7 cal is - duire environ 4 500 lois. __Au_début de -entre 25 et 50 millions de LE 4 é wen SOLE poe il) Loe Sere ® wF oe Le“ a iL ‘Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 VOL17No4 | VENDREDI 18 MAI 1984 Le seul journal de langue frangaise de la Colombie britannique 30 cents Manitoba Risque — Le métier d’une francophone Le Fédéral sans concession Par Jean-Francois Fournel Le gouvernement fédéral, a demandé a la Cour supré- me du Canada de donner deux ans au gouvernement manitobain pour traduire 4500 lois provinciales en frangais. Le gouvernement fédéral a saisi en février dernier la Cour supréme du Canada pour qu'elle détermine si toutes les lois non traduites.en fran- cais depuis 1890 sont ou non valides devant la Constitution. (Les juges devraient se pro- noncer sur la question le 11 juin). C’est donc en tant que partie concernée que le minis- tre de la Justice Mark. Mac- Guigan, a envoyé aux juges un dossier leur demandant de laisser deux ans au gouver- nement manitobain pour tra- lannée, un, gouvernement Manitoba et la Société franco- manitobaine prévoyait que la province ne devrait traduire que 450 lois (les plus impor- tantes) sur une période de dix ans. En échange, le gouver- nement s’engageait a déve- lopper le nombre des ser- vices provinciaux bilingues. Ce plan, appelé Plan Pawley, avait été refusé au __ par- lement par le Parti conser- vateur manitobain. Interrogé sur la ‘possibi- lité d’un coup dur porté au Manitoba par la traduction de ces 4500 lois en deux ans, Mark MacGrigan a répondu : «Dans un accord négocié on peut prendre en compte ce genre de choses, mais quand vous défendez des droits devant la loi, il faut pren-. dre une ligne plus dure». Evidemment, cette analyse n’est pas partagée par les autorités manitobaines. Selon le procureur général du Manitoba, Roland Penner, la traduction de ces 4 500 lois en deux ans «pourrait coidter dollars et poserait un énor- me probleme a la province. Gary Filmon, le chef. de opposition conservatrice qui avait refusé le Plan Pawley, estime quant 4 lui que «la cour supréme ne va pas ordonner l'impossible». «Le délai proposé par le gouvernement fédéral est un non sens», a-t-il ajouté. Tous les problémes actuels Suite en derniére page L’assemblée _ générale 'du C.c.c. reportée L’assemblée générale du Centre culturel colombien qui devait se tenir le 14 mai, a été reportée au 22 mai car le quorum n’a pas été atteint. Voir lettre page 4. ; \ Par Annie Granger «Une des mamans a un fils en premiére année a Laurier, sa petite fille devait entrer 4 la rentrée prochaine au jardin d’enfants dans cette méme école. Comme il n’y en aura pas elle devra mettre ce deuxiéme enfant dans une école plus loin. Elle attend un bébé pour bientét; elle ne sait pas si elle ne va pas supprimer carrement le programme d'immersion pour sa fille. Les parents sont en train de se demander si la Commission scolaire ne veut pas petit- a-petit décourager les parents francais. Ma fille est au jardin d’enfants a Laurier, elle y sera encore a la rentrée_pro- chaine mais apres elle ira dans une autre école et ensuite pour sa quatriéme année se | et leur enlever tout espoir - pour l’immersion précoce en L’annexe Laurier située au centre —» sud de la ville de Vancouver n’aura plus, 4 la rentrée prochaine, de jardin d’enfants en immersion francaise. Dans un an ce sera au tour de la premiére année et dans deux ans le programme d’immersion sera rayé de cette école. Devant ce mouvement décidé par le Conseil de la commission scolaire de Vancouver, de nombreux parents craignent de voir le cas se renouveler dans d'autres écoles. sera l’Ecole bilingue; c’est ce que je ne veux pas, la trim- baller d’école en école», m’a dit une maman qui habite dans le secteur. Cambie, 59éme avenue. Les parents qui avaient ins- crit leurs enfants au jardin d’enfants de l’annexe Laurier doivent choisir pour la