Babe Maal WANA a AD La te ¥, 3 ips RSG eS Cn > a my — amet i AE Société Le Festival Francophone (suite de la p.1) Auparavant,onfaisait avecce que !’on avait, et a cette époque, cela restait trés amateur... puisonen est venu a des spectacles plus profes- sionnels. Toutefois, je pense que le Centreest, et doit rester la plate-forme des talents ama- teurs locaux. C’est notre réle de mettre Diamantose sur les planches...c’est notre rdéle d’aider la famille Aylestock, seulement, onlefait a diffé- rents niveaux... Il y a les spectacles amateurs que |’on fait au Centre, ou l'on prend moins de risques financiers et puis, ily aaussiles groupes semi-professionnels et enfin lesartistes un peu plus étoffés comme Claude Gauthier- que Von a produit en novembre dernier. C.T.: Etes-vous satisfaite du Centre Culturel aujourd’hui? MmeJ.B.:Jenesuisjamais satisfaite! Il est vrai que le Centre fonctionne bien, mais j'aimerais qu'il fonctionne encoremieux...jepense que le jour ou je me contenterai du bien, alors, ma place ne sera plus ici... en fait, il faut toujours avancer. Lacommunautén’est pas unie...ona un lien commun, la langue frangaise, mais on vient d’endroits différents ; il y ades Libanais, des Haitiens, des Québécois, des gens des ~ Prairies quine se considérent pascommedesquébécois... nos affinités culturelles sont done différentes. Maisjepersistea penser que Von peut se regrouper autour decertaines activités. Un bon spectacle, de quelque origine quel’on soit, fera toujours lunanimité; dans un autre genre, lecafé-croissantest une bonne activité sociale qui attire beaucoup depersonnes. C.T.:Comment se fait-il que le café-croissant attire tant de monde? Mme J.B. : Je crois qu'il répond a un besoin... C’est peut-€tre parce que !’on n’est pas obligé d’avoir sa carte de membre quelesgensviennent au café-croissant; vous savez, la francophonie 4 la carte, j'ai horreur de ¢a... Si les gens viennent au café-croissant, ce n'est pas parce qu’ils ont une carte, mais parce qu’ilsen ont envie. “Il faut montrer ce qu’est la culture francophone” “Pour prouver notre existence’ C.T.: Le Centre Culturel Colombien a pris de l’impor- tance, alors est-ce qu'il n’est pas un peu gros? Mme J.B.: Qui, trés gros! Aujourd’hui, je fais beaucoup de travail administratif alors que j’'avais été embauchée comme directeur artistique... maisilfautfairedes sacrifices! C.T.: Combien de personnes travaillent au centre? MmeJ.B.: Actuellement, 5 personnes travaillent au Centre atemps plein et 2a temps partiel. Au début, chacun de nous touchait a tout... Aujourd’hui, on est obligé de travailler par dépar- tement...c’est la conséquence des choses! Lesuccésducentre est diau travaild’unebonneéquipe — C’est, peut-étre, la clef du succés ! Les gens qui travail- lent ici, croient Ace qu'ils font! C.T.: le Centre . culturel répond-il aux attentes du public? Mme J.B.: Satisfaire tout le monden’estpaschose facile! Il faudrait faire le tour de la francophonie pour savoir ce que les gens veulent, mais je me demande si les gars savent ce qu’ils veulent ! Dans notrecommunauté,ilyade gros problémes dis a nos origines ethniques! C.T.: Parlons maintenant du festival francophone. Pour- quoi un tel festival ici en Colombiebritannique, le2é, je crois? : Mme J.B. C’est la deuxiéme année. Je crois qu’un festival est nécessaire de temps en temps, pour prouver que les LeCentredoitrester la plate-forme destalents amateurs francophones sont la en Colombie britannique. Pour notre image, il faut montrer ce qu’est la culture francophone. Dire: Voila, c'est Pauline Julien, c’est Les Blés d’Or, c’est Michel Trem- blay...c’est un mélange de choses modernes. LeCentrea pris cette année une autre direction dans le domaine du spectacle en soulignant que la culture francophone ce n’est pas seulement et strictement des choses francophones! Quand on va voir un spectacle, qu’il soit anglais, espagnol ou autre...cequiest bon,c’est d’en discuter et c’est a ce niveau que les francophones devraientréagir.Cela permet de créer des courants comme par exemple, le spectacle de Walter Zuber Amstrong. C.T.: Un tel festival qui dure touteunesemaine, n’est-ce pas une manifestation cultu- relle trop importante pour le centre? Mme J.B. : Non seulement c’estimportant maisc’est trés risqué!... parce quela subven- tion du Secrétariat d’Etat est trés petite. Celacofite