La famille Dupré sur son char; Colombiens, et fiers de l’étre... ne Les voix de la sagesse? Il s'agit de la chorale du Club de l’Age d’Or. FRANCOFETE 78 {Photos Yann GEOFFROY] } ; H Et pour faire danser tout ce beau monde, M. Jean-Baptiste Dicaire. Un tour a droite, un tour 4 gauche... Julos Beaucarne. Tous ceux qui ont assisté a son spectacle en sont sortis heureux! Ce spectacle de Radio-Canada qui présentait aussi la folkloriste Rika Ruebsaat, en premiére partie, mettait un terme aux activités de la Francoféte '78. Le Soleil de Colombie, Vendredi 7 Juillet 1978’ 9 De vieilles voitures rutilantes et en parfait état de marche. Pensez aux petits Pas besoin d’ennemis! On en arrive a se demander si le gouvernement (le vétre, le mien, autrement dit le gou- vernement fédéral) n’a pas juré sa fin. . . le bruit court qu’Ot- tawa vient de créer un mini- stere de l’obstruction des pro- grammes utiles! Nos omniprésents et omni- potents bureaucrates viennent de prendre pour victime le Pro- gramme interne des petites entreprises (PIPE) que le Se- crétariat responsable des peti- tes entreprises a lancé et que les ministéres qui ont modifié le programme initial semblent avoir juré de mettre en piéces. Le PIPE devait étre un mo- yen de remédier au chOmage qui sévit chez les nouveaux di- plomés des colléges et univer- sités, car le Secrétariat s*était rendu compte que |’embau- chage d’un nombre accru de nouveaux dipl6mes dans la petite entreprise contribuerait a faire baisser le chOmage. La petite entreprise hesite toute- fois a embaucher les nouveaux dipl6més (ils ne possédent pas toutes les compétences néces- saires pour la vie active et ils exigent des salaires élevés), mais le PIPE compenserait ces frais par une géneéreuse sub- vention. L’idée initiale était bonne, mais le projet définitif com- portait plusieurs détails mal- heureux: - Ottawa ne garantit pas les subventions au-dela de mars 1979: nombre d’employeurs risquent donc d’étre éliminés du programme avant d’avoir touché la totalité des subven- tions leur revenant. Pour Ot- tawa, c'est un détail, mais les employeurs s’en inquiétent. - Les employeurs doivent sou- mettre les demandes d’em- bauche a l’étude des centres régionaux de l'industrie et du coramerce, mais combien d’entre eux sont préts a at- tendre l’approbation défini- tive avant d’embaucher? - Le financement est limite. Si, malgré les singularités im- posées par le gouvernement, le programme remporte un grand succés, il faudra limi- ter le montant de |’ aide. En attendant, le program- me est bloqué jusqu’en juin (les provinces s’étant Opposees a intervention du gouverne- ment fédéral dans un domaine qui leur est exclusif, a savoir l'éducation). D’ici que les ren- seignements parviennent aux employeurs, nombre de com- pagnies auront fermé pour les congés d’été, si bien que le pro- gramme ne pourra vraiment commencer qu’en septembre. Or, a ce moment-la, les di- plémés auront quitté les étu- des et il faudra attendre le prin- temps suivant pour qu'un nou- veau groupe d’étudiants of- frent leurs services, donnant ainsi droit a l'aide au titre du PIPE. Et-les fonds du gouver- nement fédéral risqueront d’étre coupes. On pourrait citer d’autres détails aussi navrants, mais il est inutile d’insister. Devant ce dernier exemple d’aide du gou- vernement, la petite entreprise se dit qu’avec de tels amis, pas besoin d’ennemis! Dans l'intervalle, le gou- vernement ne semble nulle- ment se préoccuper de remé- dier au point faible: l’école ne prépare pas les jeunes a la vie active. Pourtant, si elle rem- plissait son devoir, le Canada n’aurait pas a établir de pro- grammes, parfaits ou non, comme le PIPE. Pensez aux petits” est un message adresse sous forme d éditorial par ia Federation canadienne de Ventreprise independante