rentrée une autre école. Au _ tout début, le Comité sur ]’€duca- tion de la Commission scolaire avait pensé a deux endroits: Douglas et Hastings, deux écoles dans un tout autre quartier et a l’est de la ville. Impensable!. Le choix s'est . . porté sur l’école Van. Horne un peu plus au nord de Laurier. «Mais qui nous pro- met qu’on ne fermera pas 1a aussi des classes», a souligné une maman. Tout est assez dans le Le programme d’immersion en voie d’étre supprimé a l’ Annexe Laurier brouillard; et les parents reprochent 4 la Commission scolaire de ne pas les avoir tenus au courant plus t6t. «On nous a bien invité un dundi soir, le 7mai, pour venir écouter des questions se rap- portant au programme d’im- mersion. C’est le soir méme, alors quil y avait peu de monde que monsieur Stewart Martin, assistant du surinten- dant des programmes nous a confirmé les -bruits qui cir- culaient depuis une semaine : l’annexe n’aurait plus de jar- dins d’enfants..Comme si les autorités scolaires ne vou- laient pas nous voir arriver, nous le Canadian Parents for French, en nombre». C’est le mercredi suivant que M. Oldenhoff, a rencontré. les parents pour prendre en note leurs noms, adresses et le choix-de |’école. : _ Crest le lundi 30 avril, que le Comité III sur l'éducation prenait sa décision :on y annonce ce soir-la que sur les 396 inscriptions pour les jar- dins d’enfants en immersion Suite en derniére page Par Jean-Francois Fournel Monsieur Ross doit étre content. Il va enfin pouvoir récupérer son bureau envahi _toute cette année par la Maison d'accueil de North ’ Vancouver, dont sa femme, Lise Halle-Ross, est la pré-~ sidente. Depuis le 9 mai, North Vancouver a son pro- pre local, situé dans |’Ecole North Star qui abrite aussi Trotin, trotinette, la préma- ternelle francophone affiliée a l'association. Trotin trotinette et la Maison d'accueil vont étre voisines 4 un mur prés et ce n’est pas un hasard si ce mur est. percé d’une porte. Plus qu'un local ouvert de temps a autres, les membres de I'asso- ciation entendent constituer une sorte de mini-centre com- munautaire ov toute la vie en francais de la Rive nord, convives, artistes, enfants ... pourraient se retrouver. «Nous voudrions, que la Maison “soit ouverte en _per- manence, explique Pierre Poirier, vice-président, aux 2 500 francophones de la Rive nord». «Nous voulons interve- nir dans tous les domaines, renchérit la présidente Lise Halle-Ross, social, éducatif... sans nous limiter ay culturel, méme si nous aimerions bien social, tre», . Coté North monter une piéce de. théa- - La Maison d'accueil de North Vancouver a été inaugurée officiellement mercredi 9 mai. Créée il y a un an, elle a depuis : un nom, des membres, des problémes et un porte- monnaie vide. Désormais, elle a aussi quatre murs, situés juste a cété du local de la prématernelle qui lui est affiliée. Vancouver a déja quelques projets comme, par exemple, organiser avec le Centre cul- turel franco-colombien et la Paroisse Saint-Sacrement des festivités pour la Saint-Jean Baptiste. De facon plus ori- ginale, l'association youdrait ouvrir son local tout :]’été aux enfants francophones qui seraient «pilotés» par un étu- diant (projet fédéral Canada au travail). Ce ne sont pas les idées qui manquent : les tétes sont plei- nes mais la caisse est vide. Le . Secrétariat d’Etat a dans un premier temps donné 7 000 dollars pour l’ouverture et le démarrage de la prématernel- le, mais pas un sou a la Maison d’accueil. En effet, il estime que la desserte de North Vancouver rentre dans les attributions du Centre culturel colombien. Cette analyse a d’ailleurs entrai- né un contentieux entre la Maison d'accueil et le Centre culturel qui s’est aujour- dhui résorbé : prés de la ‘moitié des livres disponibles a la Maison d’accueil ont été donnés par le Centre cultu- rel. Ces fameux 7 000 dollars ne sont pas recouvelables et la