- tion, doucement émerge d'une obscurité non-méritée, une grande figure, celle de son lieutenant, ancien mous- se, George Vancouver. - Politique canadienne vis-a-vis les athlétes et organisations Sud-Africaines OTTAWA - Le gouverne- ment canadien vient d’éta- blir des critéres bien spéci- fiques quant a l’octroi de visas canadiens aux athlétes et membres d’organisations sportives d’Afrique du Sud. C’est ce qu’a annoncé le ministre d’Etat a la Santé et au Sport amateur, !’honora- ble Iona Campagnolo. Ces critéres ont été éta- blis a la suite de la décla- ration faite en décembre 1977 par le ministre des Affaires extérieures, M. Don Jamieson, 4 savoir que tout ressortissant — sud-africain désirant visiter le Canada devrait obtenir un visa. Cet- te politique a été appliquée depuis la mise en vigueur de la nouvelle Loi sur l’Immi- gration au Canada, le 10 avril 1978. Les critéres rendus pu- blics ne permettront pas d’accorder de visas aux ci- toyens d'Afrique du Sud désirant venir au Canada pour participer 4 des compé- titions ou réunions sporti- ves, en tant que représen- tants de fédérations sporti- ves nationales sud-africai- nes, aux représentants d’or- ganismes membres de ces fédérations, de méme qu’aux dirigeants sud-africains d’or- ganismes internationaux de sport. Ces restrictions _ respec- tent l’accord intervenu entre les chefs d’état du Common- wealth a Gleneagles, en E- cosse, en juin 1977. Cet accord stipulait que les gou- vernements du Common- wealth prendraient toute mesure susceptible de dé- courager les liens sportifs avec l’Afrique du Sud, a cause de la politique officiel- le d’apartheid de ce pays. Des politiques similaires a celle du Canada ont déja été adoptées par d’autres pays du Commonwealth, dont Australie. Les nouveaux critéres an- noncés aujourd’hui permet- tent de clarifier la politi- que antérieure du Canada quant aux échanges sportifs avec l'Afrique du Sud. Dans le cadre de cette politique, le gouvernement canadien refuse de subven- tionner ou de fournir tout genre d’aide aux équipes canadiennes se rendant en Afrique du Sud, de méme ~ qu’a tout événement ou con- grés sportif tenu au Canada et auxquels il est possible que des Sud-africains parti-' cipent. La politique cana- dienne vise 4 décourager tout contact sportif avec VAfrique du Sud. Le ministre croit que cette politique plagait les organis- mes directeurs de sport et de récréation dans une situa- tion difficile. L’annonce fai- te aujourd’hui répondra aux demandes de nombreux: Ca- nadiens oeuvrant dans le domaine du sport et dési- reux de voir le gouverne- ment assumer la’pleine res- ponsabilité de la politique sportive vis-a-vis de l’Afri- que du Sud *"" par Dieter BUHL traduit de l’allemand par Leon HURVITZ] (Suite ) La crise économique susci- te une amertume addition- nelle, parce qu’elle affecte les Canadiens d’une dureté particuliére. L’égalisation de la condition des provinces, telle qu'il y en a en RFA, n’existe au Canada que com- me possibilité théorique. Le gouvernement 4 Ottawa n’a, en général, ni le pouvoir, ni les moyens, ni probablement le courage de combler la lacune entre les provinces tiches et pauvres. En tout cas, c'est a lui qu’on impute la faute de ce que le ch6mage soit monté dans les provin- ces atlantiques au taux de 16%, tandis que les provin- ces de l'Ouest jouissent d’un emploi plein ou presque; que l'économie de !’Ouest croisse 30% plus vite que la moyen- ne canadienne; que l’ouvrier gagne en Colombie-Britanni- que ou en Alberta jusqu’a un tiers de plus que son homo- logue au Nouveau-Bruns- wick ou au Québec. “Ottawa ne nous com- prend pas!” — c’est