Le VSO est-il un orchestre capable de tout? La question est a poser en vue des deux derniéres soirées 4 l’Orphéum. Tout semble possible a ces artistes, complices de chefs et de solistes prestigieux. La derniére soirée «Chefs d’oeuvres» a di surprendre plus — d’un spectateur. La premiére oeuvre au programme, le Concerto contemporain pour percussions et orchestre, d'Allan Bell de Calgary, était harmonique, original; on pense Acertaines opérettes, a Stravinski. Le soliste John Rudolph, chef percussionniste du VSO, s’est amusé prodigieusement - toute la Rita Coolidae a Vancouver percussion classique et-d’autres bien étranges y passait. Ligne mélodique nette charme vite et toujours... Si le deuxiéme mouvement manquait de cohérence, qu’Euterpe, déesse de la musique, inspire aussi bien d’autres jeunes compositeurs canadiens! Encore une fois, je me demande quelle étrange logique gouverne les choix des oeuvres aux soirées VSO? Je donnerai de ma poche cing sous a qui m’expliquera la relation, s*il y en aune, entre ce joli Concerto No 3 de Prokofiev et la ravissante for pedis Placg Spécialités : Couscous royal, Tajines Beafood 10V er? groupes a 50 - déjeuner ou soirée Symphonie No 3 de Schuman. Trois jours plus tard, la _ soirée «populaire» mettait en scéne les mémes musiciens - reconvertis en «Big Band» années 50 New Yorkais, sans effort, et en jazzmen formidables! Maitre Clyde Mitchell en est un aussi. L'ensemble de jazz était formidable, chaud, et nuancé. Les cuivres épousaient les rythmes de 1|’époque. Rita Coolidge, chanteuse américaine renommée, n’enrevenait pas. On l’a adorée, et avec raison. C’est une belle voix, une vraie alto qu’elle maitrise a merveille, qui obéit aux moindres volontés d’ une intelligente musicalité. Les blues sont vifs, émotifs, chantés, par cette voix profonde, dramatique, chaude, veloutée, dans la grande tradition américaine du blues. On a aimé «Fevem, «The Man I Love», «Am Rita Coolidge. I Blue» était un bijou du bas de son registre qu’elle manie si bien, en vrai alto lyrique, en vraie tragédienne. Hélas, Mme Coolidge chante aussi des romances : des 6 - Le Sotelt, venDREDI 18 NovemBRE 1994 A fs ef Spectacles Au VSO, on chante les blues! Notre orchestre régional ne cesse d’étonnerles mélomanes. Trols jours aprés une soirée classique, voici une solrée blues. La célébre Rita Coolidge est venue 4 l’Orphéum chanter avec le Blg Band VSO. chansons d’amour siropeuses, banales et idiotes. Ou elle se laisse tenter par le haut, bien moins certain, de son registre - ga ne marche pas toujours... Mais il y avait assez de blues, de «Torch- - songs) y compris une chanson écrite par elle pour son. pére amérindien, pour faire plaisir a un vieil amateur de jazz et sa _ compagne pianiste. On , pense a Eartha Kitt a son mieux, a Billy Holiday, mais avec leur sauvagerie en moins. Mais Rita Coolidge, votre voix, si chaude, , profonde, émouvante... Nigel Barbour Le VSO répéte le ler décembre & 20h a l’Orphéum. Renseignements et abonnements 4 la série Pops qui vous permettra d’entendre Ray Charles au printemps, 876- 3434. ea Réservez maintenant pour vos fétes de Noél ‘) CERTIFICAT CADEAU- TRAITEUR- AEMPORTER (604) 734-0311 1629 YewStreet, Kitsilano Beach, Vancouver | Le Centre de Musique Canadienne célébre son 35ieme anniversaire La chorale féminine Elektra, lauréate de nombreux prix, et I'Ensemble de Vancouver New Music interpréteront une mosaique-de piécettes musicales. is Emission diffusée a la radio anglaise de Radio Canada Vancouver Playhouse G dimanche a novembre ) SOCAN a 20 heure 200 uh eo 874-6200 BILLETS au bis eli Calendrier théatral de Sara Leha Il y a beaucoup de petits théatres qui ont ouverts leurs portes depuis peu et qui présentent une variété de spectacles. Parmi ceux-ci, il y ale Starlight sur la rue Denman. C’ était un cinéma de répertoire transformé maintenant en théatre de variétés. Il n’attire pas seulement le public du West End puisqu'il présente des comédies légéres qui conviénnent a un large public. Les spectacles tiennent]’ affiche longtemps et les billets se vendent entre 20$ et 45$ pour une soirée de rire. Forever Plaid est maintenant a |’ affiche au Starlight. C’est une comédie musicale écrite et mise en scéne par Stuart Ross. Onnous remémore cette époque de retour a la terre des années ‘ cinquante. On nous raconte les mésaventures de deux couples qui laissent tout pour vivre dans la nature. Du jeudi au samedi 4 19h et le samedi et dimanche en matinée a 14h. Au 935 Denman. Billets : 280-3311. Parmi ces nouveaux théatres, on compte le Gastown Theatre, le Studio J et le Pacific Theatre. On y prend des risques, fait des expériences. Il s’ agit souvent de jeunes acteurs professionnels a la recherche d’un style, qui aiment le théatre et veulent se faire connaitre. Au Gastown Theatre, on présente, Strange Encounters, une piéce créée par un collectif, David Howard, Léonard Melfi, Ara Watson et Don Nigro. Jusqu’au 26 novembre au 36 rue Powell. Billets et informations : 280-2801. _ ' Au Studio J, la troupe Mandraque fait une expérience publique The Land, The Animals. Ils explorent l’aspect plus spirituel et intérieur des gens vivant a notre époque, dans une société régie par la science et la technologie. Jusqu’au 3 décembre au 152 rue Hasting ouest. Billets et informations : 689-5655. Au Pacific Theatre, vous trouverez des performances sur des extraits de textes de Aldyth Morris et de John Olive : Damien, Voice of the Prairie, jusqu’au 3 décembre. Billets et informations : 280-2801 sur 12° et Hemlock. Allons faire un tour sur la scéne des grands théatres. Au Arts Club, oncompte un publicassidu qui va voir des spectacles de divers styles. Dans la salle du Arts Club Revue, on : présente une comédie musicale qui fait un succés depuis une douzained’ années : Ain 'tMisbehavin. Cela vaut le déplacement pour apprécier les voix de Lovie Elli, Lovena Fox, Sibel Thrasher, Marcus Moseley et Denis Simpson. Jusqu’au3 décembre. Sur la scéne du Arts Club Theatre, on présente une collaboration avec le théatre Touchstone, Zhe Visit de 1’auteur Fredric Durrenmatt qui traite de justice et de vengeance. Un seul regard sur la distribution donne envie d’aller voir ce spectacle, avec Nicola Cavendish, Tom McBeath et mis en scéne par Roy Surette. Jusqu’au 23 novembre. Billets et informations : 687-1644. Et pour terminer cet agenda, allez voir au Firehall Arts Centre la production The Stone Angel de James Nichol et adapté par Margaret Laurence. C’est un conte qui se.situe entre le drame et la comédie sur la vie de Hagar Shipley qui vivait dans les Prairies durant les années 1800 et mis en scéne par Donna Spencer. Au 280 Cordova. Billets et informations : 689-0926. Sara Léha