Maison @accueil devra comp- ter sur elle-méme dans I’ave- nir. Sur elle-méme et aussi’sur La Maison d’accueil de North Vancouver inaugurée — la Fédération des _ franco- colombiens. Pendant des mois, North Vancouver et la F.F.C. ont été a couteaux tirés, North Vancouver repro- chant a la Fédération ses 669 000 dollars annuels alors u’elle-méme ne pouvait join- © re les deux bouts. Cette situation a méme tourné a l’absurde quand la Maison d’accueil, 4 travers un des membres du comité exécutif, a refusé l'aide financiére (mé- me modeste) que lui offrait la Fédération. Tout semble maintenant rentré dans |’or- dre si l’on en croit la motion de soutien a la Maison d'accueil votée par |’Assem- blée générale de la F.F.C. il y a deux semaines. Les contentieux résorbés, North Vancouver entend se mettre au travail, sans plus perdre de temps dans les chi- canes. Ils ont du pain sur la planche : ainsi il est ques- tion d’ouvrir une section immersion a la prématernelle (comme au Liévre et la Tor- tue), ce qui suppose un tra- vail considérable. Mais, North Vancouver s'est attiré dans ses ennuis beaucoup de sympa- thie de la part de la commu- nauté. Ainsi beaucoup de par- ticipants a l’inauguration du mercredi 9 mai ne sont pas arrivés les mains vides. Ils avaient amené des cadeaux avec eux. C’est un début modeste, mais c’est tout de méme un bon début. = Par Annie Granger - Je me suis installée confortablement les orteils en éventail. Pour une fois jai regardé mes _pieds d'une facon différente. Ils devaient me faire décou- vrir ce qui n’allait pas chez moi. Je les ai donc laissés entre les mains d’Yvette Eastman, réflexologue. La réflexologie est —‘1'étu- de des réflexes. Crest en 1908 qu'un oto-rhino- laryngologiste découvre que ses patientes qui se tordent les mains de ner- vosité s’anesthésient natu- rellement. De la il méne son enquéte un peu plus profondémentet divise le corps en dix zones, dix parties du corps qui corres- pondent aux dix doigts. Le pouce gauche correspond a la demi-téte gauche, le foie correspond 4a telle surfa- ce... Vous avez mal a la téte, Yvette peut découvrir d’ot cela vient, «Je sens au toucher les tensions, le les masse, mais je ne fais pas de diagnostic, car je ne peux et ne veux pas pren- dre la place du médecin». Elle soigne , par les pieds Elle va masser, presser, sans faire mal et sans cha- touiller l’endroit qui est le lus tendu. Tout en par- ant, Yvette découvre que jai besoin de vacances, que je n’ai pas pris de petit-déjeuner, en appu- yant sur un muscle der- riére la jambe, qui est plus douloureux, «vous réfle- chissez trop», elle m’avoue que’ ma tyroide est trés tendue (les médecins ont mis deux années 4 avouer que jétais hyperthyro- dienne). Le massage est trés agréable. Yvette Eastman est la fondatrice et la présiden- te de l'Institut canadien de réflexologie et elle est deve- nue une spécialiste en la matiére en témoignent les nombreuses émissions de radio et de télévision aux- quelles elles participent. «Yvette, originaire de Bel- gique a commencé 4a s’inté- resser € cette médecine douce il y a onze ans, lorsque son petit garcon avait une perte de louie, Suite en derniére page Michael Jackson: s'est fait peur a lut-méme. Dans une entrevue accordée au jour- nal «Awake» (M. Jackson est Johovah), il a_ regretté avoir réalisé la vidéo «Thriller : sJe ne ferat plus jamais une vidéo com- me cela, a-t-il. dit, je voulais implement réaliser un bon film et ne cher- chait pas du tout a effra- yer les gens ou a faire quotque ce soit de mal. Je lui-méme témoin de _ veux faire ce qui est bien». Cette déclaration est intervenue a la fin de la semaine derniére alors que pour la premiére fois depuis des mots, son nom n'apparatssatt en premzére page daucun des grands hebdomadatres @_ sensa- tion. Nul ne pourra enle- ver @ Michael Jackson la volonté de fatre bien ... sa publicité. Oncle Archibald {