la plainte de tout le pays. Les provin- ces pauvres de |’Est se lamentent de l’aide trop modeste que leur octroie le pouvoir central; les provin- ces riches de l'Ouest mur- murent qu’on les oblige a faire des contributions trop le jeu grandes a la caisse commu- ne. Le gouvernement se trouve plus ou moins impuis- sant entre les revendications de bien-étre originaires de l'Est et I’égoisme d’un Ouest dynamique.L’amertume pro- voquée par le gouvernement fédéral fait palir la colére a V'égard des obstinés Québé- cois, lesquels, si sfirs d’eux- mémes, font tant parler d’eux. L’hystérie a l’égard de la possible sécession de la pro- vince francophone a,.en tout cas, presque disparu. Depuis l'arrivée au pouvoir du Parti Québécois — événement bien surprenant —, beau- coup de réves québécois ont été détruits au contact de la réalité. Le Québec demeure une partie du Canada; en tant que tel, il doit toujours s’in- eliner, en ce qui concerne les questions de premiére im- portance, devant le verbe d'Ottawa. Puisque 1’écono- mie provinciale souffre sen- siblement sous le régime de nouveaux-venus __ inexpéri- mentés, le cabinet des “té- tes-d’oeuf”, tellement loué a son début (“le gouverne- ment le plus intelligent de tout le pays”, aux dires d’un fonctionnaire fédéral 4 Otta- wa) a perdu, sous M. René Lévesque, son premier mi- nistre, beaucoup de sa crédi- bilité. Toutefois, tandis que les électeurs abandonnent 1’i- dée, le souhait de l’indé- pendance de la part du PQ reste sans changement. “Ob- stination gallique” n’expli- que pas suffisamment cet élan. Les motifs des sépara- tistes sont — dans la capi- tale de Québec, par exemple — quasiment palpables. Nul- Je autre ville sur tout le continent nord-américain ne rayonne tant de charme individuel, tant de tradition vivante. Derriére les vieil- les murailles de la ville et dehors, dans les régions paysannes, se maintiennent une langue et une maniére de vivre qui ne se laissent pas conformer au modéle canadien. “Ce n'est pas une nostalgie qui nous motive — déclare sans ambages un député PQ — c’est une civili- ‘sation que nous défendons”, BATAILLE DEFENSIVE ET CONSTANTE. Les francophones se sont constamment trouvés en ba- taille défensive. Le pacte qu’ils conclurent avec les pionniers __ britanniques contre les arrogants révo- lutionnaires américains, et qui prépara le terrain pour la création du Canada, ne leur a pas apporté des avantages trop stables. ‘4 SUIVRE) 6 ye REET Se ake de pecirnane” e plai Toate ie famille CITE COOP CITE COOP: Un nouveau jeu de société pour 2 a 6 joueurs de 11 ans et plus. L’aventure passionnante de l'organisation mateérielle et sociale d'une cité ou chacun doit réaliser Ses propres objectifs tout en coopérant @ des projets communs. Un intérét sans cesse renouvelé par I'humeur schangeante du hasard, les choix a faire, les dé- cisions @ prendre, I'humour et !’originalité de chacun des participants. Un jeu divertissant, plein d‘imprévus et de surprises, qui met a |'épreuve le dynamisme des | appabs leur godt du risque, leur prévoyance, . ie, leur sens des affaires publiques et privées, leur capacité de coopération. . . L’au- 7 prudence, le hasard déjoue les libertés, le maire « politicaille » . .. Bref, CITE COOP est un jeu qui recrée mer- Vveilleusement.ie suspense, de la vie, ony.) 1 leur strat dace cétoie ja CITE COOP G1W 2A3 Créé par Jean-Paul eae: directeur du jour- nal Ensemble! le jeu CITE dans les magasins COOP et les. COOPRIX. On peut aussi se le procurer en remplissant le bon ci-dessous, qu'on poste a: : COOP est en vente 2788, boul. 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