6, Le Soleil. de Colombie, 10 Septembre 1976 Guadeloupe: éruption du volcan de la Soufriere M. Olivier Stirn, Minis- tre des Départements et Territoires d’Outre. Mer, s’est envolé pour ta Gua- deloupe afin d’examiner personnellement la situa- tion de l’fle, en danger d’explosion. Depuis quelques temps, la Soufriére, le volcande l’f- © le, a manifesté beaucoup d’activité. Des secousses d@une amplitude exception- nelle ont été ressenties jusqu’a Pointe-4- Pitre, ville distance de 25km. Ces secousses ont été accom- pagnées d’uneexplosion au sommet du volcan, qui fut entendue 4 15 km. 4 laron- de. Devant l’aggravation de la situation, M. Aurousseau, - preéfet dela région, a décidé l’évacuation de la vilie de Basse-Terre (16.900h:), préfecture du département. Les experts prévoiént que l’éruption va se prolionger pendant plusieurs ours, mais n’envisagent pas, pour l’instant, une détério- ration -brutale, c’est-&- dire l’explosion de I’fle. Une alerte avait déj& eu lieu le 8 juillet, lorsque la Soufriére a vu son activité croitre brusquement. Puis récemment, le volcana é- mis en abondance des cen- dres et des poussiéres sili- cieuses, et les secousses sismiques sont devenues plus fortes et plus nom- breuses. Dans un premier temps, le préfet de région décidait d’appeler en con- Sultation le professeur Brousse, de 1’Institut Pas- risien de physique du glo- be et le docteur Tomblin de Trinidad. Il ordonnait l’évacuation de la com - mune de St-Claude, qui est ReCelys par Yannie France MENCIER Songeons-nous encore . 4 ramasser ces fruits déli- cieux en forme de coeur, les chataignes. Dans les provinces d’Europe, elles Ont pourtant été l’un des grands mets de tradition. Une nourriture d’autom- ne, au moment od le jardin s’endort sous le gi- vre. Il est vrai que les chataignes du commerce n’ont pas souvent une ap- parence séduisante; des- séchées par le transport, elles semblent peu appé- tissantes. Dans _ les ter- roirs, la coutume était d’entasser dans un vieux saloir, ou encore dans un baril, une couche de ché- taignes, une couche de sable: ainsi, les fruits se maintiennent frais tout un hiver; la recette reste va- lable. ” Ils sortiront de leur ca- chette vers Noél, pour les chataignes cuites sous la cendre. Cette recette exige la présence d’un atre aans lequel un bon feu aura bra- lé toute la journée. Nous choisirons de belles ch4- taignes. bien rondes, bien. soire...Le sirop sera pré-... - les croquer, tout en ae A Pointe-a-Pitre, 1*éruption du volcan de 1a Soufriére a forcé l’évacuation de 72.000 personnes. située sur les flancs de la Soufriére, en direction du Sud- Ouest. L’évacuation s’est faite dans le calme. Cependant, la situation, loin de s’améliorer, deve- nait plus inquiétante, elle village cdtier de Baillif, situé 4 l?Ouest de St- Claude et au Nord de laville de Basse-Terre, était soumis pendant 4h. A une pluie de cendres. Sonévacuation était décidéc, ainsi que celle d’un certain nombre d’habitants de Basse-Ter- LES re, gées ou demeurant dans dss habitations isolées. Plus tard dans la soirée, aprés que les experts ap- pelés en consultation eu- rent confirmé 1’opinion des scientistes locaux, a savoir que l’éruption ac- tuelie se proiongerait plu- sieurs jours, le préfet é- tendait l’évacuation 4 l’en- semble de la population de Basse-Terre, Ne reste- ront en-ville que les per- sonnes’ indispensahbles au ‘CHATAIGNES en chair, . dont on fendra soigneusement la peau a- vec un petit couteau. On disposera ensuite les fruits sous de petites cen- dres trés chaudes. En fa- mille ou entre amis, l’a- musement consiste 4 en surveiller la cuisson et a ba- vardant autour du feu, 4 la maniére paysanne. Un petit vin blanc sec anime- ra la féte en rafrafchis- sant et exaltant la saveur Ssucrée et terrienne du fruit. D’autres desserts, plus raffinés, peuvent étre pré- parés avec les chataignes, tels que la confiture par exemple. Avant de les je- ter dans l’eau bouillante, nous fendrons la peau des fruits pour arracher les deux peaux qui les enve- loppent. Ainsi’ libérées, cuire les chataignes avec un baton de vanille dans de l’eau jusqu’a ce qu’elles s’écrasent. Afin d’obtenir une purée -bien lisse, on passera les fruits A travers une pas- paré de la fagon suivante? pour chaque livre de purée, on passera trois quarts de livre de sucre, en y ajou- tant quelques gousses_ de vanille et’ un demi-verre d’eau, par livre de sucre. Lorsque le sirop com- mence 4 bouillir, on y in- corpore doucement la pu- rée, sans cesser de tour- ner, pour atteindre un mé- lange relativement épais. La pate acquiert peu 4 peu une savoureuse teinte marron foncé. On conservera cette con- fiture de chataigne, com- me les autres confitures, en pots, a l’ombre et dans un local frais. - malaces, personnes 4- En pleine forme, l'on fait tout, tout... beaucoup mieux. G .... PARTIC PAation sj. fonctionnement des servi- ces publics. Ila éte pré- cisé que la population a- vait le temps de prendre les dispositions nécessai- res et des centres d’ac- cueil ont été ouverts: 4 Bouillante et 2 Baie-Ma- hault. Vile a été suspendu. D’autre part, les moyens d’étude - du volcan ont été renforcés. On amis en place un systém=s de repe- rage par faisceaux laser des dé- Le tour cycliste de - Vutilisation de formations externes du volcan. Ces mesures, Con- juguées avec des analyses chimiques et pétrographi- ques des matiéres reje- tées par le voican, doivent permettre de détucter ra- pidement une montée de magma dans le volcan. La Soufriére est, en effet, un volcan de type cxplosif, comme l’est .la Montagne Pelée a la Martinique et la sortie du magma _ peut étre accompagnée de phé- noméenes. trés violents.- ai Mi 4\\ ali[(ZL A N iW ANIA DE L’ORGUEIL Les gens orgueilleuxsont, en général, trés sympathi- ques etd’une fréquentation agréable. Persuadés de leur supériorité, ils n’es- saient pas de vous la prouver. Ils ne recher- chent pas les honneurs et n’affichent pas leurs ti- tres. Cesont donc des gens éminemment sociaux et qui ont, la plupart du temps, des positions inté- - ressantes. La vanité, voici le péché capital dont parle la Bi- ble et le Deuterronomme. Le vaniteux 4 uncomplexe d’infériorité qui l’oblige 4 vouloir paraftre supérieur et A épater; c’est un fleau _ social. Toutes ses phrases commencent par ‘‘Moi, Je’’. len-sait plus que — vous, en raconte plus que vous et si vous avez un mouton 4 3 pattes, il assure qu’il est le seul a en con- naitre un quien a 4. Fuy- €z comme la peste cet as- soiffé d’honneurs et de titres. Il existe, entre ces deux catégories, quelques gens dont on dit trop de mal et qui sont les snobs. Pour- tant, le snobisme n’est - qu’un état de transition instable, composé de beaucoup de timidité, d’un peu d’orgueil et de vanité. Si l’orgueil réussit 4 do- miner, alors tout sera pour le m'eux. Si j’osais, je dirais que Vorgueil est signe d’in- telligence, mais ma timi-; dité me Vinterdit. = 9 oJ Sa a 2