cher en cachets, publicitéet voyages.. C.T.: Combien céute-t-il? MmeJ.B.:Oncompteau total, sans les recettes, sur une dépense de plus de 20 000 dollars, mais j’espére qu'il ne nouscofiterapasplusde 14000 dollars. C.T.: Cela représente com- bien parrapport au budget du centre culturel? MmeJ.B.:Celareprésente environ un diziéme du budget du Centre (Le budget: envi- ron 150 000 dollars). C.T.: Etes-vous assistés pour mettresurpiedce festival? Mme J.B.:Cetteannéeona une aide du gouvernement du Québec, du ministére inter- gouvernemental du Québec, qui nous paie le salaire du coordonnateur du festival, — Jean-Raymond Chiles: L’an dernier, nous avions fait cela nous-mémes, mais cela de- mande trop de travail en plus dece quel’on fait quotidienne- ment au Centre. C.T.: Comment réagit la population? Mme J.B.:: Pour le ler festival, nousavons eu un bon accueil, les gens disaient: “Enfin!lesfrancophones mon- trent ce qu’ils sont!’ Mais, j aimerais bien qu'il ne soit plus nécessaire de faire un festival pour prouver que !’on est la! Il faudrait que toute Vannée ce soit le festival, que les gens puissent dire quand ilsle veulent: “Voila, ce soir je vais voir une piéce de théatre enfrancais,ouunfilmouun concert!”. I] faudrait qu’ily ait assezdespectaclesen francais du ler janvier au31 décembre pour que ]’on n’ait plus besoin de forcer cette image du festival francophone. J’espére que ce jour viendra! C.T.: Les vedettes francopho- nes du spectacle n’hésitent- ellespasun peu avant de venir se produireicien Colombie britannique? Mme J.B.: Michel ‘Tremblay adore venirici, Pauline Julien aussi;elle est actuellementen tournée en France et lorsqu’ elle reviendra, elle présente- ra en grande premiére son svectacle,ici,a Vancouver. C’est vrai que certains chanteurs ne veulent pas venir, comme Gilles Vignault quiavait recu , ily adix ans, de la part de la presse anglopho- ne, une mauvaise critique; remarquez,ilya10ans,c’était — un tout autre contexte. C.T.: Ne craignez-vous pas, comme on dit, de “faire un bide”? MmeJ.B.:Achaque spectacle que l’on donne, c’est un pari... les vedettes sont nerveuses, mais les organisateurs aussi! On prend des risques pour mettre sur pied un spectacle francophone en C.b! Mais ces risques, ilfautles prendre, pour que les francophones et toute la population voient ce qu’est notre culture. yh ey Ot i a im visité votre quartier. Au cours de la période du lundi 17 mars au lundi 30 juin 1980 compris, une tournée des logements sera effectuée dans toute la Ville de Vancouver. Les recenseurs se rendront a chaque domicile UNE FOIS SEULEMENT et prendront les noms des électeurs admissibles. Si le résident est absent, une carte réponse “rose” sera laissée et devra étre remplie ‘et envoyée a The City of Vancouver Voters'list, 2512 Yukon St., Vancouver,B.C. VOUS ETES PRIES DE REMPLIR ET D'ENVOYER VOTRE CARTE SANS TARDER. II n’est pas nécessaire de |’affranchir. = Si vous doutez qu’un recenseur vous ait rendu visite, ou si vous pensez ne pas avoir recu la carte “rose”, vous étes priés de téléphoner au bureau de la liste des électeurs, (873-7680 ou 7681,7682,7683,7684) pour demander si les recenseurs ont Les personnes absentes durant le recensement peuvent s”inscrire, en personne, au bureau de la liste des électeurs, 2512 rue Yukon, Vancouver,c.b., jusqu’au jeudi 21 aot 1980 compris, durant les heures de bureau : (8h30-17h30). Vous étes priés de vous inscrire dés que possible. Les qualifications des électeurs sont les suivantes : ELECTEURS RESIDENTS 1. Doivent étre résidents de la Ville de Vancouver, CONTINUELLEMENT, du ler janvier au 15 juin 1980 inclus. ET 2. Doivent étre citoyens canadiens ou autres sujets britanniques, étre agés de 19 ans ou plus LE JOUR DES ELECTIONS (Mercredi 19 novembre 1980). ELECTEURS PROPRIETAIRES 2 1. Doivent étre inscrits a la date du 31 juillet 1980 comme propriétaire foncier dans la Ville de Vancouver. é ET 2. Doivent &tre citoyens canadiens ou autres sujets britanniques, étre agés de 19 ans ou plus LE JOUR DES ELECTIONS (Mercredi 19 novembre 1980). : Votre totale coopération permettra au bureau de la liste des électeurs d’établir une liste aussi exacte que possible. HOTEL DE VILLE, VANCOUVER, C.B. 15 mars 1980 R. Henry, CITY CLERK VILLE DE VANCOUVER REGISTRE DES ELECTEURS ETABLISSEMENT DE LA LISTE DES ELECTEURS 6 REN RRR 0 SRR EP TA eg Oe Ra wheat